Mirai Nikki ou le journal du futur est un anime riche en rebondissements et en histoires d'adolescents libidineux.
Amano Yukiteru (Yuki), un énième adolescent à la vie banale et ce qu'il y a de plus tranquille se retrouve embarqué par une loli (?) envoyée par Deus ex Machina (si si) dans un jeu de vie ou de mort au bout duquel la victoire lui permettrait d'hériter du rang de Dieu. Il a 11 concurrents, les uns plus barges, étranges, hallucinants... que les autres, on prend un plaisir malsain à découvrir ces phénomènes pas sérieux pour deux sous au fil des épisodes. Mais LE personnage de cette série reste quand-même Gasai Yuno, une jeune fille adorable (tout à fait !) aux cheveux roses (critère d'adorabilité sans failles) et follement amoureuse du héros, bien qu'elle fasse également partie des joueurs, elle n'a de yeux que pour YUKIIII et le « protège »... toujours.
Envie de mettre votre cerveau sur OFF (parce que sinon les incohérences risqueraient de vous déstabiliser) et vous détendre un bon coup ? Cette série est pour vous.
On passe de la terroriste en déguisement sweet-loli qui menace d'exploser un lycée avec des missiles qui décollent de sous sa jupe à la gamine de 13 ans, qui représente à elle seule toutes les références en matière de stalkerisme. Des personnages les uns plus particuliers que les autres et qui font l'essence même de la série, qui disons le franchement, n'a ni queue ni tête et n'aspire pas à en avoir.
On suit avec perplexité la chaîne d'apparition des "concurrents" et on se surprend (ou pas) à admirer Yuno qui arrive à les évincer avec moult méthodes.
Il y a certains épisodes vers le milieu de la série qui pourraient vous décourager par le côté hautement wtfesque, mais il ne faut pas. Car vous passerez ainsi à côté d'une des rares séries à la fois passionnante, mettant en place des stratégies (certes peu crédibles mais) surprenantes à chaque fois (mais il est fou lui !) et des personnages valant vraiment le coup.
Musicalement, je retiens principalement le premier opening qui était franchement cool, "saa eins zwei dreil kasanariau, saa eins zwei dreil shi wo kawashite"
Enfin, une série que je recommande vraiment, même s'il y autant de chances d'adorer que de détester, tout est question d'adhérer au délire ou pas.