Thérapie est le premier livre de Sebastian Fitzek, écrivain allemand – c'est le premier auteur outre-Rhin contemporain que je lis – à succès. Il narre l'histoire de de Viktor Larenz, célèbre psychiatre berlinois en quête de la vérité quant à la disparition mystérieuse de sa fille, Josy, quatre ans plus tôt.
Cette histoire m'a tenue en haleine jusqu'à son dénouement final et j'ai dévoré les quelques trois cent pages à vitesse grand V. Ce qu'il y a de bien avec ce genre de littérature – le thriller –, lorsqu'elle est maîtrisée comme c'est le cas ici, c'est que l'on a envie de connaître le fin mot de l'histoire et que le livre nous colle aux mains, il n'en tombe pas.
Malgré cela, il faut avouer que l'auteur n'a pas su éviter certains écueils, au premier rang desquels figurent les chapitres trop courts. Si les chapitres courts ont l'avantage de fluidifier un récit, lorsque ces derniers le sont trop – et ce roman en comporte de très nombreux ne dépassant pas les deux pages –, cela le hache trop ; il est pénible à la longue de se trouver interrompu toutes les deux ou trois pages. Certains chapitres auraient ainsi mérités d'être regroupés.
Un autre aspect que j'ai trouvé importun, c'est la propension de l'auteur à finir nombre de ses chapitres sur le mode "le pire est à venir". OK, on est dans un thriller, pas la peine de nous le rappeler tous les trois chapitres.
Ce livre est malgré tout plaisant à lire : il ne faut pas perdre de vue que c'est le premier roman de l'auteur. En tout cas il m'a donné envie d’approfondir l’œuvre du romancier et de lire ses autres bouquins.