Chaque saison de Slow Horses fut un plaisir à regarder et cette saison 4 ne fait pas exception. Cette dernière, à l’instar des précédentes, joue l'équilibre entre le suspense, l’espionnage, l’action, l’humour noir, le tout saupoudré de personnages savoureux et d'un scénario captivant.
La saison 4 adapte le quatrième roman de la série Slough House de Mick Herron, titré Spook Street.
Les enjeux de cette saison sont personnels et professionnels pour plusieurs protagonistes de la série.
Notamment pour River Cartwright, dont le grand-père, ancien haut cadre du MI5 montre des signes de démence et cache un très vieux secret qui refait surface aujourd’hui à travers des assassinats ciblés et un attentat en plein cœur de Londres.
Gary Oldman est (toujours) impérial dans le personnage de Jackson Lamb, ce dernier continue de dominer chacune de ses scènes avec son cynisme mordant. Jack Lowden, Kristin Scott Thomas et Jonathan Pryce sont parfaits dans leurs rôles, comme l’ensemble du casting d’ailleurs dont chaque personnage s’enrichit au fil des saisons.
À l’image des autres saisons, celle-ci introduit de nouveaux personnages intrigants (Hugo Weaving notamment) et un scénario captivant.
La saison se distingue par son rythme serré, intense et sans longueur. À voir absolument (sur Apple TV).