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Saison 1

Épisodes

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Une Parisienne
7.1

S1 E1 Une Parisienne

Après la capitulation de Sedan, le 2 septembre 1870, l’empereur Napoléon III est déchu, et la IIe République est proclamée le 4 septembre par un gouvernement de défense nationale dans lequel figure Léon Gambetta. Alors que la France décide de poursuivre la guerre, les armées prussiennes et leurs alliés marchent sur Paris. Pendant cinq mois, elles assiègent la ville, condamnant les Parisiens à la famine. Des événements tragiques que consigne dans son journal intime une jeune femme de 20 ans appartenant à la bourgeoisie intellectuelle de la capitale, Geneviève Bréton.

Épisode 2
7.8

S1 E2 Épisode 2

Quand elle éclate, le 19 juillet 1870, la guerre entre la France et la coalition de royaumes réunis sous la bannière du roi de Prusse Guillaume Ier est l’un des premiers conflits où les avancées techniques de l’ère industrielle jouent un rôle majeur : le train, le télégraphe, la photographie, mais aussi la presse populaire, alors en plein essor. Après avoir fait ses armes en Crimée et en Inde, le journaliste britannique William Howard Russell, 49 ans, est dépêché par le Times de Londres auprès de l’état-major prussien. De la bataille de Bazeilles, en août 1870, jusqu’à la naissance de l’Empire allemand, proclamé à Versailles après la défaite française en janvier 1871, cet observateur avisé livre un témoignage impartial sur la cruauté du conflit, non seulement pour les combattants, mais également pour les populations civiles.

Épisode 3
8

S1 E3 Épisode 3

Depuis la déclaration de guerre franco-prussienne, à l’été 1870, le lieutenant-colonel Paul Bronsart von Schellendorff, 38 ans, dirige l’une des sections du grand état-major général prussien. Tout au long du conflit, ses brillants plans de bataille vont contribuer aux succès foudroyants de l’armée du roi de Prusse Guillaume Ier, et c’est également lui qui conduira les négociations préliminaires à la reddition des Français à Sedan. Avec sa précision quasi scientifique, le récit qu’il fait de son quotidien dans son "journal de guerre secret" reflète l’image froide, dénuée d’empathie, que l’on pouvait se faire du haut gradé prussien – et constitue un témoignage de premier plan pour les historiens.