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Épisodes
S11 E1 • Jean-Claude Douliery - Les amants du Cap Canaille
Document inédit. Deux cadavres au pied de la plus haute falaise de France, le Cap Canaille. Deux amants qui se renvoient la balle dans le box des accusés. Et au final, une des affaires criminelles les plus extraordinaires de ces dix dernières années. Une histoire qui met en scène un jeune Marseillais, Jean-Claude Douliery, connu comme un fêtard dans le quartier de Château Gombert. Personne n’aurait imaginé qu’il puisse tuer. C’est pourtant ce qu’il a fait, assassinant sa petite amie enceinte, en 2001, avant de récidiver en 2005 sur le mari gênant de sa nouvelle conquête. C’est elle, Béatrice Faure, qui le dénoncera enfin. Et elle l’a dit aux gendarmes, "la liste des victimes de Jean-Claude est longue"
Première diffusion : 5 septembre 2010
S11 E2 • Dominique Louis - Les petits secrets de Madame Jochimec
Un Français, de 76 ans, mort renversé par un 4/4, sur une route d’Espagne… Une épouse éplorée… Des cendres rapidement dispersées au fil de la Saône… Et une affaire qui devait en rester là. Mais un policier de Lyon s’en est mêlé. Presque par hasard. Pour découvrir, ce que ce banal accident de la route cachait. Derrière, une policière déchue pour prostitution, des amants avides d’argent, des années de travail pour dénicher le pigeon qui les rendrait riches ! Et bien sûr, un assassinat. La route file tout droit, vers Tordessilla, à 400 kilomètres de la frontière française. Ce 12 juillet 2003, il fait très chaud.
Première diffusion : 12 septembre 2010
S11 E3 • Véronique Courjault - L'affaire des bébés congelés
Entre 2006 et 2010, l’affaire des bébés congelés a fait couler beaucoup d’encre. D’abord, le mystère des deux bébés retrouvés dans le congélateur de la maison des époux Courjault, en Corée du Sud. Puis, les aveux fracassants de Véronique Courjault. On voulait comprendre. Comprendre comment une mère de deux enfants, ne souffrant d’aucune pathologie, avait pu tuer trois de ses bébés entre 1999 et 2003. Comprendre aussi comment son mari était passé à côté de ces trois grossesses. Déni de grossesse ou perversité ? L’affaire a divisé les experts. L’opinion aussi. C’est un homme paniqué qui appelle la police de Séoul ce 23 juillet 2006. Jean-Louis Courjault vient de découvrir deux corps de bébés dans son congélateur. Sa femme Véronique et ses deux fils, de 10 et 11 ans, sont déjà en vacances en France. Il doit les rejoindre dans quelques jours. Cette découverte complique les choses…
Première diffusion : 26 septembre 2010
S11 E4 • Les trois procès d'Edwige Alessandri
Trois fois jugée. Trois fois condamnée. Pour la justice, il n’y a aucun doute : le 16 juillet 2000, vers minuit, Edwige Alessandri a tué son mari, Richard, d’un coup de fusil. C’est d’ailleurs ce qu’a dit, son propre fils, Yohann. En garde à vue, le garçon a avoué. Il a raconté le meurtre, ou plutôt, l’accident. La modification de la scène de crime… Le mensonge, orchestré avec sa mère et son petit frère… Mais, quelques jours plus tard, l’adolescent de 17 ans, s’est rétracté, pour revenir à la version d’Edwige ; celle d’une attaque par des cambrioleurs. Une version qu’un détective privé célèbre a tout fait pour étayer, au prix d’une contre enquête fouillée.
