Allen Ginsberg n'écrit pas pour passer le temps. Il y a du Whiteman et du Blake dans sa poésie, mais l'essentiel réside dans sa lutte permanente à revendiquer le droit à toutes formes de libertés quelles soient sociales, religieuses, intellectuelles, ou sexuelles. Ginsberg était un homme qui initiait le changement; il voulait que les gens brisent l'autorité destructrice qui chaque jour les dévorent. Celle d'un gouvernement inféodé au capitalisme, qui est un système où les moyens de production et de distribution sont la propriété des sociétés privées. Mais également nos propres travers en soulignant notre cupidité et notre soumission à l'autorité définissant les normes sociales. Allen Ginsberg refusait d'être dévoré par ce "Moloch". De ce manifeste il n'a pas fait un chant, juste un hurlement. Un hurlement juste.