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Épisodes
S14 E1 • Robert Le Dinh - Le «Saint élu» et ses adeptes
Robert Le Dinh, dit Tang ou encore le « grand consolateur » ou le « Saint élu »... L'homme a de l'assurance, du bagou, du charisme. Pour ses amis, une cinquantaine de fidèles qui le suivent jusque dans un petit village de l'Ariège, c'est le nouveau messie. Pour lui, ils travaillent sans relâche, acceptent les privations et les dons généreux telles « la dîme au roi », cet impôt qu'ils versent tous les mois à Tang. Pendant des années, ces adultes et leurs enfants ont suivi son enseignement et ses prédictions parce qu'ils croyaient à « la loi du retour ». Pendant des années, les uns et les autres ont accepté d’être « responsables » d'une partie du monde, voire pour l'un d'entre eux, des finances mondiales, parce que Tang le leur avait demandé.
Première diffusion : 8 septembre 2013
S14 E2 • Sophie Berkmans - Le meurtre de la rhumatologue
Son meurtrier s’est acharné. Il l’a battue à mort, étranglée et égorgée, avant de s’éclipser dans Valenciennes. Sophie Berkmans avait 41 ans. Elle a été assassinée le 7 octobre 2002, en pleine journée, dans son cabinet médical. Personne n’a rien vu ; rien entendu. Jolie, souriante, la jeune rhumatologue jouissait d’une excellente réputation dans le Nord. Ici, on l’appelait « Dr Miracle ». Toute dévouée à ses études, puis à ses patients, et aux anciens mineurs auxquels elle consacrait quelques heures de consultation par semaine ; elle était encore célibataire et n’avait pas d’enfant. Elle travaillait beaucoup, voyait souvent sa sœur, et plus épisodiquement, un homme, Rachid. Une femme discrète, et à la vie si rangée que les policiers se sont cassés les dents sur le dossier. Pas une faille, pas un indice, dans lequel chercher une piste. Celle du meurtre passionnel n’a pas fait long feu. Celle du tueur en série a surgi le 30 octobre, trois semaines plus tard, quand le corps d’une étudiante a été découvert près de l’autoroute, à quelques centaines de mètres du cabinet de Sophie Berkmans. Là aussi, le meurtrier s’était acharné sur sa victime. En ville, la colère a laissé place à l’inquiétude. Qui serait la prochaine victime ?… Mais cette piste aussi a tourné court. La police a retrouvé l’assassin de l’étudiante. Ce n’était pas celui de la rhumatologue. La mort de Sophie Berkmans est restée un mystère pendant de longues années. Six ans avant que les policiers ne découvrent enfin à qui appartenaient les ongles sales qu’ils avaient ramassés sur la scène de crime.
Première diffusion : 15 septembre 2013
S14 E3 • Marc Machin - Les meurtres du pont de Neuilly
Les questions fusent.... « Il était bien sur le pont de Neuilly, le 1er décembre 2001 ? C’est bien lui qui a tué de plusieurs coups de couteau Marie-Agnès Bedot ? » Marc Machin a 19 ans et déjà une longue expérience des commissariats et des auditions. Mais, cette fois, la musique a changé ! Plus question de vols, de bagarres, ni même d'agressions sexuelles... C’est d'un meurtre dont on l'accuse, et ce sont les policiers du 36, Quai des Orfèvres qui le passent sur le grill. Son passé joue contre lui. Son emploi du temps, ce jour-là, est flou. Il était ivre et avait erré toute la soirée. Il ne se souvient pas de grandchose. Et puis une femme l'a vu sur le pont à l'heure du crime ! Une infirmière, à qui il aurait fait une proposition indécente. C’est grâce à elle et à cette petite phrase obscène que les policiers sont même remontés jusqu'à lui ! Alors, Marc Machin finit par craquer. Il avoue. C'est lui qui a tué la mère de famille, au petit matin, alors qu'elle partait à la salle de sport. Mais, un mois plus tard, le jeune homme revient sur ses aveux dans le bureau du juge. Il explique que le commandant Jean-Claude Mulles, l'un des policiers les plus chevronnés du 36, l'a « attendri » et acculé à des aveux qui n'ont pas de sens ! Peu importe le témoignage de l'infirmière, peu importe qu'elle ait décrit son blouson d'aviateur et qu'elle l'ait reconnu : il est innocent de ce meurtre ! Marc Machin se débat comme un diable, mais il ne convainc pas. Et ce n'est pas l'affaire Judith Araujo qui ébranlera la conviction du juge. Quand, six mois plus tard, le 22 mai 2002, on retrouve au petit matin le corps de cette femme, déchiqueté à coups de tessons de bouteille, sur le pont de Neuilly, il n'établit pas de lien entre les deux crimes. Pour l'affaire Bedot, la messe est dite !Marc Machin est condamné à dix-huit ans de prison, dont douze de sûreté. Personne, ni ses juges, ni les familles des victimes, ni la presse, ni lui-même ne peut imaginer qu'un homme poussera la porte du commissariat de la Défense, le 4 mars 2008. Un homme qui sait ce qui s'est passé réellement sur le pont de Neuilly et qui va mettre un terme à l'une des plus grandes erreurs judiciaires françaises...