Première diffusion : 10 octobre 2010
S11 E5 • Casse à la banque de France de Toulon
146 millions de francs, 22 millions d’euros. Le casse du siècle ! Trois fois plus que Spaggiari, quelques années plus tôt à Nice, la référence, jusque-là, en matière de hold-up. Et, cette fois, c’est la Banque de France, rien moins, qui a été attaquée. Un coup de maître qui a eu lieu le 16 décembre 1992, à Toulon, sans un coup de feu, et à quelques mètres seulement du commissariat de police ! Aujourd’hui, 137 millions sont toujours dans la nature…
Première diffusion : 24 octobre 2010
S11 E6 • Francis Leroy - Le tueur de la pleine lune
Françis Leroy a-t-il commis ses crimes sous l’influence de la lune ? C’est ce qu’il prétend. Par deux fois, il a tué. Il a aussi violé à deux reprises, et commis de multiples agressions. Toujours en période de pleine lune ! La justice, des experts se sont intéressés à cette thèse. Pour se demander finalement, s’il n’agissait pas en période de pleine lune, tout simplement pour y voir plus clair, lorsqu’il épiait ses victimes… Le soir du 24 janvier 1984, à Lembras, près de Bergerac en Dordogne, le corps de Jacques Royère, est retrouvé devant le domicile de sa compagne, lardé de sept coups de couteau. L’homme venait d’appeler chez elle. Au téléphone, il avait bien senti que quelque chose n’allait pas. Alors, il a décidé de venir voir sur place ce qui se passait. Et quand il est arrivé, son amie et ses enfants étaient séquestrés chez eux, par un homme cagoulé. Jacques s’est retrouvé nez à nez avec l’agresseur, pour un face à face tragique. Les gendarmes reconnaissent aussitôt le mode opératoire. C’est la neuvième fois, en six ans, que cet homme à la cagoule séquestre ainsi, pendant plusieurs heures, des familles de la région. Ses victimes décrivent un homme grand, maigre, masqué, armé d’une carabine cassée. Et puis, il sent… le sous-bois. Son comportement semble irrationnel. Parfois, il parle avec l’accent espagnol, demande de l’argent et une voiture pour ne repartir qu’avec des broutilles. Parfois, il viole. Il est ainsi revenu deux fois dans la même maison. En 1981, pour s’attaquer à la fille de 12 ans. Un an plus tard, pour violer la mère. Mais à Lembras, il allé encore plus loin. Pour la première fois, il vient de tuer. Faute de piste probante, les gendarmes s’intéressent à un livre de Simenon, Le fou de Bergerac. Et si leur homme s’inspirait de ces aventures ? Elles ont même fait l’objet d’un Maigret qui a été tourné dans la région, peu avant les premières agressions ? Et si l’un des protagonistes du film était mêlé à tout cela ? Le chauffeur peut-être ? De leur côté, les policiers se rendent compte que les agressions ont toutes eu lieu en période de pleine lune. Quand ils en parlent autour d’un café, un collègue des renseignements généraux, se souvient d’un homme qu’on avait surnommé "l’assassin de la pleine lune", vingt ans plus tôt. Un homme qui s’appelle Francis Leroy et qui a été condamné à vingt ans de prison pour le meurtre de Christiane Prudet, à Saintes, une nuit de pleine lune ! Il avait été confondu l’année suivante à la suite d’une deuxième agression qui avait tourné court. Aujourd’hui, l’homme est sorti de prison, et mène une vie sans histoire au centre équestre de ses parents, à Périgueux. Mais, lors d’une perquisition, les policiers tombent sur des cartes bleues dérobées dans le Périgord, et surtout, une crosse de fusil ! Arrêté, Leroy passe des aveux détaillés. Pour toute explication, il évoque sa croyance dans les phénomènes paranormaux. Et puis… l’influence de la lune. Pendant cinq années d’instruction, le juge va demander à des experts d’évaluer l’impact de l’astre sur Francis Leroy. Sans que les rayonnements lunaires n’influencent finalement beaucoup le magistrat. Le procès aura bien lieu. Là encore, il est beaucoup question de la lune. Mais les jurés ne s’en laissent pas compter par le Pierrot poétique qu’on leur présente. Ils voient en Leroy un récidiviste "narcissique manipulateur et pervers", étouffé par une mère surprotectrice. Ils le condamnent à la prison à perpétuité.
