Saison 2013

8 épisodes

(6 h 48 min)

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Et si Molière n'était pas l'auteur de ses pièces ?
7.8

S2013 E1 Et si Molière n'était pas l'auteur de ses pièces ?

Dans la mémoire collective, Jean-Baptiste Poquelin, dit « Molière » est le plus grand auteur de théâtre français. Ses pièces sont aujourd’hui encore étudiées dans toutes les écoles. Mais sont-elles vraiment ses pièces ? En 1919, Pierre Louÿs a provoqué un énorme scandale en avançant que l’auteur de ces chefs d’œuvres serait en réalité… Corneille ! La plume de Corneille, le plus grand tragédien de son temps, se cache-t-elle derrière les comédies les plus fameuses du théâtre français ? A la suite de Pierre Louÿs, de nombreux continuateurs ont nourri cette thèse qui a le mérite d’expliquer le « miracle Molière » de 1658. Jean Baptiste Poquelin vient de passer 15 années à sillonner la France avec la troupe de Madeleine Béjart en jouant des farces grotesques. Mais en l’espace de quelques mois, il devient à Paris l’un des hommes les plus en vue du Royaume ! Comédien de Monsieur, le frère du roi Louis XIV, il rédige alors des comédies subtiles et enlevées, considérées comme les plus belles de la littérature française. Or avant de se rendre à Paris où son destin miraculeux l’attendait, Molière est passé par Rouen où pendant six mois, il a vécu à cent mètres seulement du grand Corneille. Retiré depuis 6 ans du monde du théâtre dont il était devenu l’incontournable chef de file, Corneille aurait alors passé un pacte avec Molière : écrire des comédies de mœurs osées que seule la troupe de Molière, protégée par le Roi, pourrait mettre en scène. A cette époque où celui qui rédigeait une pièce n’était pas considéré comme son auteur, elles furent attribuées à Molière. Au début des années 2000, un logiciel informatique qui permet à coup sûr d’identifier le style d’un auteur a attribué une dizaine des pièces les plus fameuses de Molière à Corneille. Un résultat qui confirme les intuitions de Pierre Louÿs et de ses continuateurs.

Première diffusion : 9 janvier 2013

Les Romanov, enquête sur la mort du tsar et de sa famille
6.8

S2013 E2 Les Romanov, enquête sur la mort du tsar et de sa famille

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, à Ekaterinbourg en Russie, le tsar Nicolas II, sa femme Alexandra et leurs cinq enfants sont exécutés par les Bolchéviques dans le sous-sol de la villa qui leur servait de prison. C’est en tout cas la version officielle aujourd’hui admise par la majorité des historiens et affichée par les actuels dirigeants russes. Pourtant, dès le milieu des années 1970, les journalistes britanniques Antony Summers et Tom Mangold avaient présenté des découvertes plus que troublantes sur le sujet. Selon eux, les cinq femmes de la famille impériale auraient survécu grâce à un accord passé entre Lénine et l’empereur Guillaume II, sur fond de négociations de paix. Exfiltrées de Russie, elles auraient continué de vivre dans le plus grand secret. L’ombre d’un doute rouvre le dossier Romanov. A la suite de Summers et Mangold nous nous sommes plongés dans le dossier d’instruction du juge qui, à l’époque, avait été chargé d’établir la vérité officielle. Nous avons exhumé des témoignages capitaux restés alors secrets. Et si Summers et Mangold avaient vu juste ? Difficile, pour autant, de faire la lumière sur une affaire politiquement sensible. Reprenant à son compte les vieilles méthodes soviétiques, le nouveau pouvoir russe continue en effet de « verrouiller » l’information, de protéger certaines archives et de contrôler les expertises médico-légales. En Russie, nous avons rencontré les deux chercheurs qui, dans les années 70, auraient « retrouvé » les restes des Romanov. Des restes qui avaient échappé jusqu’alors à toutes les recherches. Ils nous racontent les conditions rocambolesques de leur découverte. Des conditions qui jettent un sérieux doute sur les conclusions de la commission chargée par le gouvernement russe de clore le dossier. La version officielle a été récemment à nouveau ébranlée par la découverte d’un journal intime écrit de la main d’Olga, la fille ainée du couple impérial et qui renforce l’opinion de tous ceux qui, depuis longtemps, affirment que la tsarine et ses quatre filles ne sont pas mortes assassinées ! De quoi alimenter à jamais l’énigme Romanov.

