Les meilleurs albums de Spirou selon Arthur Debussy

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Un magnifique album, très cinématographique, notamment avec ces plans sous marins, tantôt chatoyants tantôt angoissants.

C'est l'un des albums de la série les plus accomplis, pour une fois le récit se tient de bout en bout sans qu'on en sente les jointures. Franquin se permet même un amusant épilogue, comme pour mieux signer cet album qui figure parmi ses meilleures oeuvres.

Ce n'est pas l'un des Spirou les plus drôles ou les plus originaux, mais il est maîtrisé de A à Z et sonne comme un tour de force pour Franquin.

Et puis, cerise sur le gâteau, le Marsupilami y est encore une fois attendrissant au possible... mais est tout sauf un animal sans défense :-).

Pour finir, ce qui mettra tout le monde d'accord, c'est le dessin de Franquin, une fois de plus magistral, avec une superbe mise en couleurs. Bref, que du bon pour un grand et bel album.

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Je ne suis pas des plus objectifs, le Marsupilami étant l'un de mes animaux de fiction préférés. Pour autant, Franquin signe là l'une de ses meilleures BD : un festival de gags et de tendresse pour notre Marsupilami, ou plutôt son cousin palombien. Le tout, mis en scène sous la forme d'un reportage, qui ménage là aussi des scènes très drôles.

Sinon, la BD est en fait composée de deux histoires : la principale sur le Marsupilami, la seconde sur une sorte d'enquête policière. Je dois dire qu'il s'agit d'une des meilleures histoires « complémentaires » de Franquin. Sans être un sommet du genre, c'est une histoire avec beaucoup de charme : de l'humour toujours, du rythme et de l'action, et un dessin d'une grande élégance.

Au total, voici donc pour moi l'un des meilleurs albums de la série. Une BD presque culte.

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Excellent album, très amusant. J'avais oublié que c'est ici que le Marsupilami apparaît pour la première fois. Une séquence fort sympathique, à l'image de cet animal très attachant :-).

Le dessin de Franquin est un vrai régal, mis en valeur par de magnifiques couleurs. La BD ça avait quand même de la gueule à l'époque, et surtout beaucoup de charme.

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La première vraie aventure des Spirou et Fantasio « modernes », tels que nous les connaissons dessinés par Franquin. C'est aussi avec cette BD que l'univers de la série se met en place, avec deux personnages principaux qui apparaissent pour la première fois : le Comte de Champignac et le maire.

Bien que structurée en gaufriers de vignettes quasiment égales, Franquin, par son talent au découpage et au dessin, rend cette BD très vivante. Il y injecte une bonne dose de fantaisie, mais bien gérée, avec une grosse louche d'un humour qui fait tout le temps mouche.

Il faut dire que cette BD à beaucoup de charme, avec une esthétique léchée, l'air de rien, des personnages attachants et beaucoup de moments drôles. En somme, une BD irrésistible.

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La première partie est à se rouler par terre, elle figure dans ce que Franquin a fait de plus drôle, avec en vedette le Marsupilami, animal terriblement attachant et fantasque par excellence, ainsi que Spip, qui n'est pas en reste non plus. La deuxième partie est réussie également, dans ce pays ruritanien qu'est le Bretzelburg. Franquin s'en donne à cœur joie avec ce langage proche de l'allemand et cette parodie d'état guerrier. Un très bon album, l'un des meilleurs de la série.

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Kodo le Tyran et Des haricots partout sont les albums de Spirou les plus aboutis parmi ceux réalisés par Founier. C'est clairement un diptyque très ambitieux, d'ailleurs à l'origine cette histoire était censée se dérouler sur davantage d'albums, mais un conflit a éclaté entre Dupuis et Fournier, et ce dernier a été remercié. Dommage, quand on voit qu'il avait atteint une pleine maîtrise de son art, aussi bien du point de vue du dessin (Spirou est enfin bien dessiné) que du scénario, mixant harmonieusement aventure, géopolitique, humanisme et humour, avec un excellent découpage.