Première diffusion : 7 novembre 2010
S11 E7 • Jacqueline Carrère-Ponthieux - Innocentée après 13 ans
Acquittée ! Après 13 ans de marathon judiciaire ! C’est l’histoire incroyable de Jacqueline Carrère-Ponthieux, accusée d’avoir assassiné son mari, et qui clame depuis toujours son innocence. Dans Faites entrer l’accusé, elle revient sur ces années de combat. Une bataille dans laquelle 23 experts ont été commis, et quatre procès d’assises ont été ouverts. Une affaire invraisemblable, au terme de laquelle personne n’a pu mettre un nom sur le meurtrier de Gérard Ponthieux… Tout a commencé le 22 septembre 1997, en pleine nuit, au Sulky, un bar de Nogent sur Marne. Son propriétaire a été agressé dans son lit, à l’étage. Son corps est lardé de coups percés avec un objet tranchant. Jacqueline, sa femme, qui dormait à ses cotés au moment de l’agression, témoigne. Ils se sont couchés vers 22h, après le souper. Vers 2h30, un homme les a réveillés, leur a demandé la caisse et la recette PMU. Elle est descendue la chercher au rez-de-chaussée. Et quand elle est remontée, l’homme avait disparu. Gérard gisait dans son lit, ensanglanté. L’autopsie révèle que Gérard Ponthieux n’a pas lutté avec son agresseur. Sur ses bras, l’expert relève des traces de défense, mais pas de riposte. Etonnant, quand on sait que Gérard était un sanguin, pas le genre d’homme à se laisser voler sans broncher. L’analyse toxicologique va fournir une explication satisfaisante. Elle décèle un taux anormalement élevé de Gamma OH dans le sang de Gérard. Il aurait été drogué avec du GHB, la drogue du violeur, ce qui expliquerait son apathie au moment des faits. Sa femme, qui a passé la soirée avec lui, est le suspect numéro un. D’autant plus qu’elle a un mobile : l’argent. Depuis leur rencontre onze ans plus tôt, ça a toujours été un sujet de tension au sein du couple. Surtout depuis que Jacqueline s’était fait la belle en emportant 200 000 francs ! Elle était revenue, mais elle avait dépensé tout l’argent… Depuis, Gérard lui avait fait signer une reconnaissance de dette. Et depuis que Jacqueline gérait la comptabilité du Sulky, la situation financière du bar était catastrophique. Gérard, venait-il de tout découvrir ? Dans cette affaire la police n’a jamais retrouvé l’éventuel complice de Jacqueline Carrère. Mais la justice la poursuit quand même pour complicité d’assassinat. L’accusant d’avoir au moins drogué son mari pour l’affaiblir dans son sommeil. Seulement, au procès, l’expert toxicologue provoque un coup de théâtre ! A la lumière des progrès scientifiques, il révèle que le Gamma OH retrouvé dans le sang de Gérard a pu être secrété par le cadavre. L’accusation s’effondre. Mais le médecin légiste va la relever. D’après lui, les résidus retrouvés dans l’estomac prouvent que la victime a mangé peu de temps avant sa mort. Jacqueline aurait donc menti sur l’heure de la mort ; le procès renvoyé pour complément d’information. Lorsqu’il est rouvert, Jacqueline comparait cette fois pour meurtre. Les jurés découvrent avec stupeur les témoignages des enfants de Jaqueline. Avant de connaître Gérard, elle en a eu trois, qu’elle a tous abandonnés ! Un ex mari vient rappeler son goût immodéré pour l’argent. La défense ne s’en relève pas. Jacqueline Carrère-Ponthieux est condamnée à 15 ans de prison, et fait appel. Troisième procès, et nouveau rebondissement ! Un pompier intervenu chez les Ponthieux la nuit du crime, affirme que Gérard « gaspait ». En clair, il agonisait encore à 2h40 ! L’agression venait donc d’avoir lieu, comme l’a toujours dit l’accusée ! Le procès est à nouveau renvoyé. Pour son dernier rendez-vous avec la justice, la défense de Jacqueline Carrère- Ponthieux tire à boulets rouges sur l’enquête. Des éléments d’intrusion extérieure ont été relevés chez les Ponthieux la nuit des faits. Aucun n’a été exploité. Une tenaille trouvée sur le toit, une trace de pas sur une chaise de la terrasse, un mégot dans la cuisine… Plus fort, sur une photo, on voit une barre métallique au pied du lit. L’arme du crime ? On ne le saura jamais. La barre n’a pas été mise sous scellé… En moins d’une heure de délibérés, Jacqueline Carrère-Ponthieux est acquittée
Première diffusion : 21 novembre 2010
S11 E8 • André et Geneviève Gournier - Morts sans ordonnance
