Je n'aime pas du tout les livres qui utilisent le style du compte et celui-ci n'échappe pas à la règle.
Si l'on pouvait regretter l'aspect perpétuellement autobiographique des précédents ouvrages de Taïa, on en arrive à déplorer - à la lecture du Jour du Roi - qu'il ait abandonné ce genre.
Ce dernier "roman", dans une prose hachée et répétitive qui incite à une lecture en diagonale, est dépourvu de ce "quelque chose" qui donne envie de poursuivre. Les dialogues, entre des protagonistes âgés de 14 ans, sont particulièrement besogneux et peu crédibles.
Ce "Jour du Roi" est une grosse déception, au regard des éloges unanimes lus ici ou là.