Première diffusion : 22 septembre 2013
S14 E4 • Xavier Philippe - Associé de malheur
Le 17 mai 2005, les policiers découvrent dans un petit bois de Sucy-en-Brie le cadavre d’un homme exécuté de trois balles de 6,35 mm. Pas de trace de lutte. Le corps n’a pas été déplacé. La victime a manifestement été exécutée froidement. Les policiers relèvent des traces de poudre blanche : de la cocaïne, près du corps. Mais tout cela leur semble beaucoup trop… mis en scène. On voudrait leur faire croire qu’il s’agit d’un règlement de comptes, qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! Or, la victime s’appelle Christophe Belle. C’est un pâtissier renommé dans le quartier du Marais, un père de famille « rangé » dont les affaires tournent bien, qui ne se drogue pas et n’a jamais trempé, ni de près ni de loin, dans une quelconque affaire de stupéfiant… Alors, que venait-il donc faire dans ce bois, en pleine nuit ? Quand l’enquête commence, les policiers ne se doutent pas qu’ils vont remonter sur la tentative de meurtre non élucidée de l’un des « rois de la nuit parisienne », sur une disparition, une séquestration avec actes de tortures, et l’incendie de deux boîtes de nuit ! Tout cela parce que Christophe Belle avait eu le malheur de s’associer à l’un des hommes au parcours les plus ombrageux qui soit !
Première diffusion : 29 septembre 2013
S14 E5 • Francis Evrard - L'enlèvement du petit Enis
Une arrestation en 1962. Une autre en 64. Encore une autre en 69. Puis en 73, 83, 85, 87... Pratiquement toutes pour viol ou attouchement sur mineur de moins de 15 ans. Francis Évrard est un pédophile récidiviste. En quarante-cinq ans, l’homme a fait près de quarante années de prison. Et après chacune de ses sorties, il ne s’est jamais écoulé plus de quatre mois avant qu’il n’agresse à nouveau un jeune garçon. Quand il a quitté le centre pénitencier de Caen, en 2007, après avoir purgé une peine de vingt ans, il n’a pas attendu deux mois avant de récidiver. Son passé criminel était bien connu des services judiciaires. Mais il a échappé au suivi dont il devait faire l’objet. Mieux, l’homme est sorti de prison avec une prescription de Viagra en poche ! De quoi lui donner le courage et la force d’enlever et de violer Enis, le 15 août 2007, à Roubaix… Relayée par l’ensemble de la presse, l’affaire a immédiatement soulevé un large tollé en France. Le président de la République lui-même est monté au créneau, annonçant de nouvelles dispositions contre la récidive. C’est ainsi que « l’affaire du petit Enis » a inspiré l’une des réformes judiciaires les plus symboliques de ces dernières années : la loi de 2008, qui institue la rétention de sûreté pour les criminels les plus dangereux.
Première diffusion : 6 octobre 2013
S14 E6 • Les mensonges de Denize Soares
Sur le billet, c’étaient des vacances en famille. Trois semaines au soleil du Brésil. Mais pour Sébastien Brun, un jeune fleuriste de Grenoble, le voyage a tourné à l’aller simple. Il n’est jamais monté à bord de l’avion qui a ramené en France sa compagne, Denize Soares, et leur bébé de huit mois. Commerçant prospère et ambitieux, jeune papa heureux en ménage depuis quatre ans avec une jeune Brésilienne, l’homme a décidé de tout quitter sur un coup de tête ! Sa famille, son magasin et ses amis… Il voulait refaire sa vie au Brésil. C’est ce que Denize a dû expliquer elle-même à ses beaux-parents. Car les Brun lui ont évidemment posé beaucoup de questions. Sébastien ne donnait aucune nouvelle… Denize Soares a tenté de les rassurer : leur fils était tombé sous le charme du pays. Avant d’avouer qu’il avait des ennuis en France. Il était racketté et s’était exilé pour échapper à ses « créanciers ». En plus, il avait le sida et il faisait du trafic d’armes ! Et puis, elle a dû admettre que Sébastien l’avait tout simplement quittée. Elle a même porté plainte contre lui pour abandon de famille. Inquiets et complètement perdus, les parents Brun se décident tout de même à faire le voyage, en avril 2005. Mais, au Brésil, personne ne semble avoir vu Sébastien depuis le mois d’août. Ils préviennent aussitôt la police... qui découvre des mouvements suspects sur le compte bancaire du disparu. Denize s’est largement servie. Elle a même signé de fausses procurations pour solder des contrats d’assurance-vie ! Étrange… Mais la jeune mère de famille explique qu’elle n’a pas eu le choix : elle est sans ressources avec deux enfants !
