Les Chroniques de Déchéance
"Les Primarques" est une semi déception par rapport aux autres chef d'œuvres de Black Library.
Le tome sensé glorifier le panthéon de ces légendaires pères des légions Astartes -impression largement confirmé par l'artwork de couverture, le triomphe d'Ullanor- est en réalité un recueil décrivant les scènes noires de quatre primarques autour de l'hérésie.
Deux hérétiques, deux loyalistes. Et seule la nouvelle de Ferrus Manus -se situant pré-hérésie et également la plus vibrante- offre des théâtres de guerre magnifiant l'organisation martiale et les élites implacables de l'Imperium; scènes tant appréciées dans La Galaxie en Flammes, Un Millier de Fils ou encore La Bataille de Calth.
Bien sûr la première chronique apporte son lot de scènes de dépravation extrême et la décadence la plus profonde des Emperor's Children, chapitre qui ne manquera pas d'intéresser les fan du saisissant livre Fulgrim. Il s'agit par ailleurs du prélude du très attendu Angel Exterminatus.
Bien sûr le dernier roman sur la légion d'Alpharius recèle une intrigue maîtrisée et un retournement de situation propre à "Légion".
Mais les tenants et les aboutissants de ces deux histoire demeurent flous, et il y a à chaque fois un moment où l'on s'interroge "pourquoi ont-ils fait ça si… ?" "Mais alors qui responsable de… ?"
La dernière nouvelle, centrée sur le Lion et ses dark angels, comporte certes une dose d'action et de conflits endiablés, néanmoins moins épique que lors de la précédente nouvelle et l'affrontement face à face avec le Night Haunter (même si l'on devine qu'il s'agit du prélude à la chute de Caliban et à la guerre fratricide des Dark Angels).
En somme cela reste un bon Black library, mais moins ambitieux qu'il ne devait être.
En attendant de découvrir avec impatience Signus Daemonicus.
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