Ils disent que les gens peuvent changer, mais... Est-ce vrai ? S'ils décident qu'ils veulent voler, obtiennent-ils des ailes ? Je ne le crois pas. Vous n'êtes pas obligé de changer vous-même, mais comment vous faites les choses. Vous devez créer un moyen de voler alors que vous êtes toujours le même.
– Sora
No Game No Life est un bon Isekai. J'ai regardé entièrement l'animé en VOSTFR mais je n'ai pas lu le light novel. J'ai découvert No Game No Life lorsque mon ami me l'avait conseillé de le regarder en fin d'année 2016.
L'histoire est qu'il y a un frère et sœur NEET, appelé Sora et Shiro, qui vivent coupées du monde en restant cloîtrés chez eux, refusant toute communication. Le cas des deux protagonistes, leur condition vient de leur vision du monde réel, qui se résume à jouer des jeux.
Ensemble, ils forment un duo de joueurs invaincus, véritable légende urbaine. Un jour, un garçon se qualifiant de “Dieu” les appelle dans un monde fantastique, où il a interdit toute forme de violence entre les 16 races différentes y vivent (également appelé les Exceed). À la place, toute décision ou conflit est réglé par le jeu. Les deux adolescents y sont convoqués car ils pourraient bien être les sauveurs de l'humanité, la race Imanity qui, classée dernière parmi les 16 races, se retrouve confinée dans leur seule et unique cité restante. Pendant leur quête à sauver l'Imanity, ils rencontrent Stephanie Dola : reconnue comme la petite fille de l'ancien roi considéré comme fou, Jibril : une Flügel qui est l'une des races les plus puissantes et Kurami Zell : une ancienne ennemie devenue une alliée.
Avant d'argumenter, une question se pose : comment No Game No Life nous permet d'avoir confiance en nous ?
Eh bien, de manière générale, je trouve que cet animé est réussi. J'aime beaucoup l'ajout de plusieurs races et de mythologies en une seule animé (Old Deus, Phantasma, Elemental, Dragonia, Gigant, Flügel (des Anges), Elfe, Dwarf (des Nains), Ex-machina, Demonia, Dhampir (des Vampires), Werebeast (des Hommes-Bêtes), Seiren (des Sirènes) et Imanity), ce qui rend l'histoire cohérent et intéressant. Les thématiques sont aussi sérieux et nous fait réfléchir sur ces sujets comme les problèmes d'intégration de la société au Japon (d'où les hikikomori), l'opposition et la frontière du monde réel et le monde virtuel qui est au cœur de l'animé.
Les deux personnages principaux Sora et Shiro sont attachants, bien que pour beaucoup disent que leur relation met en avant l'aspect incestueux. Je pense que leur relation est très subtil et plus complexe que ça.
Ils forment le duo le plus ambigüe et le plus complémentaire. Rare sont les animés où les personnages principaux s'entendent tellement bien ensemble et qu'il n'y a pas de rivalité entre eux. Sora ne peut pas avancer sans Shiro et vice-versa. Elle est d'ailleurs atteinte du Brother Complex tellement elle a besoin de son grand frère pour être à l'aise. La légende urbain vaut bien ce surnom au duo puisqu'ils vont gagner des parties et décident de devenir Dieu de Disboard.
L'animation et le chara-design sont plaisants et agréables à regarder. De plus, les couleurs sont vives, dominée par le rose. Au niveau de la bande-son, j'adore l'opening qui est hyper entraînant ! J'aime bien la mélodie de l'ending. L'OST correspond bien à l'ambiance de l'animé. Bref, cet animé est plaisant dans genre.