André et Geneviève Gournier se sont-ils suicidés ou bien ont-ils été empoisonnés par leur fils ? Empoisonnés par une injection de Tracrium, une forme de curare utilisée dans les blocs opératoires ?... Pour les enquêteurs, cette dernière thèse était la plus crédible. Ils se sont trompés. Après 10 ans de marathon judiciaire et une condamnation par les Assises de la Loire, Jean-Paul Gournier a finalement été acquitté. Reste la thèse du suicide. Techniquement possible, mais difficile à concevoir… Reste un mystère. Comment et surtout pourquoi cet homme de 75 ans et cette femme de 81 ans sont-ils morts ?.... C’est le 30 novembre 1999, dans leur maison de Saint-Priest-en-Jarez, dans la Loire, qu’on a découvert les corps d’André et Geneviève. Tous deux étaient affalés sur des fauteuils du salon, à côté de la cheminée. Dans la cuisine, le bouton du gaz était ouvert, mais il n’y avait pas d’odeur suspecte et la bombonne était vide. Dans une chambre, le fer à repasser était allumé, et posé sur un rideau en nylon. Et sur le bras de Geneviève, il y avait une trace de piqûre... A l’époque, les premiers rapports concluent à une mort naturelle. Un empoisonnement, peut être par des champignons, comme le suggère le fils du couple, qui est médecin et qui ne les a pas trouvés très bien la veille des faits… mais l’explication est un peu courte pour le juge, qui demande une expertise toxicologique. En attendant les résultats, la vie du couple est passée au crible. Et elle n’a pas toujours été simple. En 1974, Geneviève avait 57 ans quand elle a découvert que son mari la trompait. Pendant 25 ans, elle le lui a fait payer ! En faisant chambre à part, en lui lançant des " bras d’honneur " dès qu’il avait le dos tourné... En 1997, deux ans avant leur mort, elle a découvert que son mari la trompait encore. Le retraité fréquentait une prostituée, sur une aire d’autoroute. Depuis, elle répétait à tout le monde qu’elle le tuerait, et qu’elle brûlerait cette maison, qui a abrité ces adultères. Pour les proches des Gournier, l’affaire est entendue. Geneviève a tué André et s’est suicidée ensuite. Mais l’enquête montre aussi que les deux retraités avaient des projets pour les mois à venir. Les policiers se penchent sur l’emploi du temps du couple, pour apprendre que deux jours avant le drame, André est allé voir la prostituée. Il était rentré blessé au crâne après un accident de la route. Alerté, son fils Jean-Paul, cardiologue, était passé dans la soirée. Et le lendemain, il est revenu faire une prise de sang à ses parents. Il est donc le dernier à les avoir vus vivants. On va l’accuser de les avoir tués. Car le résultat des analyses toxicologiques révèle que les époux Gournier ont été empoisonnés. Par injection de Tracrium ! Un produit utilisé en anesthésie. Et comme Jean Paul Gournier est aussi chirurgien, le lien est vite fait. Placé en garde à vue, l’homme nie farouchement le double assassinat de ses parents. Mais les policiers lui ont déjà trouvé un mobile. L’argent de l’héritage. Car, au moment des faits, il est très endetté. Pour ne rien arranger, la thèse du suicide prend l’eau : sur place, les enquêteurs n’ont retrouvé ni l’ampoule, ni la seringue que Geneviève aurait utilisées avec ou sans l’accord de son mari. La défense trouve la parade grâce à une photo des lieux du drame. On y voit des cendres dans la cheminée. Elles n’ont jamais été fouillées. Geneviève a pu y jeter la seringue juste avant de se laisser mourir sur le fauteuil. Mais les expertises vont mettre à mal cette thèse. Toutes concluent, compte tenu de la quantité de Tracrium retrouvé dans le corps des victimes, que la paralysie liée au curare, est intervenue très rapidement. Et surtout trop vite pour que Geneviève n’ait le temps de faire les quelques pas qui séparait la cheminée du fauteuil où on l’a retrouvée. A son procès, Jean-Paul Gournier conteste les résultats des expertises. Mais il semble arrogant et fait mauvaise impression aux jurés qui le condamnent à 25 ans de prison. Alors le chirurgien fait appel. Cette fois, il se défend mieux, et surtout, il peut s’appuyer sur les travaux d’un spécialiste canadien qui soutient que Geneviève a pu marcher quelques secondes après l’injection de Tracrium. En 2009, Jean-Paul Gournier est finalement acquitté par la cour d’assises du Rhône.