Kodo le Tyran est une BD très solide, qui nous plonge dans une dictature asiatique imaginaire, mais qui reprend beaucoup d'éléments historiques et politiques réels. Fournier parvient à donner vie au Çatung, comme Franquin avec la Palombie en son temps. Il nous le fait même découvrir intelligemment, avec beaucoup de mystère et de suspense. Ce pays semble inquiétant, et on voit qu'on n'y rentre – difficilement – qu'à ses risques et périls. Fournier est totalement crédible quand il nous livre le récit de rebelles en lutte contre ce dictateur appuyé par des puissances étrangères. Il semble s'être bien documenté sur le sujet, et sa BD est une intense dénonciation de toute tyrannie.

Spirou et Fantasio, chacun de leur côté, œuvrent pour mettre à bas cette dictature, au gré de péripéties haletantes. C'est donc à la fois une BD d'ambiance, avec une bonne dose d'exotisme, mais aussi d'action. Et Spip vient renforcer l'humour discret mais néanmoins omniprésent, avec une légèreté qui contrebalance le grand sérieux (bienvenu) de ce récit. Un des meilleurs albums de la série.

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Suite et fin du diptyque entamé avec Kodo le Tyran. Fournier réédite son exploit et nous livre encore une BD parfaitement aboutie, avec un grand sens du rythme. Après un premier album qui nous montre une dictature (quasiment) toute puissante, vient le moment de la détruire.

De péripéties en péripéties, les protagonistes parviennent peu à peu à contrer la puissance de Kodo et de ses sbires. Fournier détaille précisément les actions de guérilla des rebelles et les différents plans visant à renverser le despote.

Le plan final est ainsi particulièrement plaisant à suivre par sa mécanique redoutable. On est une fois encore en plein dans une BD d'action, avec une forte connotation politique. La fin est clairement fantaisiste, mais c'est une façon pour Fournier de délivrer un message d'espoir, toujours avec la poésie qui le caractérise.

Une fois de plus, j'ai été emballé par une de ses BD et je le place désormais juste derrière Franquin, en tête des meilleurs auteurs de la série.

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Un très bon album de Spirou et Fantasio, où l'on voit l'inénarrable Marsupilami faire des siennes, nos deux héros partir en Palombie où une guerre se prépare, et où l'on retrouve de vieilles connaissances. On sent toujours différentes histoire accolées, avec des jointures un peu maladroites. Mais le dessin est un régal et l'ensemble se tient, avec une thématique antimilitariste bien menée.

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Il y a des bonnes idées dans cette BD et ce diptyque. Notamment Zorglub, qui est un personnage relativement paradoxal, à la fois inquiétant et drôle malgré lui. Et Franquin critique le monde de la publicité de la sur-consommation de façon réjouissante :-).

Malgré tout, ce sont deux albums que je trouve pas si réussis que cela. Les péripéties sont très attendues, c'est du déjà-vu. Le rythme est assez mou, rendant le tout pas vraiment palpitant. Et puis l'humour tombe souvent à plat, on a connu Franquin en bien meilleure forme.

Pour finir, certes Zorglub est bien trouvé, mais c'est un méchant assez limité et caricatural, je trouve dommage que Dupuis ait cherché à l'exploiter davantage, jusqu'à lui créer sa propre série. A mon sens, Zorglub n'a pas la complexité et la force suffisante pour figurer au-delà de ce diptyque et peut-être 1 ou 2 autres albums... On a connu des méchants bien meilleurs dans le monde de la bande dessinée...

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Je salue les sujets abordés dans ce diptyque par Franquin : la critique des dictatures et de la société de consommation, notamment. Ce qui en fait deux albums assez riches thématiquement. De plus, on s'attache quelque peu à Zorglub, ce méchant qui ne demande rien d'autre qu'à être aimé et estimé.

Mais on sent que Franquin étire plus que de raison son univers. Deux albums de 62 pages ça fait beaucoup pour un récit tout de même simple. Les gags tombent pour beaucoup à plat et l'ensemble n'est pas vraiment passionnant, surtout qu'on devine régulièrement ce qui va se passer...