Première diffusion : 20 octobre 2013
S14 E7 • Luc Amblard et Guy Bordenave - Enterrés vivants
Le 10 mars 2009, les gendarmes enquêtent sur la disparition de Luc Amblard et son compagnon Guy Bordenave. Le couple a disparu depuis trois jours, au grand désarroi de Marie-Laure Bordenave, la soeur de Guy. Luc et Guy, qui s'aimaient depuis quinze ans, menaient une vie tranquille à Couy, dans le Cher. La police suit l'hypothèse d'un crime crapuleux ou homophobe et piste Claude Juillet, l'ex-compagnon de Marie-Laure, et de Christophe Rayé. Trois mois plus tard, les gendarmes exhument les corps de Luc Amblard et Guy Bordenave à proximité de La Charité-sur-Loire, dans la Nièvre. Ils ont été enterrés vivants lors d'une mise en scène sordide où chacun s'est vu mourir, pelletée après pelletée, sous le regard de l?autre. Cette cruauté inouïe marquera à jamais les enquêteurs, les experts et les magistrats qui ont travaillé sur cette affaire.
Première diffusion : 3 novembre 2013
S14 E8 • Jennifer Charron - Rendez-vous avec le diable
Le dimanche 29 avril 2007, un ramasseur de champignons découvre le cadavre d’une femme, dans une forêt de Charente-Maritime. La victime est étendue sur le sol, face contre terre, les mains liées dans le dos par les manches de son chemisier. Le haut de son corps et sa tête sont entièrement calcinés. Impossible de l’identifier ! Grâce à l’autopsie, les gendarmes apprennent seulement qu’il s’agit d’une jeune fille d’une vingtaine d’années. La cause de la mort ne fait aucun doute : une hémorragie cérébrale provoquée par des coups d’une extrême violence. Quelques jours plus tard...
Première diffusion : 17 novembre 2013
S14 E9 • Eric Bruyas - La tuerie de Saint-Andéol
Une colonne de fumée qui s'élève au dessus du lotissement, une explosion et des flammes gigantesques qui dévorent en quelques minutes la maison de la famille Bébien ; le spectacle est effrayant. Quand l'incendie se déclare, le 30 mai 1995, vers 18 heures, ce sont les voisins qui donnent l'alerte. Ce sont aussi les voisins qui s'affolent. A Saint-Andéol-le-Château, une petite ville du Rhône, tout le monde connaît Vincent, Odette et leurs enfants. Samantha, l'ainée de la famille, a quitté la maison depuis quelques années pour se marier, et élever ses trois enfants. Mais ses parents vivent toujours avec son frère et sa petite soeur. Et à cette heure là, tout le monde devrait être rentré ! Alors, que se passe-t-il ? La famille Bebien est-elle chez elle, en proie aux flammes ? Pourquoi ne s'arrache-t-elle pas du brasier ? Quand les pompiers maîtrisent enfin l'incendie, Samantha, qui a rejoint les voisins devant la maison de ses parents, veut encore croire au miracle... Mais un à un, les corps de son père, de sa mère, de son frère et de sa petite soeur sont découverts dans les décombres. Après l'angoisse, c'est maintenant la stupeur qui écrase les habitants de Saint-Andéol-le-Château. Une enquête est ouverte le soir-même. Et le médecin légiste apporte une autre nouvelle abominable : Un proche ? Au village, les langues se délient. Vincent, le fils, fréquentait les supporters les plus "durs" de l'Olympique Lyonnais et il refusait de reconnaître l'enfant de sa petite amie. Aurait-il attiré des ennuis à sa famille ?... A moins, que Samantha n'en sache plus qu'elle ne le dit ? Son attitude surprend tout le monde. Le jour de l'enterrement, elle portait une mini jupe et elle a organisé l'anniversaire de sa fille quelques jours après le quadruple assassinat ! Quant à son mari, Eric Bruyas, lui aussi attire rapidement l'attention des policiers. Quand il contacte l'assureur des Bébien, au lendemain de l'incendie, il a déjà dressé une liste exhaustive de tous leurs biens, bibelots et petites cuillères compris !