Première diffusion : 5 décembre 2010
S11 E9 • La disparition de Suzanne Viguier
Pendant 10 ans, l'affaire Viguier a passionné les médias et le grand public. L'affaire Viguier, c'est un trio explosif : la femme, l'amant et le mari. La femme, disparue, l'amant, accusateur, et le mari… innocent ! Il était le coupable idéal, mais Jacques Viguier a été acquitté. A deux reprises. Aujourd'hui, la disparition de Suzanne Viguier reste donc un mystère. Le dernier à l'avoir vue, c'est son amant, Olivier Durandet. Il affirme qu'il a déposé Suzanne Viguier chez elle le dimanche 27 février 2000, à 4 heures du matin. Après, il n'a plus jamais pu la joindre.
Première diffusion : 9 janvier 2011
S11 E10 • Serge Armand - L'homme qui voulait faire sa loi
A Visan, dans le Vaucluse, l’entrepreneur Serge Armand a essayé jusqu’au bout de faire sa loi. Pour gagner les chantiers de la région et enfoncer son concurrent, l’entreprise Gilles, tous les moyens étaient bons. Vol et recel d’engin, menaces … Le problème, c’est que sur sa route, Serge Armand a aussi laissé un cadavre. Un. Peut-être deux… Le 18 avril 2002, les gendarmes sont appelés sur un incendie de voiture. Dans le véhicule carbonisé, ils retrouvent le corps calciné d’un jeune entrepreneur de la région : Jean-Luc Gilles. L’homme a été abattu de trois balles. La signature du milieu, adepte de ce genre de « barbecue ». Les gendarmes se penchent sur la vie de la victime. Un homme marié, père de famille, sans histoire. Un enfant du pays. Chasseur, joueur de pétanque. Depuis 2002, Jean-Luc Gilles avait repris les rennes de l’entreprise familiale de travaux et de forage, et s’y donnait à fond. La mécanique, c’était sa passion ! Dans cette région sèche du Sud de la France, c’est lui et ses machines qui faisait couler l’eau pour les vignes et lavandes… Il en était fier ! Et il a disparu alors qu’il se rendait au rendezvous que lui avait donné par téléphone, une mystérieuse cliente du nom de Martine Garat. Un faux nom. Mais grâce à la téléphonie, les gendarmes parviennent à remonter toute une équipe, qu’ils placent sur écoute, pour comprendre que l’assassin serait un certain Mindaugas Mackevicius, alias Mindy, un jeune ancien légionnaire. C’est sa compagne, Marie-Hélène Jamois, qui a contacté Jean-Luc Gilles sous le nom de Martine Garat. Deux hommes, Daniel Delplanque et Stéphane Foucrier, ont servi d’entremetteur avec un commanditaire, « le Vieux ». Un entrepreneur de Visan. Et s’il s’agissait de Serge Armand ? Le concurrent qui harcelait Jean Luc depuis quelques temps ?.... Au cours d’une perquisition chez Delplanque, ils ont retrouvé son nom dans un carnet. Tout le monde est interpellé. Et tout le monde passe aux aveux. Tous. Sauf Serge Armand ! Quand il admet enfin la commandite, il précise qu’il ne s’agissait que d’une rouste. Et encore ! Pas pour le fils ! Pour le père : Angelin Gilles. Entre les deux hommes, la rivalité a toujours été très forte. Et surtout, en 1997, Angelin Gilles a impliqué Armand dans un meurtre commis à Visan. Celui de Carol Duffrene, un agriculteur qui était l’amant de la femme d’Armand. A la suite de cette dénonciation, Armand a été mis