Première diffusion : 30 janvier 2013

Édouard VIII, agent des nazis
7.6

S2013 E3 Édouard VIII, agent des nazis

1 décembre 1936, 21h30 : le souverain britannique Edouard VIII annonce qu’il quitte le trône, moins d’un an après y avoir accédé. Officiellement, il abdique par amour. Il veut épouser Wallis Simpson, une américaine divorcée qui ne peut accéder à la couronne. En renonçant à son destin royal, Edouard VIII entre dans la légende des amours contrariés. Une légende de conte de fée dont l’histoire a récemment révélé la face cachée. L’Ombre d’un Doute s’est procuré un rapport de 277 pages issues des archives secrètes du FBI. Il contient des révélations fracassantes : Edouard VIII a été poussé à abdiquer pour ses sympathies nazies ! C’est par l’intermédiaire de Wallis Simpson, elle-même maîtresse de l’ambassadeur d’Allemagne Joachim Von Ribbentrop, qu’Edouard VIII a noué ses premiers contacts avec les officiels nazis. Grand admirateur d’Hitler, fasciste convaincu, il était devenu une menace pour la Grande-Bretagne et pour toute l’Europe. En seulement 9 mois de règne il avait déjà réussi à donner à Hitler les coudées franches pour occuper la rive Est du Rhin et commencer son œuvre destructrice. Pire, Edouard VIII n’a jamais vécu son abdication comme une punition. Son renoncement à la couronne ne devait être que temporaire. Le Führer lui avait promis, en cas de victoire, de le remettre sur le trône. Et pour forcer son destin, le Duc de Windsor n’a pas hésité à trahir son propre camp ! Chargé d’inspecter les lignes de défense alliées, il a utilisé sa position privilégiée pour devenir un redoutable espion nazi, révélant à Hitler les faiblesses sur le front des Ardennes pour faciliter l’invasion de la France !

Première diffusion : 6 février 2013

Stalingrad : les héroïnes cachées de l’Armée Rouge
9.2

S2013 E4 Stalingrad : les héroïnes cachées de l’Armée Rouge

Les femmes combattantes de l’armée russe pendant la seconde guerre mondiale : un phénomène militaire quasiment inconnu des occidentaux, voire tabou… Fiction, propagande ou réalité ? La rumeur persistante parle d’un million de jeunes femmes soviétiques qui auraient combattu. La réalité serait plutôt de 520.000 femmes engagées sur le front. L’Ombre d’un doute est parti sur les traces des héroïnes cachées de l’Armée Rouge. Nous sommes allés à l’école de snipeuses de Podolsk, à la maison des officiers d’Engels là où ont été formés les régiments féminins, nous sommes retournés également sur les lieux de mémoire de la bataille de Stalingrad. Nous avons rencontré les dernières survivantes, ces héroïnes cachées, qui nous ont livré leurs souvenirs de combattantes… C’est dans l’aviation que les femmes vont se distinguer de la manière la plus spectaculaire. Devant les pertes catastrophiques de l’armée de l’air soviétique au cours de l’été 41, l’histoire raconte que Marina Raskova obtiendra l’accord de Staline pour composer 3 régiments d’aviation féminins uniques au monde ! Les aviatrices du 588e régiment, formé par la jeune femme, entrèrent dans la légende sous le nom des Sorcières de la nuit. Les Allemands les surnommèrent ainsi car elles volaient vers leurs objectifs en rase-mottes puis au dernier moment, prenaient de l’altitude avant de couper leur moteur et piquer sur leur cible. Lorsque les Allemands entendaient le sifflement caractéristique du vent dans les haubans des biplans, il était déjà trop tard. Le modèle de la femme combattante a été abondamment utilisé par la propagande soviétique pendant la guerre. Leur histoire a aujourd’hui sombré dans l’oubli. Le sort réservé à la postérité de l’aviatrice Lily Litvyak est à ce titre éloquent. Sa disparition au combat le 1er août 1943 ne cache pas en fait une mise à l’écart opportune alors que des rumeurs persistantes laissent entendre qu’elle a survécu, fut prisonnière des Allemands, et aurait fini sa vie dans l’anonymat, certains disent même au Goulag. Nina Raspopova, l'une des sorcières de la nuit, aurait reconnu Lily Litvyak dans une émission suisse retransmise en Russie à l’occasion du 55e anniversaire de la victoire. Elle était présentée comme une femme d'origine russe, ayant 3 enfants, ancienne pilote de guerre soviétique, 2 fois blessée aux combats, vivant désormais loin de sa Patrie. Depuis le mystère plane en Russie…