Première diffusion : 24 novembre 2013
S14 E10 • Sur la piste de Salaun et Pallatin
Il est 8 h 30, ce 29 juillet 1995, quand un agent du PC de sécurité du Crédit Agricole du Rhône, alerte le commissariat de Thonon-les-Bains : un braquage est en cours dans une agence de la ville ! Il en est certain : il suit le hold-up en direct, grâce au système d'enregistrement qui le relie à toutes les succursales. Il sait qu'il y a deux braqueurs dans la banque ; sans doute, un troisième dehors. Ils sont calmes. Ils ont pris des clients en otages. Des pros ! Les policiers foncent sur place. Un collègue, resté en liaison avec l'agent de sécurité, tente de les prévenir, par radio. Ils sont repérés. Mais il est trop tard ! Un coup de feu crève la vitre de l'agence bancaire. Les policiers ripostent, et reçoivent une rafale d'arme automatique. Au PC de sécurité, l'agent de surveillance n'en croit pas ses oreilles. Il assiste, impuissant, à une véritable scène de guerre. Quand les tirs s'arrêtent, les braqueurs ont pris la fuite. Deux policiers sont blessés. Leur collègue est mort. Il venait d'avoir quarante ans. La PJ prend l'enquête en main. Elle a à faire à des hommes qui avaient bien préparé leur coup. Pour passer par la fenêtre des toilettes, la seule pièce à ne pas disposer de système d'alarme, ils avaient scié ses barreaux, quelques heures plus tôt, et pris soin de replacer la grille en la refixant avec du ruban adhésif du même vert que celui de la banque ! Sur place, les policiers ramassent des douilles en grand nombre et relèvent des traces de sang ; l'un des braqueurs a été blessé. Les témoins ont vu trois ou quatre hommes s'enfuirent à bord d'une Renault 21. Et quand on retrouve la voiture, elle contient encore une perruque, des sandales, des lunettes et l'arme du crime : une Kalachnivov. Il y a aussi un cheveu, sur un appui-tête. Et puis, les policiers disposent d'un élément capital pour confondre, un jour, les hommes qui ont tué l'un de leur confrère : la bande son du hold-up. Beaucoup d'indices, donc. Mais c'est d'un "indic" que va venir la première piste sérieuse. Le coup de Thonon-les-Bains ? C'est "Jésus" qui l'aurait monté, avec un certain "Pierrot". "Jésus", ou Salaün, de son vrai nom, est un homme qui a un casier déjà chargé. Un bagou à la Belmondo, une gueule digne d'un film de Melville, ce "voyou à l'ancienne" est déjà recherché pour un autre braquage dans la Sarthe. La traque commence. Mais quand les enquêteurs mettent enfin la main sur leurs "tueurs de flic", René Salaün, Pierre Pallatin, et Nenad Dzambas, nient farouchement. Et ils ne manquent pas d'arguments : un alibi, une fenêtre trop petite pour leurs épaules, un ADN inconnu, une bande son peu probante... Pour la justice leur compte est bon. Mais des années plus tard, Salaün et les siens crient toujours à l'erreur judiciaire.
Première diffusion : 1 décembre 2013
S14 E11 • Philippe Rivet - L'ambition mortelle
D'abord, il y a eu le bruit. Celui d'un avion supersonique. Et puis, les murs ont tremblé, les vitres ont volé en éclat et la fumée s'est infiltrée partout... Une bombe a explosé au Sicapg, le syndicat chargé des questions d'environnement de la presqu'île de Guérande ! Complètement paniqués, les employés se précipitent à l'extérieur où ils contemplent, sans y croire, la façade en lambeaux. Et ils se comptent... Jacques Leparoux n'est pas là. Ce 24 novembre 2000, le technicien préparait un pot d'adieu dans la salle de réunion ; celle où s'est produite la déflagration ! Ses collègues racontent qu'ils l'ont vu passer quelques minutes plus tôt avec une chaîne hi-fi dans les mains pour fignoler les préparatifs de la fête. Dans la pièce ravagée, les policiers relèvent les débris et les tables déchiquetées. Le corps de la victime a été complètement soufflé. Quant à la chaîne hifi, il n'en reste pas grand chose. La charge explosive se trouvait à l'intérieur. D'après les témoignages, l'appareil avait été livré quelques mois plus tôt au Sicapg et il était resté dans son carton jusqu'à ce que Jacques Leparoux ne décide de le déballer. L'expéditeur est inconnu mais sur le bon de livraison qui accompagnait le colis, le destinataire est clairement mentionné : Christophe Priou ; le maire du Croisic (Loire-Atlantique), une figure montante de la droite locale. Qui peut bien en vouloir à cette personnalité respectée pour sa probité et appréciée de ses concitoyens ? Pour tout indice, les enquêteurs ne disposent que d'un bon Fedex ? qui se révèle être un faux ? et du bidon de bière, rempli d'explosifs, qui avait été dissimulé dans la chaine hifi. Vengeance personnelle ? Acte terroriste ? Toutes les hypothèses sont envisagées. Quelques mois plus tôt, un scandale de fausses factures avait ainsi éclaboussé le Sicapg. Mais il ne concernait pas Christophe Priou... Quant à la piste des indépendantistes bretons, elle ne fait pas long feu. Les policiers tournent en rond, quand, à court d'idées, ils décident de se pencher sur une hypothèse, à priori, peu convaincante : celle d'une mesquine ranc?ur électorale. Une ranc?ur qui ronge un jeune homme prêt à tout pour faire carrière en politique ! Les policiers sont sur le point de résoudre l'affaire du Sicapg. Ils ignorent encore que l'homme n'en est pas à son coup d'essai lorsqu'il s'agit d'éliminer ceux qui se mettent en travers de sa route.