en examen et jeté en prison 4 mois. A sa sortie, son entreprise avait fait faillite. Celle de Gilles a prospéré. Armand ne s’en remettait pas ! Pourtant, en 2002, c’est Jean-Luc qui a fait les frais de sa rancoeur. Les membres du commando sont formels, Armand leur a bien demandé de tuer le fils Gilles. Pas le père ! Devant les Assises, en avril 2005, Armand continue pourtant à nier. Fier, arrogant. Il prend 25 ans de prison. Alors, il fait appel. Mais lorsqu’il se Il se présente à son second procès, ce n’est plus le même. L’homme rond et hâbleur, a cédé la place à un petit homme gris, amaigri, affaibli par un cancer. Malade, il craque et raconte des années d’amertume contre l’entreprise Gilles, et au final, cette commandite : tuer le fils, pour mieux faire souffrir le père ! Il prend 30 ans, 5 de plus qu’en première instance. Mais Serge Armand n’en a pas fini de faire des pieds de nez à la loi ! Libéré en raison de son état de santé, il remet à jour son passeport, malgré une interdiction de quitter le territoire. Le procureur décide donc de le réincarcérer, en attendant qu’il soit jugé pour le meurtre de Carol Duffrene. Làs ! Cet assassinat restera un mystère. Car, le 13 mai 2008, Serge Armand est mort à la prison des Baumettes. Avant de devoir une nouvelle fois répondre à la justice.
Première diffusion : 23 janvier 2011
S11 E11 • La tuerie de Belhade
Trois cadavres dans un relais de chasse des Landes. Trois corps, carbonisés dans l'incendie de la maison. C'est ce qu'ont découvert les habitants de Belhade, le matin du 15 décembre 1985. Mais le gérant, Jean-Claude Bonnefon, sa compagne Lucienne Gousse et le jeune garde chasse Michel Linder ont été exécutés par balles, avant d'être dévorés par les flammes ! Un coup des "Bordelais", plutôt mal vus dans le coin, et qui se sont appropriés la chasse privée pour passer leurs week-ends à la campagne ? Car la rumeur courrait. Un maquereau bordelais lorgnait sur le relais.
Première diffusion : 30 janvier 2011
S11 E12 • Robert Greiner - Le pompier criminel
19 ans ! Pendant 19 ans, le viol et le meurtre d’Evelyne Boucher, une lycéenne de Villeneuve-les-Avignon, sont restés un mystère. Sa famille désespérait de voir arrêter un jour, l’homme qui l’avait agressée, un soir de 1987… Et le juge s’apprêtait à clore le dossier. Quand la science est venue à la rescousse de la justice. Car, en 2006, l’ADN qu’on avait retrouvé sur le corps de la jeune fille a parlé ! Son auteur ?
Première diffusion : 13 février 2011
S11 E13 • Jean-Pierre Treiber - L’affaire Giraud-Lherbier
L'affaire Treiber l'un des faits divers les plus marquant de ces dernières années. D'abord parce que l'une des victimes est la fille du comédien Roland Giraud. Ensuite parce que le principal suspect, Jean-Pierre Treiber, a fasciné l'opinion publique. Evadé fin 2009, il s'est joué de toutes les polices de France pendant deux mois et demi. Repris, il s'est encore joué de la justice : il s'est pendu dans sa cellule avant d'être jugé. Et la loi est la loi : sans procès, Treiber reste innocent. La disparition de Katia Lherbier et Géraldine Giraud remonte au 1er novembre 2004. Les deux femmes (...)
