J’ai eu ce livre lors d’un achat irréfléchi de coffret aguicheur. J’ai essayé d’insister mais je suis pas fan de base des recueils de texte. Là ce sont des écrits de jeunesse, en théorie pourquoi pas.
Cependant, à moins d’avoir à étudier à fond dans le cadre d’un enseignement littéraire les œuvres de l’auteure ou de lui vouer un culte, je n’y vois pas trop d’intérêt.
Ce n’est pas mon cas du coup ça va juste trop vite, j’ai même pas le temps de comprendre le contexte de l’histoire que c’est fini. Celles un peu plus longues comme Love and Freindship ou The Three Sisters sont plus digestes mais ça vaut pas l’expérience du tout.
On retrouve quand même la vision satisfaisante et moqueuse de la niaiserie et/ou la fatuité de certains personnages féminins. Les deux femmes qui font du cinéma à feindre l’évanouissement à tout-va pour se donner un genre de petites choses fragiles jusqu’à entraîner la mort de l’une d’elle ; l’aveuglement face au mépris des autres qui permet d’en parler en tournant ça de manière illusoirement avantageuse ; etc, ça m’a carrément fait rire par moments.
J’ai eu ma dose d’ancienneté toujours d’actualité dans une histoire, là c’était vis-à-vis du maquillage. Lorsqu’une femme critique une autre auprès d’un homme au sujet du peu de couleurs aux joues qu’elle a et qu’il lui rétorque qu’au moins le peu qu’elle avait était réellement ses couleurs à elles. Sous-entendant l’abus de maquillage, le caractère mensonger et combien il était malvenu du coup de sa part d’en juger. Tale as old as time, j’adore, d’autant que cette époque est toujours teintée d’un peu de classe et distinction alors que bon, on est tous les mêmes.
Après c’est peut-être plus agréable si on lit de temps en temps une nouvelle historiette mais c’est pas ma manière de lire des livres, je veux pouvoir le refermer et le ranger avant de passer à un autre... Du coup j’ai abandonné à la moitié, ce que je considère être une bonne évolution me concernant.
Je le note quand même parce que j'ai pas de race.