Première diffusion : 15 décembre 2013
S14 E12 • Ulrich Muenstermann - L'homme qui avait peur des femmes
C’est sa mère qui a découvert son corps, un matin de mai 1989. Sylvie Baton avait 24 ans. Elle gisait, à moitié immergée, dans sa baignoire ; les poignets et les chevilles attachés, le visage déformé par les coups. L’étudiante a été violée, frappée et étouffée, dans la maison de gardien qu’elle occupait, à Avallon, avec son petit ami, Carlos. La porte d’entrée n’a pas été fracturée. Mais Carlos a un alibi. Il était au Portugal depuis quelques jours. Et Sylvie, qui était craintive, n’ouvrait pas à des inconnus. Alors, que s’est-il passé durant la nuit qui a précédé la découverte du drame ? Les gendarmes commencent leurs investigations dans l’entourage de l’étudiante, et placent son frère, Marc, dans leur collimateur. Mais il est vite « détrôné » par l’ancien locataire de la maison de gardien. Un homme qui avait gardé une clé et pouvait donc entrer facilement ... Et comme sur la scène de crime, les enquêteurs ont relevé des cheveux qui lui appartiennent, le juge met cet homme en examen pour viol et homicide volontaire. Direction : la prison, où il va rester 19 mois ! Un an et demi de détention provisoire, avant que d’autres experts n’infirment les premières analyses de cheveux et ne l’innocentent ! Pour les enquêteurs, c’est un retour à la case départ... Et le dossier Sylvie Baton va « traîner » pendant près de 18 ans. Jusqu’à ce qu’un cinquième juge d’instruction, ne décide de faire réexaminer des scellés : Une couverture, promise à la destruction, et oubliée dans les caves du Palais de justice. Le labo examine alors toute l’étoffe, fibre par fibre et découvre un ADN. L’empreinte génétique est inconnue du fichier national, mais le juge, qui tente le tout pour le tout, transmet le code à Interpol. Et ça matche ! Loin d’Avallon ! En fait, Sylvie Baton a été victime d’un serial killer...
Première diffusion : 2 mars 2014
S14 E13 • Anne Marie Le Couviour - La mort en héritage
Les gyrophares des pompiers balayent les grands arbres du Moulin de la Chênaie. Son propriétaire, Eugène Le Couviour, vient d'appeler les secours. Sa femme est morte ; tuée par des cambrioleurs. La famille Le Couviour, tout le monde la connaît dans le Morbihan. Eugène a 90 ans. Il a été longtemps élu et il fait partie des grosses fortunes locales. Quand il a revendu son entreprise de lits hospitaliers, en 1991, l'homme a gagné beaucoup d'argent. Alors, le décès brutal de sa femme fait les gros titres de la presse. D'autant qu'Anne-Marie Le Couviour est morte dans de curieuses circonstances. Les cambrioleurs lui ont masqué le visage, avec près de 10 mètres de ruban adhésif ; obstruant ses yeux, mais aussi son nez et sa bouche ! Ses agresseurs ne lui ont laissé aucune chance. Elle s'est asphyxiée. Eugène, qui était aussi chez lui, au moment du cambriolage, ne présente que des ecchymoses et semble avoir été traité avec plus d'égards. Les enquêteurs sont perplexes. Pourquoi les cambrioleurs ont-ils traité aussi différemment les deux époux? Et surtout, pourquoi se sont-ils contentés de quelques bijoux, sans même prendre la peine de fouiller la maison ? C'est un coup de fil anonyme qui corrobore encore leurs intuitions. Il ne s'agit pas d'un simple cambriolage, explique ce mystérieux interlocuteur. Ce vol n'est qu'un leurre pour dissimuler l'assassinat d'Anne-Marie Le Couviour. Et l'homme leur livre un nom... Les gendarmes attrapent le fil, sans imaginer qu'ils vont ainsi "remonter" quatre personnes ! Deux tueurs, un intermédiaire et ... une commanditaire ! C'est une des belles-filles qui aurait fomenté le crime pour préserver l'héritage. Une belle-fille, oui, mais laquelle ? Eugène et Anne-Marie avaient deux fils et une fille, chacun. Des enfants issus d'un premier mariage. Ce qui fait donc cinq belles-filles pour Anne-Marie. Et cinq suspectes pour les gendarmes !... Au fil de l'enquête, c'est finalement, Josiane, l'épouse d'un des fils d'Eugène, qui retient leur attention. Mais cette chrétienne fervente et charitable aurait-elle pu vraiment faire assassiner sa belle-mère ? Lorsque son procès s'ouvre, le 22 mai 2012, l'accusée bénéficie d'un soutien inattendu... celui d'Eugène Le Couviour !.
