Un peu long à démarrer et très prévisible
Le roman commence en 1950 dans la grisaille et le marasme d'une ville de Londres qui panse encore ses plaies de la seconde guerre mondiale avant de nous transporter dans une Turquie riche en couleurs, senteurs et humeurs exotiques autant dire que le dépaysement est garanti aussi bien pour les personnages que pour le lecteur. Et pourtant je dois avouer que, une fois n'est pas coutume, j'ai un un peu de mal à accrocher et à entrer dans l'histoire malgré des personnages très travaillés et contrastés ; mais une fois embarqué j'ai eu du mal à lâcher le bouquin (ou plutôt le clavier en l'occurrence).
L'histoire peine un peu à démarrer, il faut attendre l'arrivée en Turquie pour que le récit trouve son rythme de croisière, et même une fois l'intrigue lancée nous n'avons pas vraiment de surprise, tout est presque trop prévisible (sans parler de la fin qui s'impose comme une évidence rapidement) ; toutefois c'est bien écrit (comme d'hab, n'en déplaise aux « Levyphobes ») et jamais ennuyeux. Donc au final je dirai que ce n'est certes pas l'un des meilleurs crus de Marc Levy mais le roman reste agréable à lire ce qui n'est déjà pas si mal...