Je ne sais trop quoi penser de ce roman de Zola. Doit-on admirer Claude? Etre fasciner par sond évouement hors du commun pour l'art et la peinture?
Si le roman démarrai sur une note romantique et pleine de positivité, c'est sans compter sur le sort que réserve Zola à ses personnages.
Le roman est plutôt agréable à lire, mais la descente aux enfers de Claude devient vite pénible.
Il n'y a pour moi aucune vertue dans son acharnement. Années après années le bougre tente de soumettre ses oeuvres à des salons sans succès (alors que 2500 tableau sont exposés). Les gens se sont moqué de son premier tableau, sans qu'il ne se remette jamais en question. Pire, alors que rien ne lui prouve qu'il a du talent si ce n'est les dires de ses amis, il, va s'enfoncer dans son délire au détriment de sa famille et devenir odieux avec ses proches. Claude aurait sûrement pu participer à confessions intimes.
Le délire par plus loin encore lorsqu'il décide de dépenser la totalité de leur fortune pour réaliser, et là, sans surprise, il finit la queue entre les jambes sans un rond pour nourrir sa famille.
Claude, sans talent, sans argent est dans l'impasse. Laché par quelques uns de ses amis, il choisit le chemin de la lâcheté en abandonnant celle à qui il a tout pris sans rien lui laisser, sa femme.
Ses amis sont encore assez débile pour se persuader que Claude à pris ce chemin pour la beauté de l'art, pour lutter contre son impuissance à créer quelque chose d'hors du commun.
Jusqu'au bout on aura suivi le délire malsaint d'un groupe d'amis bercé d'illusion qui finissent dans la honte et la pauvreté à cause de leur manque de maturité.
Zola est parvenu à romance la vie d'un cas social. Vous remplacez la peinture par du tuning et vous avez un épisode de strip-tease.
Claude aura donc fini comme sa maman, cruel Zola.
Mes respects