Première diffusion : 9 mars 2014
S14 E14 • Affaires de femmes
Le 8 février 2003, Monique Lejeune est retrouvée morte par un voisin dans l'allée de sa maison, à Coulogne dans le Pas-de-Calais. Cette quinquagénaire sans histoire a été tuée de cinquante-huit coups de couteau. Seconde épouse de Claude Lejeune, mère de trois garçons nés d'une première union, Monique était devenue le pilier de la famille recomposée qu'elle formait avec son mari, lui-même père de trois grandes filles. Mais un mois plus tard, les enquêteurs découvrent que Monique ne s'entendait pas avec Béatrice Matis, première femme de Claude Lejeune. Le soir du meurtre, cette Calaisienne lui avait rendu visite...
Première diffusion : 16 mars 2014
S14 E15 • La Tuerie de Montfort
C'est un couple de Hollandais qui appelle les gendarmes à l'aide, le 22 mai 1999. Parce qu'ils viennent de découvrir le corps sans vie d'un de leurs amis. Johan Nieuwenhuis est mort, dans une grande bâtisse de Montfort, un petit village du Gers. Il y passait quelques jours avec sa femme, Dorothéa, pour aider son beau-frère et sa belle-soeur à retaper leur maison de vacances. Et maintenant, il git par terre, dans la cuisine, les pieds et les poings ligotés par un ruban adhésif... A leur arrivée, les gendarmes poursuivent la visite de la maison où ils découvrent rapidement le reste de la famille. Marianne Van Hulst, la propriétaire, est étendue sur son lit. Ligotée et égorgée. Sa soeur, Dorothéa, a subi le même sort dans la chambre voisine. Quant à Artie Van Hust, les gendarmes retrouvent son corps, criblé de balles, dans l'atelier qui jouxte la maison. Les victimes, toutes Hollandaises, avaient une cinquantaine d'années. L'enquête commence. Dans la presse, l'affaire devient "la tuerie de Montfort" et entache la douce tranquillité gersoise qu'Etienne Chatiliez célébrait dans "Le bonheur est dans le pré". Les experts, qui passent la scène de crime au peigne fin comprennent que Johan a été torturé à l'arme blanche. Ils ramassent les bourres des cartouches tirées dans la cuisine, relèvent des empreintes digitales sur les lambeaux de ruban adhésif ainsi que la trace d'une semelle. Toutes les cartes bleues des Hollandais ont disparu. Et quelqu'un vide allègrement les comptes bancaires ! Voilà les éléments avec lesquels les gendarmes devront travailler. Dès lors, toutes les hypothèses sont envisagées : du règlement de compte au crime de rôdeur... Les gendarmes traversent même la frontière sur la piste d'un "tueur fou" allemand qui a commis quatre crimes semblables outre Rhin. Avant de se concentrer sur une piste locale. Celle d'un homme qui s'est de lui-même présenté à la gendarmerie, au lendemain de la découverte de la tuerie, pour aider les enquêteurs. Mais encore faut-il prouver qu'il est bien l'auteur de ce carnage ! Et expliquer comment il aurait pu tenir en joue quatre adultes bien portants, tout en les ficelant au ruban adhésif les uns après les autres. Malgré l'accumulation d'éléments à charge, l'homme crie à l'erreur judiciaire, jusque dans le bureau du juge où il s'entaille la gorge pour mieux le convaincre de son innocence ! Quant à ses avocats, deux ténors du barreau, ils remuent ciel et terre pour arracher leur client des griffes de la justice. Devant les micros, Maître Gilbert Collard invoque même l'affaire Omar Raddad ! Après deux procès et une condamnation, la tuerie de Montfort garde ses parts d'ombre et reste l'une des affaires criminelles les plus curieuses de ces quinze dernières années.
