Le titre the devil's hour n'ayant rien à voir avec le diable voilà la raison de mon titre...
J'écris cette amorce de critique car personne n'a encore noté ni écrit à son sujet, afin de donner envie je l'espère à ceux qui me liront.
Lucy Chambers est assistante sociale, elle vit avec son fils, un enfant sans aucune émotion ni envie. Divorcée du père de son fils, elle maintient pourtant de temps en temps une relation nocturne avec lui pour se réconforter.
Lucy fait des cauchemars qui la réveillent systématiquement à 3h33 du matin.
Entre les soucis causés par son fils de 8 ans, sa mère diagnostiquée schizophrène et les visions qui la perturbent, elle s'emploie à garder le contrôle de la situation avec toute sa bonne volonté.
Elle a, de plus, des flashs, des visions partielles ou photographiques, de personnes, de scènes inquiétantes, souvent liés à son travail, c'est à dire aux personnes et aux enfants qu'elle doit protèger.
Mais contrairement à Patricia Arquette dans Médium, elle n'exploite pas ce phénomène à son profit, cherchant plutôt à l'ignorer, le dissimuler.
Voilà pour l'histoire sans en dévoiler plus et risquer de divulgacher.
Cette série anglaise est une réussite totale, tant scénario, mise en scène et interprétation sont parfaits.
Décidément ils sont forts ces anglais !
L'histoire nous happe dès le premier épisode et nous maintiens dans un suspense qui ne retombe pas jusqu'à la fin.
Entre interrogations et rebondissements on découvrira pourquoi la vie de Lucy et de son fils est si particulière.
Difficile d'en dire plus sans spoiler, mais une chose est sûre la fin de la série est aussi brillante que l'ensemble.
Avec un zeste d Inception, un soupçon de Médium et une dose de Servant la série de Night Shyamalan (que je vous recommande si vous ne l'avez pas vue).
Je ne vois pas pourquoi elle est classée dans la catégorie horreur, fantastique à la rigueur mais pas horreur.