Il est clair que la grande époque des aventures de Spirou et Fantasio signées Franquin est derrière lui. Elle a culminé avec Le Repaire de la Murène, son album le plus abouti. Heureusement, Franquin nous offrira avec QRN sur Bretzelburg son dernier grand album, sorte de testament spirituel de ce que cette série a pu lui offrir et qu'il nous a transmis, l'enrichissant de toute une galerie de personnages attachants, le Marsupilami en tête.

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Un « classique » de la grande époque de Franquin. Son coup de crayon est éblouissant, dommage que l'intrigue soit un peu trop enfantine et tirée par les cheveux pour en faire le grand album qu'il aurait pu être. Il manque également au scénario un quelque chose pour que ce soit l'un de mes Spirou préférés, néanmoins il fait clairement partie des meilleurs albums de la série.

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Un album très sympathique, avec son lot de gags amusants. Mais il lui manque un quelque chose... Au fond, cette aventure dans un zoo puis un cirque manque d'originalité. On retient surtout quelques séquences drôles ou d'action haletante. Par contre, le dessin de Franquin est sublime et vaut à lui seul la lecture de cet album. Un classique de la série, mais Franquin a fait encore mieux !

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Il s'agit peut-être bien du meilleur album signé Tome & Janry, du moins parmi ceux qui se placent de façon évidente dans le canon de la série. Donc si l'on excepte Machine qui rêve, qui reste un tome à part.

Ici, les auteurs font aboutir leur récit échafaudé pierre après pierre dans La Frousse aux trousses. Le premier tome du diptyque nous avait laissé dans l'angoisse... Et nous ne serons pas au bout de nos peines avec La Vallée des bannis.

Cette fois-ci, l'album prend un autre tour. Finie l'action pure du précédent tome, ici nous sommes plus dans un album d'aventure métaphysique, avec une vraie réflexion sur l'amitié, doublée d'une réflexion méta sur la place de Spirou et Fantasio dans leur série éponyme.

On se retrouve presque dans une ambiance de folie à la Apocalypse Now, toutes proportions gardées. L'album est très sombre, graphiquement et scénaristiquement, avec un ton plus adulte.

A côté de ça, nous avons un album très fantaisiste, avec une sorte de monde perdu et tout un bestiaire amusant voire délirant. C'est surprenant : d'un côté un ton hyper réaliste, de l'autre une approche très imaginative.

La cohabitation des deux ne se fait pas toujours sans heurts, néanmoins dans l'ensemble, c'est un album ambitieux et accompli. C'est de toute évidence un des albums les plus marquants de la série, et on comprend aisément pourquoi. Une belle réussite !

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Je m'étais pris une petite claque à sa sortie, j'en reprends une en le relisant plus de 20 ans après. Rien ne prédestinait la série à prendre cette orientation. Et pourtant Tome et Janry étaient visionnaires, des années plus tard Dupuis allait se lancer dans une relecture de sa série phare par divers auteurs de plus ou moins grande renommée (et de plus ou moins grand talent...).

Hélas, cet album est sorti trop tôt dans la « série principale ». Dupuis a appris la leçon et sortira les albums « Le Spirou de... » dans une série officiellement parallèle. Pourtant, ici les auteurs livrent un album très réussi : sombre certes (c'est notamment ce point qui a dû choquer à l'époque), mais aussi intelligent, drôle, dénonçant le monde de demain (celui d'aujourd'hui, malheureusement)... Et puis le dessin est très beau, le style de Janry, si particulier, se renouvelle, voire se régénère, notamment pour les visages de Spirou et Fantasio, de façon très convaincante.

Bref, sans être non plus un très grand album de BD, c'est à mon sens une vraie réussite, et un des meilleurs albums de la série... et surtout de celle des « Le Spirou de... » !

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Le diptyque que forme ce tome avec La Vallée des bannis constitue sans doute l'aventure de Spirou et Fantasio la plus ambitieuse signée par Tome et Janry. Le fait que l'histoire s'étale sur 2 tomes n'est déjà pas anodin. Mais la véritable marque de ce diptyque, c'est un ton plus sombre, plus tragique.

Ce premier tome est un pur album d'aventure. Les auteurs oscillent entre Tintin, Indiana Jones et Le Chinois à 2 roues de Tillieux, pour ces vues des montagnes himalayennes sous la pluie, dans une ambiance finale apocalyptique.

