L’auteure a la chance d’être en résidence d’écriture à Marseille dans la Grande Villa. Mais la deuxième fois qu’elle s’y rend, son père vient de mourir. Ce petit livre est à la fois un hommage au défunt, mais également une ode à la villa, à la vie calme et en communion avec la nature, l’eau, dont elle profite.
J’ai été un peu gênée par ce texte, parce que je trouve un peu facile d’écrire un livre sur les sensations, les souvenirs et la perte d’un proche. Un peu facile d’écrire un livre de moins de 100 pages sans véritable histoire.
Mais au-delà de mes réticences et à priori, je me suis finalement laissée prendre au jeu. Les descriptions sont très justes et j’y suis particulièrement sensible. Décrivez-moi un rayon de soleil, le clapotis de l’eau, l’odeur des feuilles de tomate et je pars directement en vacances. J’ai donc beaucoup aimé les ambiances qui se dégageaient de ce livre, écho à de propres souvenirs d’étés dans le sud, j’ai moins été séduite, comme vous le comprenez par l’absence de véritable histoire.
Néanmoins, avec un texte aussi court, on peut tenter la lecture et partir quelques heures au soleil, nager avec l’auteur et parcourir pieds nus la grande villa, personnage à part entière de ce petit livre.