Je tiens tout d’abord à remercier Akata et NetGalley France pour l’envoi de ce roman. J’étais assez curieuse de découvrir ce roman et j’avoue que je ne pensais pas qu’il allait tourné de cette façon. En effet, Somei essaye de faire le deuil de son amie Yoshino, il est hanté par sa mort même s’il n’a pas toujours été juste envers elle. IL se rend compte qu’elle avait pris une place particulière dans sa vie même s’il ne l’avait pas remarqué avant malheureusement. Quand il commence à recevoir des réponses aux emails qu’il continuait de lui envoyer, il se demande si finalement le roman qu’elle a écrit ne pouvait pas être juste. Réussit-il à lui parler malgré le fait qu’elle soit morte ? Bizarrement une nouvelle camarade de classe lui pose des questions sur Yoshino et leur relation. Il se demande alors qui est Mashiro dont Yoshino ne lui a jamais parlé. On a dans le roman deux points de vue différent sur la gestion du deuil. Mashiro, fan inconditionnelle de l’écriture de Yoshino et Somei, ami de cette dernière. Tous les deux restent bloqués dans leur vie et n’arrive pas à voir une amélioration depuis sa disparition. L’écriture a une importance énorme dans tout le roman aussi bien dans la vie de Yoshino que celle de Somei ou encore de Mashiro. Les romans transportent les gens de différentes manières, les touchent, les font vivre soit en les lisant soit en les écrivant et donc ils rapprochent. C’est une belle manière que de montrer l’importance des mots, des livres.
En résumé, Nos mondes i-maginés est un roman mélancolique qui porte sur la gestion du deuil, son acceptation et le moment où l’on arrive à aller de l’avant. J’ai aimé le petit côté poétique de l’écriture entremêlant flashback du passé et présent. C’est un roman triste mais qui dépeint assez justement les émotions des personnages. Une très belle découverte.