Première diffusion : 6 avril 2014
S14 E16 • Arnaud Ghys - Un Homme à abattre
Le samedi 10 juillet 2010, vers 13 heures, Mélanie Fleury se présente à la gendarmerie de l'Aigle, dans l'Orne, car son mari a disparu. Il a quitté leur domicile la veille, aux alentour de 22h30, pour aller boire un verre et il n'a plus donné signe de vie. Selon les déclarations de son épouse, Arnaud Ghys est un bon père de famille et un homme heureux : ils ont récemment acheté une maison sur les hauteurs de l'Aigle et ils attendent leur troisième enfant. Bref, il n'a aucune raison de se volatiliser... Le lendemain, un cousin de Mélanie Fleury aperçoit la voiture d'Arnaud Ghys garée à l'orée d'un petit-bois. A quelques pas, les gendarmes découvrent le corps du disparu. La plaie béante dans son dos ne laisse aucun doute : il a été tué par un tir d'arme à feu entre les deux omoplates. Les enquêteurs se penchent sur la vie de la victime et découvrent que l'homme a déjà eu de sérieux démêlés avec la justice pour des vols et braquages. Il a même fait cinq ans de prison. Ses vieux démons l'auraient-ils rattrapé ? C'est ce que sa femme Mélanie semble suggérer aux enquêteurs : Arnaud avait eu récemment des problèmes dans l'Oise. Et puis un différend concernant la vente d'une de leur voiture. D'ailleurs, ils avaient même été menacés par un inconnu ! Au fil de son audition, la jeune mère finit par confier que la vie avec Arnaud n'était pas toujours rose. D'après elle, son mari s'adonnait régulièrement à la boisson, notamment depuis qu'il était au chômage. Sous l'emprise de l'alcool, il pouvait devenir très violent à son égard. Ce n'est pas tout : Arnaud Ghys était aussi un dragueur invétéré, un habitué des sites de rencontres. Se rendait-il chez une maîtresse le soir de disparition ? Les enquêteurs en sont persuadés : le coupable est bien plus proche qu'il n'y paraît... La suite leur donnera raison car, à la surprise générale, ce sont trois personnes au dessus de tout soupçon qui prendront place dans le box des accusés de la cour d'assises d'Alençon en 2011. Le drame de l'Aigle est devenu celui d'une famille entière dont les membres vont se déchirer. Mais il lève surtout le voile sur une discrète manipulatrice qui a tiré, dans l'ombre, les ficelles du crime.
Première diffusion : 13 avril 2014
S14 E17 • Jean-Etienne Subercaze - Le diabolique
Ce 14 février 1992, il est environ huit heures lorsque les policiers de Bayonne découvrent un antiquaire étendu sur le sol de sa boutique. L'homme a reçu trois balles dont deux tirées à bout portant à l'aide d'un pistolet automatique 7,65. Une arme qui aurait déjà servi à agresser un autre commerçant de la région, le 17 décembre 1991. A l'époque, un individu cagoulé s'était introduit dans le magasin d'un parfumeur et l'avait menacé en lui demandant de l'argent. La victime s'en était sortie avec une jambe brisée. Le malfaiteur avait pris la fuite... Mais faute d'éléments, les deux affaires finissent par être classées. Les enquêteurs sont bien loin d'imaginer qu'ils vont croiser à nouveau la route de l'agresseur de commerçants... Et que c'est une disparition qui les ramènera par hasard sur le dossier, six ans plus tard ! Cette disparition, c'est celle d'une jeune institutrice de 36 ans et de son ami Guy, un brocanteur de 51 ans. Les gendarmes enquêtent sur l'affaire, quand un nouveau cas de "saussiçonnage" et de braquage de commerçants leur est signalé. C'est là que la jonction s'opère petit à petit entre les dossiers. Grâce à la téléphonie et à une femme : une certaine Dorothée Leven... Cette mère de deux enfants a travaillé quelques années à la SCNF. Elle est divorcée, mais toujours très liée à son ex mari : Jean-Etienne Subercaze, un homme autoritaire et charismatique. Ensemble, ils volaient des chéquiers. Un business qui leur aurait rapporté 73 000 euros ! L'une de leurs filles, elle, dérobait des sacs à main sur les plages sous la direction de son père. Quant au gendre, il s'est vite adapté aux écarts avec la loi de sa belle famille ! Obsédé par la richesse et "les bourgeois", Subercaze a en effet embarqué tous les siens dans un périple criminel riche de dizaines de cambriolages et plusieurs séquestrations. En 2001, la cour d'assises des Landes a ajouté trois meurtres à ce palmarès !.
