Si vous êtes à la recherche d'un moyen efficace pour ruiner votre journée et vous donner envie de couper vos oreilles, ne cherchez pas plus loin : la reprise de M. Pokora du célèbre morceau "À nos actes manqués" de Jean-Jacques Goldman est là pour vous. Cette catastrophe auditive est à éviter à tout prix, à moins que vous ne soyez masochiste ou que vous cherchiez à tester la résistance de votre ouïe.
Dès les premières secondes, on est assailli par une avalanche de mauvais goût. M. Pokora, dans toute sa splendeur auto-proclamée, décide de prendre le standard de Jean-Jacques Goldman et de la transformer en un mélange déplorable de beats électroniques cheap et de mélodies insipides. Si quelqu'un avait besoin de preuves supplémentaires que les reprises peuvent être un crime musical, cette version en est une évidence flagrante.
Le chant de M. Pokora est un véritable cauchemar. Sa voix fade et sans émotion se traîne à travers les paroles, comme s'il lisait simplement un manuel d'instructions. Il parvient à transformer les moments les plus touchants de la chanson en une cacophonie de vocalises déplacées et de prouesses vocales sans intérêt.
En parlant de pitoyable, les choix de production sont à pleurer. Les arrangements musicaux semblent avoir été réalisés par un enfant de cinq ans qui s'amuse avec un clavier électronique bon marché. Les sons artificiels et les effets sonores ringards sont présents en abondance, comme si M. Pokora avait pris un malin plaisir à détruire les subtilités et l'authenticité de la chanson originale.
En résumé, la reprise de "À nos actes manqués" par M. Pokora est une expérience auditive atroce et douloureuse. Une parodie de mauvais goût. Si vous tenez à votre santé auditive et à votre appréciation de la musique, restez loin de cette reprise désastreuse. Préférez plutôt l'original de Jean-Jacques Goldman (Et pourtant je ne suis pas le plus grand fan , ni du chanteur , ni de la version originale du morceau dont nous parlons) et laissez M. Pokora se perdre dans ses actes manqués sans nous infliger une telle torture musicale.