Itoshi Kimi e par Kujathemas

Points positifs :
• Un casting plutôt bien fourni.
• Une idée avec du potentiel.
• Quelques moments remplis d’émotions.
• La fin réussie et bien mise en scène.
• Les musiques sont super belles…

Points négatifs :
• … malheureusement trop répétitives car basées sur un unique thème arrangé de différentes façons. Le thème chanté qui revient dans chaque épisode devient lassant. Et puis cette manie de couper les musiques sèchement.
• La réalisation est pas terrible.
• Ça insiste beaucoup trop sur la perte de la vue et la deadline qui approche, on nous rabâche sans arrêt avec ça, Azumi se plaint continuellement, dès qu’il y a une scène plus joyeuse ou sympathique, hop on revient sur le sujet. C’est lourd et ça a l’effet inverse de ce qui est recherché.
• Ça ne joue pas très bien. Fujiki a l’air d’être complètement à côté de son perso, Kanno joue assez bien à certains moments mais semble ailleurs à d’autres, le père de Shiki est tellement caricatural que ça en est grotesque…
• Les relations sont ratées. Celle du couple principal est plate, on ne croit pas à leur amour et on y accroche pas. Celle des deux amis de Shiki est complètement sous développée.
• L’histoire aurait pu être intéressante avec un thème comme celui-là (Orange Days qui parle de la surdité avait réussi à construire une histoire très agréable), sauf que là c’est raté. Au final, la maladie est mal contextualisée et on se retrouve avec un banal drama de romance.
• Le scénario est tout ce qu’il y a de plus classique : elle tombe amoureuse d’un mec qui semble être un enfoiré de première (alors que dans le fond il est trop gentil !), lui en a rien à faire et surtout croit qu’en vrai elle a juste pitié de lui, puis elle lui montre sa dévotion et là il se rend compte qu’il l’aime aussi, tada ! Après on a toujours le fameux retour de l’ex, la mère (représentant la famille) qui vient mettre son grain de sel, les phases de « je t’aime moi non plus », le faux retournement de situation nullissime de l’avant dernier épisode… Le tout se déroule sans surprise et avec lenteur.
• Les personnages sont mal écrits. Azumi change complètement par rapport au début (je veux bien que la maladie ait un effet sur sa personnalité, mais quand même), Shiki a un air bien sotte, Shigo et l’autre fille sont inutiles et n’apportent rien… Je suis encore choqué de l’incohérence dans l’écriture du personnage d’Azumi à partir de l’épisode 9.
• Certains points qui semblent un peu gros : elle ne reconnait pas le docteur qui a traité sa mère (sachant que c’est le même hôpital où elle travaille) ? Shiki qui prend aucune nouvelle de son copain de toute la journée ? Azumi qui expose ses photos dans un hangar près du fleuve ? La révélation de l'avant dernier épisode (quand j’ai entendu ça je suis resté bouche bée 5 min tellement ça sort de nulle part !).

Vraiment moyen. Au début, ça se laisse regarder sans retenir particulièrement notre attention (pratique si vous souhaitez faire le ménage en même temps) et puis les épisodes passant, on a juste envie de zapper, que ça se termine. C’est trop classique, trop cliché, trop plat, mal écrit (aussi bien les personnages que le scénario)... On a l’impression que les acteurs ne sont pas dans leur personnage et ça se ressent dans leur alchimie à l’écran. On nous casse les pieds sans arrêt avec la maladie, limite on aurait remplacé « perte de la vue dans 3 mois » par « mort dans 3 mois » que ça aurait été pareil.

4.5/10