Il s'agit d'un album vraiment divertissant et haletant, nos héros étant entraînés dans une course poursuite qui s'emballe, avec une surenchère de péripéties et de dangers. Les auteurs posent ainsi le cadre du récit, un environnement périlleux et hostile, ce qui permettra au tome suivant de pleinement se déployer.

A noter que comme d'habitude avec ces auteurs, l'humour est très présent. Un humour potache et facile que je regrette un peu, mais qui fait souvent mouche : j'ai souvent rigolé en lisant cet album.

Un album perfectible en somme, mais néanmoins très solide, à l'image du suivant. Dommage que les essais du duo n'aient été que trop rarement de cette qualité.

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Un album à part, avec un personnage féminin fort, le deuxième après Seccotine, créé par Franquin. Enfin, a-t-on envie de dire, mais n'oublions pas que Franquin a été un pionnier en la matière, dans un monde de la bande dessinée franco-belge bien trop masculin... Il faut bien l'admettre, cette BD doit tout à l'éponyme Luna, qui vient bousculer nos deux héros. Pour le reste, Tome et Janry reprennent le contexte de Spirou à New York, avec cette guerre entre mafieux italiens et chinois, au milieu des grattes-ciels, dans des tons grisâtres. C'est moins abouti, mais le charme explosif de notre héroïne vient donner à l'album un surcroît d'intérêt et de vivacité.

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Un des meilleurs albums de Tome et Janry. Une aventure très rythmée, avec une antagoniste très bien trouvée : l'androïde Cyanure, femme fatale bien décidée à tout détruire... Le récit ne laisse pas un moment de répit. Et pour une fois Tome propose un scénario intéressant, avec ces inquiétants robots industriels, qui préfigurent notre monde actuel où l'automatisation est galopante... Une BD réussie.

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Une belle BD de Fournier, à comparer au tome précédent, Tembo Tabou de Franquin. Deux visions de l'Afrique s'opposent : moderne et réaliste chez Fournier, rétrograde, colonialiste voire raciste chez Franquin. Dommage...

Pour revenir à la BD de Fournier, il nous plonge dans l'Afrique, on s'y croirait vraiment, et on peut dire que depuis Tora Torapa il sait installer une ambiance et nous faire voyager, en nous immergeant dans un pays étranger fascinant. Une fois de plus, il nous livre un album accompli, je regrette juste la dose de fantastique un peu trop facile, même si plutôt amusante.

Dans tous les cas, c'est une BD attachante, comme la précédente. Et je commence enfin à vraiment apprécier cet auteur.

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Fournier est toujours plus à l'aise avec la série, et signe son album le plus solide à date, à l'image du précédent, L'Abbaye truquée. Il gère beaucoup mieux le rythme du récit, arrive même à surprendre et s'il recycle l'univers de Franquin, il le fait plutôt bien. Quelque fautes au niveau du dessin tout de même : la nuque longue pour Spirou et l'un des antagonistes, c'est peu dire que ça les décrédibilise pas mal, l'air de rien... Et Ororéa, présence féminine bienvenue, semble être encore à l'état de brouillon graphiquement. Mais malgré tout, c'est un album plaisant.

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J'ai du mal à comprendre l'avalanche de mauvaises notes pour cet album... Enfin si, apparemment les deux autres albums de Spirou signés Nic et Cauvin sont ratés. Pour autant ça ne me semble pas être le cas de celui-ci.

Le dessin rend hommage à la période Franquin tout en intégrant les dernières évolutions des personnages (le blouson et le col roulé de Spirou par exemple, ainsi que sa coupe de cheveux 70's). Ça fait longtemps que je n'ai pas lu un Spirou signé Fournier, mais d'après ce dont je me souviens, je préfère nettement le coup de crayon de Nic.

Bien que cet album soit un peu tiré par les cheveux (mais pas tellement plus que les albums de Franquin), j'aime beaucoup les « à côtés », et notamment les passages avec Spip, tout mignon. Spirou et Fantasio, quant à eux, sont égaux à eux-même. Donc pour ma part, je place cette BD dans les bons albums de la série.

