Une branlette ou un livre.
Fuck America c'est 20 ans après le Nazi et le Barbier, une seconde idée de l'après guerre.
C'est toujours violent, c'est toujours sale, c'est toujours drôle, avec cette touche d'humour noir qui permet de ne pas trouver cette vérité vraiment vomitive.
Le personnage principal, immigré aux Etats-Unis tente de retrouver ses souvenirs d'enfance et de guerre en couchant sur le papier sa biographie.
Le branleur c'est donc la vie de Jakob Bronsky, galérien de new-york, qui cherche chaque jour à satisfaire ses besoins primaires, manger et baiser pour pouvoir finir son livre sereinement.
On retrouve le style particulier d'Edgar Hilsenrath avec un plaisir quasi intacte, j'ai simplement regretté que tout ne reste pas aussi mordant que le premier chapitre.