Première diffusion : 27 avril 2014
S14 E18 • La voix de Laurent
Le 14 décembre 1998, une fillette de 12 ans a été violée en rentrant de l'école par un homme qui l'a entraînée dans le cimetière d'Artigues. Les enquêteurs retrouvent une trace d'ADN sur les vêtements de la petite, mais l'empreinte n'est pas répertoriée. L'enquête reste au point mort pendant deux mois. Jusqu'à ce que les gendarmes reçoivent un curieux appel. Au bout du fil, une voix d'homme lance : «Ça va recommencer à la fin du mois !», avant de raccrocher. Un quart d'heure plus tard, l'inconnu rappelle : «Comment elle va, la petite d'Artigues ?». D'une voix mielleuse, et terrifiante de cynisme, l'homme donne des détails que seul le violeur de la fillette peut connaître. Les appels proviennent de cabines téléphoniques. Il dit s'appeler «Laurent». C'est le début d'un jeu de cache-cache entre les enquêteurs et ce violeur en série.
Première diffusion : 11 mai 2014
S14 E19 • Les petites économies de Claude Clément
Il pleut des cordes ce 23 décembre 2004. Les gendarmes ont du mal à trouver leur chemin dans ce coin perdu près de Nailloux (Haute-Garonne). La femme qui les a appelés à l'aide vient de découvrir son père dans une mare de sang. Sur place, c'est un cadavre criblé de balles qui les attend. La victime de 61 ans a été abattue devant chez elle, alors qu'elle rentrait en voiture. Son agresseur ne lui a laissé aucune chance : c'est une exécution pure et simple ! Sur la scène de crime, il reste plusieurs munitions et des douilles éparpillées autour de la voiture. Deux calibres différents ont été utilisés, donc deux armes. Y'avait-il plusieurs tireurs ? En tout cas, le ou les meurtriers sont peu méticuleux puisqu'ils ont laissé un gant noir derrière eux. L'ADN prélevé est inconnu... La section de recherches de Toulouse et la brigade de recherches de Villefranche de Lauraguais décident d'unir leurs efforts. Il faut dire que la victime n'est pas n'importe qui : Christian Labouysse était connu dans toute la région toulousaine car il dirigeait la plus grosse société de gardiennage. C'est lui qui assurait la sécurité des festivals et des plus grandes salles de spectacles. C'était un proche des stars du show-biz ; un ami de Michel Jonasz. Personnalité charismatique, connue des hommes politiques comme des journalistes, il avait même reçu la Légion d'Honneur en 2002. Militaire dans les corps d'élite, il était sous officier chez les parachutistes et moniteur du centre d'entraînement des commandos de Collioure et Mont-Louis. Cet assassinat serait-il lié à d'éventuelles missions secrètes ? Ou bien, s'agit-il plutôt d'un règlement de compte entre entreprises concurrentes ? Christian Labouysse voulait "mettre de l'ordre" dans la profession... Un secteur dans lequel quelques "gros bras" présentent un casier judiciaire déjà bien rempli... Serait-ce là la vengeance d'un de ses anciens salariés ? Les recherches s'activent dans ce sens. Les enquêteurs sont loin d'imaginer que c'est dans la famille qu'il faut chercher la clé de l'énigme. Et que cette piste va les conduire au domicile d'un vieux garçon de Saint-Cyr sur Mer. A des centaines de kilomètres de Toulouse ! Ce drôle de retraité, qui les reçoit en charentaises, fait les poubelles des supermarchés et collectionne les vieilles bouteilles de shampoing. L'homme ne manque pourtant pas d'argent ! Mais il est économe ! Et remâche, depuis des mois, une rancoeur insondable : on lui a volé son trésor !.
Première diffusion : 1 juin 2014
S14 E20 • Guet-apens au haras
Le 30 septembre 2003, Rita Hug Staub, une Suissesse, propriétaire d'un haras près de Fréjus, appelle la police : elle a trouvé son mari mort, roué de coups, sur le sol de leur salle à manger. La veuve, qui ne paraît pas très éprouvée, éveille les soupçons de la police, qui découvre qu'elle allait perdre le haras qu'elle aimait tant dans la procédure de divorce qui venait de débuter. Rita Hug Staub est alors placée en garde-à-vue avec son amie Danièle Addor Kindler, qui lui a fourni un alibi mensonger. Mais lorsque le procès du meurtre de Martin Staub s'ouvre en janvier 2007 à Draguignan, ils sont six dans le box des accusés : trois hommes et trois femmes, que rien ne destinait à la cour d'assises.
Première diffusion : 8 juin 2014