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Un plutôt bon album quoiqu'un peu rétrograde, qui vaut surtout pour l'apparition pour la première fois de Seccotine.

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Un sympathique album avec deux histoires qui réservent plusieurs moments drôles, souvent autour de ce cher Marsupilami :-). Un album plutôt bon, même s'il ne figure pas parmi les tous meilleurs de la série, qu'ils soient signés Franquin ou non.

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Une aventure principale sympathique avec pas mal d'action. La deuxième histoire est plus anecdotique, ce n'est pas l'un des meilleurs récits courts de Franquin. Au total, une plutôt bonne BD, même si Franquin a fait bien mieux.

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Bon je surnote un peu. Mais j'ai été positivement surpris d'apprécier autant cette BD, dont j'avais gardé un souvenir pour le moins mitigé, pour ne pas dire mauvais.

Fournier met en scène des extraterrestres mignons et amusants, comme avait pu le faire Willy Vandersteen avec l'album de Bob et Bobette Les Rayons Zouin. Ici, nos extraterrestres se découvrent une passion pour le cidre... source de bien des problèmes !

On est clairement dans de la bande dessinée enfantine, avec une bonne dose de poésie et de fantaisie. Les méchants ne sont pas très inquiétants, Fournier se démarque plus ici par son inventivité et par son humour. Comme beaucoup l'ont souligné, le maire en prend pour son grade, dans des séquences très drôles où il nous assomme par son verbiage ampoulé.

Je pensais donc mettre une note beaucoup plus basse avant de relire cet album, mais je l'ai tellement apprécié que je ne me vois pas lui mettre moins. Finalement, Fournier a su s'imposer et compter parmi les meilleurs auteurs de la série. Après tout, Tome et Janry ont eu aussi fait dans la science fiction, avec par exemple L'Horloger de la Comète. Et je dois dire que je préfère l'approche de Fournier, plus poétique. Une BD qui mériterait d'être réévaluée.

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Baisse de régime pour Fournier, avant ses deux derniers albums, sans doute les meilleurs qu'il ait réalisés. Ici, il nous livre un album sympathique mais un peu moyen. Il réemploie des personnages qu'il a créés, comme Itoh Kata et Ororéa, mais il peine à les utiliser judicieusement. Quant à Spirou et Fantasio, il font de la figuration.

Fournier insiste trop sur les ravages des centrales nucléaires. La dénonciation est louable, mais elle devient l'objectif principal de cette BD... Un objectif politique qui se fait aux dépens de l'histoire, ce thème étant de surcroît mal traité, de façon trop grossière.

Quant au personnage de l'Ankou, paradoxalement je trouve qu'il est bien amené par Fournier, en introduisant du fantastique de façon tout à fait normale, avec beaucoup d'humour (noir) et de malice. Ce n'est donc pas un album raté, mais Fournier a fait bien mieux.

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Je ne sais pas trop si j'ai vraiment aimé cette BD ou pas.. Toujours est-il que je suis toujours aussi fan du coup de crayon de Schwartz.

Quant à Yann, il en fait des caisses... et le pire c'est qu'il ne sait pas s'arrêter. Ok c'est sympa de rendre hommage au Wallon, mais en tartiner à foison sur chaque page, au-delà que ça s'intègre mal à la narration, ça exaspère vite le lecteur...

Comme toutes ces autres répétitions stylistiques : le gag des mots dits à l'envers, façon dyslexique, sous le coup de l'émotion, les références à la belgitude bien appuyées (notamment moules, frites et bière, ben voyons), et puis qu'est-ce que c'est que cet amour des doryphores ? Le mot apparaît au moins 30 fois dans l'album... On a compris le sous-entendu, ça va.

Reste que je trouve que sa vision de Spirou, Fantasio et Spip me semble juste et équilibrée. D'un côté cet album est moins accompli (car moins sobre) que « Le Journal d'un ingénu », mais Yann n'a pas adopté ce regard tordu et malsain de Bravo sur nos héros. Fantasio est « juste » un zazou délirant (il a été conçu ainsi à l'origine, faut-il le rappeler)... Pas une immonde raclure.

