Max et compagnie par Jonathan_Suissa
Je me souviens de... La chanson titre, Max et compagnie, dont la mélodie m'épatait par sa rondeur : une vraie merveille (on se console comme on peut de l'absence de la catégorie Musique – nan j'déconne c'est le premier souvenir que j'en ai). Mais aussi, surtout, et tout comme pour « Juliette je t'aime », c'est son romantisme qui m'a le plus marqué. Je n'ai aucun souvenir précis, sinon d'une fille aux cheveux longs très noirs (tout comme dans « Juliette je t'aime ») et de l'amour du personnage pour cette dernière. Un amour pur, patient, délicat... excessif, maladif, hyperbolique et qu'on sait bien sûr n'être que virtuellement réciproque : l'héroïne aurait pu ne pas être un dessin animé (littéralement), mais être filmée, ou un personnage de roman, elle n'en aurait pas moins été que la représentation temporaire d'une fille qui dit « je t'aime aussi ». Et même une vraie brune qui s'appellerait Juliette et dirait « je t'aime aussi » ne constituerait qu'un moment, une parenthèse dans le continuum romantique : cet amour est trop pur, trop désespéré... Je pense qu'il n'y a que la tragédie pour en éteindre les flammes : la tragédie qu'est la vie (vieillesse, travail, aléas, maladies...) peut venir éteindre les vélléités romantiques. Car ce n'est qu'en partageant une si puissante révélation qu'on peut approcher l'idéal fusionnel romantique.
C'est là qu'en sont mes recherches sur la question, à ce jour...