Du Grangé, qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Grangé fait du Grangé. Moi, je trouve ça efficace, je tourne les pages plus vite que mon ombre. Il me reste peu de choses après, mais sur le moment, l'envie de savoir ce qui se passe est forte, très forte. Donc je lis. De préférence en vacances, quand j'ai le temps de m'enfiler les pages.
Une différence dans celui-ci : la première partie se passe au Congo (normalement le passage "voyage" chez Grangé se passe au mieux au 2/3 du roman, ici, vu qu'il s'agit d'une suite, il peut se permettre d'ouvrir le roman à l'étranger).
Je m'interroge encore sur les passages congolais. Grangé s'est-il renseigné comme l'avait fait Hergé en son temps et multiplie-t-il lui aussi les clichés sur cette région de l'Afrique d'où peu d'informations nous parviennent au quotidien ? Sont-ce là les fantasmes occidentaux ?
Autre possibilité : Grangé s'est documenté et dresse un portrait dur et violent de cette région du monde.
La vérité est sans doute entre les deux, néanmoins, ce que l'auteur décrit au fil des pages est terrible et m'a donné envie de m'intéresser au Congo plus qu'en lisant les reportages épisodiques des journaux (par Colette Braeckman le plus souvent).
Fantasmées ou documentées, ces pages congolaises sauvent largement le roman. Elles sont clairement le "truc en plus" qui fait que je n'oublierai pas aussi vite ce livre que les précédents.