Et puis il faut le dire, si les très très très nombreuses références à d'autres séries BD mythiques lassent un peu, on s'amuse à les reconnaître. Surtout que le dessin de Schwartz rend la lecture très agréable, avec son style si particulier. Le ton de l'album, très exubérant et fantaisiste, s'accorde bien avec le dessin à la fois clair et fouillé de Schwartz, démultipliant le joyeux chaos qui s'anime sous nos yeux.

Bref, une BD inégale, avec de grands défauts mais aussi de grandes qualités, pas si mal finalement.

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Je n'ai jamais été un grand fan du duo Tome & Janry. Et pourtant, dans ma jeunesse c'est sans doute leurs Spirou que j'ai lus le plus, ce qui explique sans doute pourquoi j'ai longtemps délaissé cette série, échaudé par leur approche (sauf pour le diptyque La Frousse aux trousses / La Vallée des bannis, dont j'avais gardé un bon souvenir et que j'attends de relire avec impatience).

Il y a quelque chose de trop facile et de gras dans l'humour de Tome qui me déçoit toujours, et qui a mené au spin off Le Petit Spirou... qui n'a de Spirou que le nom et le costume de son jeune héros, cette série étant très très éloignée de l'esprit de la série d'origine popularisée par Franquin.

Idem, dans le dessin, Janry est souvent trop grotesque, il n'a pas l'élégance de Franquin. Pour autant, il est indéniable que du duo d'auteurs c'est celui qui me semble le plus talentueux. Avec son coup de crayon bien à lui, il a su donner une nouvelle vie à la série, avec un découpage vif, un style nerveux et des personnages principaux bien dessinés (Spirou, Fantasio et Spip).

Quant à cet album, il me semble bien surestimé quand je vois les critiques très élogieuses sur SC. Tome fait du sous Goscinny avec tous ces clichés sur les Italiens et les Chinois. Reste qu'il y a pas mal de passages assez amusants, d'où mon (petit) 6.

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Un album pour lequel j'ai toujours été partagé, même quand je l'ai découvert très jeune.

D'un côté il y a un côté exotique, dépaysant. Il y a beaucoup de péripéties et d'action. Beaucoup d'humour aussi. Et puis Zantafio revient, plus inquiétant que jamais. Je trouve qu'il a une certaine aura de cet album, qu'il n'avait que rarement auparavant. Donc des arguments solides.

De l'autre, il y a ce côté beaucoup trop facile, au point de vue du scénario et de l'humour notamment. Tome reprend le principe de Spirou à New York : il place ses héros dans une ville étrangère de renom et les plonge dans une autre culture. Le problème, c'est qu'il ne reste qu'à la surface. On a l'impression d'être dans un bête guide touristique... Et puis que de clichés ! Il y en avait beaucoup dans Spirou à New York, mais là c'est un vrai festival, et malheureusement ils ne sont pas très drôles, car terriblement déjà vus et revus...

En outre, l'album est trop gaguesque, on peine à être vraiment inquiété. Les auteurs n'arrivent pas à instaurer une véritable atmosphère, contrairement à leur fameux diptyque précédent.

Au total, je reste avec l'impression d'un album bâclé, réalisé à la va-vite, qui avait des atouts mais les perd bêtement dans la partie... Pour autant, cet album a un je-ne-sais-quoi d'attachant, j'ai donc été content de le relire.

Annotation :

Plutôt déçu par ces deux histoires. « Le Repaire de la Murène » se suffisait à lui-même, il n'avait pas besoin de cette simili suite. D'autant que Franquin semble peu inspiré (et de fait ce récit est plus court) : il ne prend plus le temps de mettre en place une ambiance et de proposer de beaux plans sous marins. Là tout va très vite et les péripéties s'enchainent de façon automatique, sans l'humour dont Franquin sait pourtant faire preuve. Quant à la seconde histoire, bien qu'elle intrigue, elle est trop fantaisiste et tirée par les cheveux pour convaincre. C'est clairement un album mineur.

Annotation :

Un Spirou époque Franquin décevant, car mollasson et trop tiré par les cheveux... Dommage...