(article disponible sur PETTRI.COM)
Un geek sériephile découvre Game Of Thrones après tout le monde, juste avant l’ultime saison. Récit et analyse.
ATTENTION SPOILERS sur toute la série, évidemment
Dire que je n’avais jamais vu Game Of Thrones avant serait mentir. J’avais commencé au même moment que tout le monde, en suivant les deux premières saisons au rythme de la diffusion originelle. 20 épisodes pour me faire un avis, c’est pas mal quand même. J’avais donc passé une vingtaine d’heures dans une période pas si facile personnellement, devant une série aux multiples défauts d’écriture et de structure. En société, je me faisais donc un malin plaisir d’original, de marginal même, d’adorer détester la série, de troller même, quand au lendemain de la mort de mon homonyme Joffrey, j’avais partagé sur les réseaux : « SPOILER GoT : à la fin du dernier épisode, celui avec un nom chelou meurt. » (ndlr : l’auteur de ces lignes s’appelle Jofrey). Mais grand bien m’en fasse, j’ai de bons amis. Des amis qui n’ont jamais arrêté d’essayer de me convaincre de lui laisser une seconde chance, de me laisser emporter, de passer au moins la saison 3, fin de laquelle est charnière dans le récit au long court de cette série fleuve. Je me suis fait une raison, et en bonne conscience de sériephile, je me suis décidé à regarder Game Of Thrones. Et l’occasion toute trouvée était de la binger juste avant la huitième et ultime saison, puis d’enchaîner avec celle-ci.
La première étape a été cet achat intempestif du coffret 7 saisons en Blu-ray, bradé lors du Black Friday 2018. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’à part une diffusion salle, je n’imagine pas meilleur moyen pour apprécier la série : en FullHD sur un écran plus qu’acceptable, en 5.1, dans le noir, dans le confort de sa maison. Parce que durant mon visionnage qui s’est étalé sur tout de même deux mois, j’ai vu des gens regarder ça sur leur smartphone, dans les transports. Une tannée. Bref. Il aura quand même fallu quelques mois pour me décider à insérer la première galette dans mon lecteur, si bien que le fameux 14 avril, date de le reprise du show sur HBO, approchait à grands pas. Ce n’est donc pas sans une certaine pression, de temps, d’appréhension et de mauvais souvenirs, que je me suis mis le premier épisode, un peu à reculons je dois l’avouer.
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