Les meilleurs albums de 2005 selon Evanizblurk

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Moins direct "in your face" qu'un Blackwater Park. Les trois premiers titres, à la fois plus extrêmes et complexes, ont plus de mal à m'accrocher mais c'est en bonne voie, et la suite de l'album me plaît beaucoup, il y a pas mal de subtilités à creuser semble-t-il.

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Side project d'Arjen Lucassen (Ayreon) mettant en avant la mexicaine Marcela Bovio (découverte suite à son casting pour l'album "The Human Equation"), on sent ici l'influence du maître mais également la forte personnalité de Marcela qui font de cet album quelque chose d'assez unique. De loin, ça ressemblerait presque à un groupe "gothique" un peu cliché, mais en y prêtant plus attention, la qualité de la composition, le talent des musiciens et surtout la voix envoûtante de Marcela réhaussent largement le niveau. Une belle petite pépite !

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Groupe découvert bien après la sortie de cet album (période 'Love, Fear and the Time Machine'), j'ai pu découvrir par la suite leurs débuts déjà très prometteurs, mais aussi à la fois plus énervés et plus progs, et ça me plait pour ça !

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'Deadwing' poursuit le dernier arc de la carrière de Porcupine Tree, initié avec 'In Absentia', davantage orienté metal. Comme avec son prédécesseur, ça fonctionne bien, démontrant encore le talent touche-à-tout de Steven Wilson, et on a également le droit à quelques titres longs qui nous permettent de constater qu'il ne renie pas ses racines prog. L'album est efficace et réussi.

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After Forever nous livre un album beaucoup plus varié que le précédent (l'absence de concept aidant) et s'affirme dans sa nouvelle direction plus électro. Floor Jansen est au meilleur de sa forme et nous surprend encore ('Come', 'Free of doubt', 'Forever'), certains titres sont heavy et efficaces ('Face your demons'), d'autres plus progressifs dans leur approche ('Only everything', 'Forever'). Le tout forme un album plutôt réussi, mis de côté certains titres plus conventionnels ('Boundaries are open', 'Being everyone', ou encore la ballade 'Strong').

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Le second album d'Epica, dans la continuité du premier, commence à sonner un peu daté, mais grade un certain charme. Il contient certains des titres les plus emblématiques du groupe ('The last crusade', 'Quietus' et le titre éponyme encore souvent joué en fin de concert par le groupe). C'est toujours un plaisir à écouter, la qualité des compositions est bien là.

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J'ai souvent du mal à appréhender les albums de DT dans leur globalité et celui-là ne déroge pas à la règle. Mais c'est un album intéressant, avec parfois des sonorités rappelant Muse – ce qui est assez surprenant, mais aussi une intro très floydienne sur le titre éponyme. Mais l'album n'échappe pas aux moments too-much, trop démonstratifs voir un peu foufous et sans émotions qui caractérise le groupe et que j'apprécie moins.

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J'aime beaucoup l'ambiance folklorique et maritime de cet album, ça le rend assez reposant. Ce n'est pas le plus gros son du groupe mais c'est plutôt agréable, en plus de rester pour moi l'un de leurs albums les plus emblématiques.

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L'album qui fit rencontrer le succès à Kamelot est effectivement efficace et entérine leur style encore un peu balbutiant dans les sorties précédentes. Il fait partie de la poignée d'albums du groupe que j'ai beaucoup écouté (et apprécié) à une période, lorsque je les ai découverts, et j'en garde aujourd'hui encore des difficultés à les distinguer et à les classer.

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Album dans la parfaite continuité des précédents, représentatif de la période avec Lisa, qui comme je le disais dans mon top 2004, est ma période préférée du groupe car ayant à mon sens le plus une personnalité propre. On note ici une petite pointe d'épique en plus qui aurait pu laisser présager des suites des aventures musicales du groupe, mais qui ici fait son petit effet.

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Initialement projet de comédie musicale composé de plusieurs chanteurs, Krypteria s'est muté en groupe avec l'arrivée de Ji-In Cho au chant. "In Medias Res" est donc le premier album officiel de Krypteria en tant que tel, et marque très clairement la transition entre le projet d'origine et le groupe de metal qu'il deviendra. On garde donc ici un style plutôt pop-rock avec présence de chœurs, proche de la comédie musicale mais avec la structure d'un album classique et la voie seule de Ji-In. L'ensemble est plutôt agréable à écouter, original et réussi, malgré une relative répétitivité au sein de différents titres.

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Kells fait partie de ces petits groupes "female-fronted" français que j'ai apprécié découvrir à une époque. Sans être renversant, parfois même un peu cliché (il faut aussi se faire aux textes en français, caractéristique peu habituelle dans ce genre), l'album n'en reste pas moins mélodique et plutôt sympathique.

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Souvent mésestimé, voire même oublié par les fans, cet album est pourtant une originalité de la carrière du groupe puisqu'il signe là une OST à dominante instrumentale pour le film néerlandais "Joyride". La musique du groupe a depuis leurs débuts ce côté symphonique et épique avec d'indéniables qualités de composition, les différentes intros instrumentales de leurs albums sont d'ailleurs plutôt réussies, alors pourquoi pas ? Je trouve personnellement que le groupe s'en sort pas si mal dans cet exercice avec cette BO qui n'aurait pas juré dans un film d'heroic-fantasy, avec des thèmes récurrents plutôt plaisants (reste à voir si cela colle bien au film qui semble plutôt être un thriller un peu kitsch).

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Il s'agit à priori d'une réédition/compilation de la comédie musicale ou opéra-rock "Krypteria" sortie en 2003 et composée par les membres fondateurs du groupe éponyme. A ce titre, il n'est pas considéré comme un album officiel du groupe par ces derniers. Je n'ai pas écouté la comédie musicale originale mais au vu des tracklists, on a ici plutôt une compilation regroupant les chansons au format "standard" et excluant les pistes plus courtes (interludes, pistes parlées, je ne le sais…), ce qui permet, j'imagine, de se faire une idée du matériel d'origine sous une forme plus classique. En tout cas l'album est sympathique et assez original, aux sonorités pop-rock éloignées de ce vers quoi le groupe se dirigera par la suite mais avec tout de même leur "patte" qui se ressent.

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Pour les 10 ans de son album culte, Alanis fait un joli cadeau à ses fans en sortant une nouvelle version entièrement réenregistrée en acoustique. Sympathique, même si on gardera une préférence pour l'original.

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A réécouter.

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