Première diffusion : 20 février 2011
S11 E14 • Béatrice Edouin - Femme fatale
Béatrice Edouin est une de ces femmes qui savent rendre fous les hommes. Une femme fatale, dit-on. Pour la justice, c’est une criminelle. En 1998, elle a séduit Claude Bichet, le patron d’une société de déménagement à Beausoleil, près de Monaco. Conquis, il a quitté sa femme, troqué sa petite vie tranquille pour suivre sa maîtresse. Avec elle, il a vécu pendant 3 ans une relation aussi passionnelle qu’orageuse. Mais le 10 avril 2001, Claude a disparu...
Première diffusion : 6 mars 2011
S11 E15 • David Jandin et Joao Soares - Le pacte de sang
Au début, il devait n'y avoir qu'un assassinat. Celui d'un homme au Portugal, achevé à la broche à rôtir. Mais un des tueurs a parlé. On a retrouvé son corps lardé de coups de couteaux à Amsterdam. Son confident, lui, a été tué à l'arbalète dans un bois en France. Cette affaire, c'est celle de l'incroyable pacte de sang qui a lié quatre jeunes gens, tout juste sortis de l'adolescence...
Première diffusion : 13 mars 2011
S11 E16 • Albert Foulcher - La vengeance de l'assureur
Sur la route d'Albert Foulcher, il y a six cadavres. Le premier, en 1993, celui d'un assureur concurrent à qui il reprochait de l'avoir coulé ; puis quatre en un seul jour de janvier 2001, au cours d'une folle cavale vengeresse dans le Languedoc. Le dernier cadavre, c'est le sien...
Première diffusion : 10 avril 2011
S11 E17 • Jean-Paul Leconte - Le tueur de la Somme
Le 11 janvier 2002, près de Péronne, Elodie Kulik est retrouvée assassinée. Sur un préservatif, jeté près du corps, les gendarmes isolent un ADN inconnu de leurs fichiers. Le 8 juillet, à Buire-sur-Ancre, on découvre le corps de Patricia Leclerc, 19 ans. Six semaines plus tard, c'est Christelle Dubuisson, 18 ans, qui est retrouvée morte à Villers-Bretonneux. Sur les vêtements de Patricia, la police isole un ADN, différent de celui de l'affaire Kulik. C'est celui de Jean-Paul Leconte, 36 ans, déjà condamné pour viol.
Première diffusion : 24 avril 2011
S11 E18 • Bernard Rouhalde - Le mari, la mafia, la mamie
En 1991, Françoise Ferreyrolles est assassinée à Clermont-Ferrand. Elle avait entamé une procédure de divorce et le meurtre arrange le docteur Bernard Rouhalde, son mari : à un jour près, ils ne sont pas encore divorcés et Rouhalde n'a donc aucune pension à payer. Mais il possède un alibi pour le jour du crime. En 1992, un mafieux, Caruso, pour bénéficier de la loi sur les repentis, «balance» son clan et avoue notamment le meurtre de Françoise. C'est Rouhalde qui l'a commandité à l'un de ses patients, d'Agostino, aidé de trois mafiosi. Ils ont été hébergés à Saint-Laure, chez une amie de Rouhalde, Christiane Seguin. En 1993, Bernard Rouhalde se pend dans sa cellule. Cinq ans plus tard, Christiane Seguin est jugée devant les assises du Puy-de-Dôme. Elle est condamnée à 16 ans de prison. Les tueurs sont lourdement condamnés en Italie.
Première diffusion : 1 mai 2011
S11 E19 • Jacques Hyver - L'aventurier et le PDG
Jacques Hyver. Beau gosse, joli coeur, bien élevé… Un fils de "bonne famille" qui aimait les femmes et l’aventure. Alors, pour s’offrir la "dolce vita" de ses rêves, il a décidé, en 1980, d’enlever un grand patron : Michel Maury Laribière, directeur de la TBF, une entreprise de tuilerie, et surtout vice président du CNPF.
Première diffusion : 15 mai 2011