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Critique de Me voici par trevorReznik
On peut avoir un sentiment bizarre en lisant Me voici, comme si ce livre était rongé par son ambition au point d’en devenir boursouflé. Plus de 500 pages, pour raconter les relations...
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le 10 juil. 2020
Me voici par trevorReznik
On peut avoir un sentiment bizarre en lisant Me voici, comme si ce livre était rongé par son ambition au point d’en devenir boursouflé.
Plus de 500 pages, pour raconter les relations qu’entretiennent différents membres d’une famille juive aisée, les Bloch : crise conjugale, questionnement sur la foi, problèmes générationnels… Les sujets abordés sont nombreux. Mais, comme si ça ne suffisait pas, Jonathan Safran Foer en profite aussi pour dresser un parallèle avec une situation politique israélienne qui sombre dans le chaos.
On peut donc se sentir un peu perdu lors de certains passages (encore plus si l’on ne se sent pas concerné par la religion juive ou si on ne la connaît pas).
Mais malgré ça, si on a aimé les précédents livres de l’auteur, on appréciera de nouveau cette capacité qu’il a à ciseler des dialogues et des situations hilarantes, tout comme son talent pour provoquer des petits électrochocs émotionnels à son lecteur.
A cet titre, la scène finale, très poignante, balaierait presque les réserves que je peux avoir sur Me voici.
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le 10 juil. 2020
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