Objectif atteint, j’ai rattrapé mon retard et je n’aurais plus qu’à lire le dernier tome lorsqu’il sortira l’année prochaine.
On retrouve donc Elena, mariée, mère de deux fillettes, qui tente de réécrire un roman aussi bon que le premier. De son côté Lina travaille dans une usine en prenant des cours du soir concernant l’informatique. Autour d’elles, les 30 glorieuses sont passées, le pays est en ébullition et bien souvent l’Histoire entre en collision avec leurs petits univers. Leur amitié ne sait plus réellement sur quel pied danser, les non-dits et les absences aident autant qu’ils font du mal.
Dans ce troisième tome, les deux héroïnes rentrent réellement dans l’âge de femme, de deux manières très différentes. La vie politique, celle du quartier, de leurs proches impactent sur leurs vies privées dont elles ne sont finalement satisfaites ni l’une ni l’autre.
Ce roman est agréable à lire malgré quelques longueurs, malgré des personnages qu’on a parfois envie de secouer. Je ne suis pas une aussi grande fan que certains, mais l’histoire reste suffisamment prenante pour qu’on s’accroche. Finalement on suit un peu moins l’histoire d’amitié que les changements politiques. Quand aux histoires d’amour des deux femmes, si elles ont une place importante, l’amour en lui-même semble souvent absent des vies de couple et des liaisons qu’on regrette.
Donc ce n’est pas un coup de cœur pour moi, mais on passe néanmoins un agréable moment, ces roman vous plairont d’autant plus si vous avez des intérêts ou des attaches pour l’Italie de ces années-là !