Première diffusion : 13 mars 2013

Le Louvre, palais du pouvoir

S2013 E5 Le Louvre, palais du pouvoir

Depuis plus de 800 ans, le Louvre, le plus grand des palais d’Europe, est le témoin actif de l’Histoire de France. En 12 journées incontournables, l’Ombre d’un doute dévoile l’épopée prodigieuse de cet illustre musée qui fut forteresse imprenable, palais des Rois de France et même siège du pouvoir impérial. Une histoire inattendue qui nous révèle les secrets étonnants de ses murs, bâtis, transformés, pillés et détruits au grès des grands évènements et des exigences de chaque époque. Dès la Renaissance, en 1527, François Ier s’y installa définitivement avec sa cour. La redoutable forteresse médiévale prit des allures de palais résidentiel et le Louvre devint le lieu du pouvoir. Désormais, c’est ici que les grandes décisions devaient se prendre, parfois dans le plus grand secret comme pour le terrible massacre de la Saint Barthélémy le 24 août 1572 ou l’assassinat de Concino Concini le 24 avril 1617. Qui a pris ces décisions tragiques ? Autant de mystères enfouis dans les enceintes du palais. Un palais qui témoigne encore des fastes du règne de Louis XIV, organisateur de la plus somptueuse des fêtes, le grand Carrousel de 1662. Dans le prolongement du Palais du Louvre, le palais des Tuileries fut le témoin majeur des grands bouleversements de la révolution, de l’incroyable scénario de la fuite de Varennes à la chute épique de Robespierre en passant par la fin de la monarchie. C’est entre le Louvre et les Tuileries que la veille de son sacre, Napoléon Bonaparte dut épouser religieusement Joséphine sous la contrainte du pape ! Et un demi-siècle plus tard, c’est au cours d’un de ses célèbres bals que Napoléon III rencontra sa future maîtresse, la sulfureuse Comtesse de Castiglione, une espionne italienne. Aujourd’hui, le palais des Tuileries n’existe plus, détruit par l’incendie de la Commune de Paris avant d’être rasé par une IIIè République qui ne supportait plus ce symbole honni de l’Empire. Quant au Louvre, devenu le musée le plus fréquenté au monde, il fut le théâtre de l’épisode rocambolesque du vol de la Joconde en 1911, avant que l’action héroïque de Jacques Jaujard, directeur des musées nationaux sous l’occupation, ne préserve ses formidables trésors des pillages nazis.

