Futurs lecteurs, soyez prévenus, avec ce roman vous allez souffrir !
Le lecteur fait ici connaissance avec Fliora Petrovitch, assis dans un bus à destination de Khatyn. A ses côtés, sa femme et son fils mais aussi bons nombres de ses anciens amis et connaissances datant d'une époque lointaine mais encore bien présente dans son esprit : la guerre.
Car Fliora a fait la guerre, la seconde. Contre les allemands, du côté des partisans. Arpentant les campagnes biélorusses, procédant à des manœuvres de sabotage, volant de la nourriture pour survivre, protégeant ses proches. Dorénavant aveugle, il restera toujours imprimé dans ses rétines les images des atrocités dont il a été témoin. Des familles entières parquées dans des églises ou des remises, abattues à bout portant ou brûlées vives. L'odeur des corps, le froid de l'hiver sous ces latitudes, la peur dans les yeux des civils et l'angoisse des enfants, les larmes des mères, les familles déchirées, la cruauté des SS, les plans d'extermination...
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