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Alors c'est ça James Ellroy ?
J’ai trouvé assez peu d’intérêt à ce déballage vulgaire et autoréférencé, de James Ellroy. Suffisamment court pour se laisser terminer, « extorsion » ne vaut de mon point de vue pas...
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le 1 juin 2015
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5
American Tabloïd
Au rayon de la foire de l'american tabloïd, Ellroy convoque ses sbires pour une revue people enjouée et putassière rose bonbon acidulée au cyianure du Hollywood des années flonflon.
Freddie Otash, flamboyant parangon du label reporter à sensations fouille-merde lâche du lourd dans un florilège de textes succins aux indiscrétions relatant la vie ordinaire de personnages extraordinaires.
On y apprend que JFK est limité dans la performance, que James Dean est amateur de "sensations fortes", que le vieux Coop' était bâti comme un âne et plein d'autres petits potins pétaradants au peps pertinent.
Toujours aussi jouissif d'ouvrir un bouquin d'Ellroy. Si court soit-il, cet Extorsion n'en demeure pas moins direct et fracassant
Du Ellroy pur jus, au verbe haut et à la gouaille détonante.
8
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le 19 juil. 2015
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