Première diffusion : 25 mars 2013

Venise, la cité des mystères
7.1

S2013 E6 Venise, la cité des mystères

Bien loin de ses gondoles et autres clichés touristiques, c’est une Venise plus profonde et troublante que « L’ombre d’un doute » propose de découvrir. Nous avons tendance à l’oublier, mais cet îlot a été pendant plusieurs siècles le centre du monde. Une domination acquise au prix d’exploits, de luttes et de sacrifices. Mais aussi d’excès, de vices et de malversations. « L’ombre d’un doute » a mené l’enquête pour dévoiler les secrets et les personnages qui ont façonné la légende de la Sérénissime. Au 9ème siècle, Venise construit sa légende en volant les reliques de Saint-Marc l’évangéliste aux Egyptiens et en bâtissant une basilique à sa gloire. Devenue une capitale chrétienne, elle va pourtant détourner la 4ème croisade dans l’unique but de s’enrichir. Les ambitions mercantiles de la cité sont insatiables. Un homme incarne cet esprit de conquête et d’entreprise, c’est Marco Polo. Mais si le plus célèbre des vénitiens était un imposteur comme l’affirment certains historiens ? Mais dès 1574 et malgré le faste déployé lors de la visite du futur roi de France Henri III, le déclin de la cité s’annonce. Venise au bord de la faillite, tire profit de la communauté juive qu’elle taxe et crée le premier ghetto juif de l’histoire. Déchue, Venise se noie dans un tourbillon de plaisirs dans lequel le brillant abbé de Bernis, ambassadeur de France et proche de la marquise de Pompadour, et Casanova se délectent. Casanova, dont l’évasion de prison a fait sa renommée. Mais si le célèbre libertin n’était qu’un affabulateur ? Après un millénaire d’indépendance, l’entrée de Napoléon en 1797 dans la lagune ouvre près d’un siècle d’occupation et la chute définitive de la république. Napoléon, un personnage qui divise les vénitiens. Bienfaiteur pour certains, ange noir pour d’autres. Malgré cela, Venise séduit toujours. Musset et Sand y vivent une idylle romantique avant qu’elle ne tourne au vaudeville cauchemardesque. Et la présence de l’aristocratie européenne et des plus grands artistes du début du 20ème siècle, font de Venise « The place to be ». Mais au gré de ses multiples péripéties, de l’acqua alta à l’incendie de La Fenice en 1996, Venise renaît toujours de ses cendres. Maudite, Venise est aussi éternelle. Nous ferons revivre ces plus de mille ans d’histoire grâce, entre autre, à des reconstitution 3D, grâce aux plus grands spécialistes, grâce à des documents inédits à la télévision comme la chronique de la 4ème croisade de Villehardouin, le testament de Marco Polo, le décret de la création du ghetto juif, le manuscrit des Mémoires de Casanova, la correspondance entre Sand et Musset ou encore la partition originale de La Traviatta de Verdi… Autant de documents qui permettront de découvrir Venise, la cité mystérieuse.

Première diffusion : 27 mai 2013

Bordeaux, histoires de châteaux

S2013 E7 Bordeaux, histoires de châteaux

L'animateur, qui se présente comme un historien commentateur, part à la découverte de Bordeaux et de sa région. A travers les petites histoires et les personnages marquants, il évoque la construction du mythe des grands châteaux du Médoc. Ainsi, le mariage d'Aliénor d'Aquitaine, en 1152, avec Henri Plantagenêt, futur roi d'Angleterre, marque le début du rayonnement international des vins de Bordeaux, qui commencent à être exportés vers la Grande-Bretagne. Nombreux furent ensuite les épisodes historiques et romanesques liés aux domaines viticoles prestigieux de la région, à l'image de la bataille de Castillon, en 1453, qui, en mettant fin à la guerre de Cent Ans, rouvrit les ventes de vins de Bordeaux à l'étranger.

Première diffusion : 2 octobre 2013

Fontainebleau, la demeure des rois
7.3

S2013 E8 Fontainebleau, la demeure des rois

Fontainebleau a été l’une des résidences préférées des plus grands souverains français : Philippe Le Bel, François Ier, Napoléon… Terrain de prédilection pour la chasse, symbole de puissance et de gloire pour les uns, refuge et havre de paix pour les autres, Fontainebleau fut aussi un lieu discret où se tramèrent certaines des décisions les plus délicates de notre histoire, certains de ses plans les plus secrets. Grâce aux témoignages des plus grands spécialistes, à des documents inédits exceptionnellement sortis des Archives Nationales et à des images 3D du château. « L’ombre d’un doute » fait revivre les moments forts du château de Fontainebleau, à travers 8 dates-clés. Franck Ferrand nous raconte le mystère qui entoure la fin en 1314 du premier roi né et mort au château de Fontainebleau, Philippe Le Bel. Il nous dit comment en 1539, François 1er s’est vengé de sa détention par Charles Quint quelques années plus tôt. Pourquoi le célèbre sculpteur Cellini a subi les foudres de la machiavélique duchesse d’Etampes en 1545. Il nous fait aussi découvrir le meurtre commandité en 1657 par la Reine Christine de Suède sur l’un de ses favoris alors qu’elle résidait au château. Il fait revivre les coulisses du « casting » de la future épouse de Louis XV, une princesse polonaise Marie Leszczynska en 1725. Franck Ferrand nous relate aussi comment en 1752 une jeune femme a mis en péril le règne de la puissante marquise de Pompadour, le rocambolesque kidnapping en 1809 du pape Pie VII par Napoléon et l’étonnante tentative de suicide de l’empereur dans sa chambre du château de Fontainebleau en 1814.

Première diffusion : 27 novembre 2013