«De haut, c’est une étoile. On a peine à compter ses branches, mangées dans les angles par des plantes voraces. On zoome et sa structure se dessine, en son noyau une place centrale, rectangle où l’on devine la forme d’une fontaine.»
Là où Hélène Gaudy imaginait une ville américaine fictive dans «Plein hiver», elle sonde ici les lieux et l’histoire de Terezín, une ville bien réelle mais insaisissable, du fait des juxtapositions de son histoire. Ville fortifiée édifiée en 1780 par l’empereur d’Autriche Joseph II, Terezín n’a jamais subi d’assaut militaire. Ses murailles et ses fortifications ont servi, deux siècles après sa construction, à emmurer plutôt qu’à défendre, pour l’horreur de l’entreprise génocidaire des nazis, et de sa propagande.
Prison, ville-ghetto, camp-vitrine, antichambre de la déportation vers les camps d’extermination, et lieu d’une mystification pour faire croire à l’existence d’un «ghetto modèle», comment décrire ce qu’a été Terezín ?
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