Les meilleurs albums de 2016 selon Nushku

Annotation :

Trop abstrait — à réécouter une nuit d'insomnie.

Au demeurant, la plus belle cover de la saison, cet œil qu'on dirait scaphandre de cosmonaute devant Saturne.

(EDIT : Voila et +1.5, presque un +2. Demeure que je préfère toujours la cohérence du cycle de vie (et de mort) d'une étoile. L'histoire ici se fait un peu plus confuse ; décollage, explosions, ???. des histoires à la Interstellar bien sûr.)

Annotation :

L'album souffre un peu de son ouverture sur le morceau éponyme, long et puissant. Or le reste ne semble qu'en être le morcellement, l'éparpillement et la dérive. On ramasse les morceaux.

Annotation :

Comme cette folk que j'écoutais vers 2006. Jason Molina, Bill Callahan/Smog, etc.

Annotation :

Trop abstrait — à réécouter une nuit d'insomnie.

EDIT : Voila, pour ce genre d'album j'ai besoin de m'y plonger sans rien faire d'autre, allongé, les yeux fermés et le connaître par cœur pour anticiper les variations, les ruptures, le tressaillement. Commencer d'imaginer des clips psychédéliques, des animations à la Yuasa qui se déplient sous les paupières dans mon petit kaléidoscope personnel. L'album reste néanmoins un peu trop décousu à mon goût.

Annotation :

'Sweet-faced ones with nothing left inside... that we all can-...

Annotation :

Velours noir.

A quand l'album en duet avec Nick ? [edit: bon ben jamais...]

Annotation :

★

"À qui donc le grand ciel sombre
Jette-t-il ses astres d'or ?
Pluie éclatante de l'ombre,
Ils tombent...? — Encor ! encor !"

Annotation :

Olafur et Nils toujours cotonneux mais pas mous et les deux font la paire comme dans une évidence. Ce petit bout est arraché à un projet déjà plus ancien, si je ne me trompe pas.

Annotation :

Le genre d'album où le tout n'est pas plus que la somme des parties.

Je mettrais des 7 et des 8 aux morceaux alors je le place haut.

Il manque clairement deux-trois morceaux plus pêchus et plus longs pour lui donner une colonne vertébrale, là ça s'affaisse. Bien sûr, la mort du fiston mais il devait bien avoir, derrière toute cette tristesse, un peu de colère, de révolte ? (Nick a toujours été doué en ballades endiablées et fiévreuses)

Annotation :

Comme la cover à l'aquarelle tremblotante, faussement délicate, du dernier James Blake, celle de Kindly Now annonce la couleur : on barbouille du fleur de rose un peu partout sur les faux airs de Vincent Gallo fragile du triste hère Henson et ça n'est même pas encore sec, sagouin ! ça suinte, ça dégouline.

Annotation :

Sans Panda nasillard ça va beaucoup mieux — même si manque un ice bear. On se place loin de l'hystérie grand-guignolesque et stridente à la joie mal placée de Painting With. Suavité et tendresse.

Annotation :

Arvo Part (variations), once again.

Annotation :

Des gros airs de déjà-entendu dans les cotonnades proto-hivernales : du Arvo Pärt, du Philip Glass, un zeste de Yann Tiersen, des deux nordiques d'au-dessus mais ça n'est jamais déplaisant, tout au contraire. Nous sommes en neiges connues !

Annotation :

Dilué comme l'aquarelle de la cover, ça a son petit charme, ça semble facile, cheesy, on voudrait en faire soi-même en croyant pouvoir le faire et ça lasse vite.

Annotation :

Tut tut tut bip bip tututut.

Annotation :

boum boum tss tsss tchak

Annotation :

Colin Stetson sous xanax.