Les meilleurs albums de Thorgal selon Arthur Debussy

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Magnifique album, qui consiste en une suite de 3 brefs épisodes. Tous illustrent différentes étapes de la jeunesse de Thorgal de façon chronologique. Et si le premier et le dernier nous donnent des explications sur les origines stellaires de notre héros, le récit central prend la forme d'un conte scandinave des plus réjouissants, qui plus est visuellement superbe. J'ai également particulièrement apprécié le dernier récit, avec cette opposition profonde entre deux hommes clés dans l'histoire des aventures de Thorgal. Van Hamme et Rosinski se surpassent ici ! Beaucoup semblent considérer cet album comme mineur, pourtant c'est un jalon essentiel dans les aventures de Thorgal, tout en étant parfaitement accompli du point de vue du scénario comme du dessin.

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Un des tous meilleurs albums de Thorgal, c'est d'ailleurs l'un des seuls à faire l'unanimité. Il faut dire qu'il donne vie à trois personnages emblématiques et très réussis. Il faut dire aussi qu'il ressemble fortement au récit des « Trois vieillards du pays d'Aran », autre grand album de la série, mais le premier est aussi joyeux et picaresque que le second est sombre et inquiétant. « Les Archers » est un album parfaitement accompli, et son côté solaire fait qu'il perd un peu en profondeur, toujours en comparaison aux « Trois Vieillards... ». Pour autant, il réussit à être à la fois un stand alone et un préquel au cycle du Pays Qâ... Comme une parenthèse enchantée avant le bruit et la fureur d'un récit intense, cruel et haletant...

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Un des deux sommets dramaturgiques du cycle du Pays Qâ, avec « La Cité du Dieu Perdu ». Un tome qui met particulièrement en avant le personnage de Tanatloc, à la fois tragique et bienveillant, et donc terriblement touchant. Thorgal et ses compagnons évoluent dans une jungle particulièrement hostile, tandis que Jolan apprend quelles sont ses origines aux côtés de Tanatloc. Un jalon clé dans l'épopée de Thorgal, et un album d'une grande force. Brillant.

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Point d'orgue du cycle du pays Qâ avec le tome précédent. C'est une sorte de chasse à l'homme dans une cité précolombienne, dominée par le dieu malfaisant Ogotaï, sur lequel ce tome se penche plus particulièrement. Un récit haletant, qui clôt officieusement le cycle, le tome suivant, « Entre Terre et lumière » étant plutôt un long épilogue tout à fait bienvenu.

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Un one shot ou stand alone, c'est à dire une histoire qui se suffit à elle même, avec ce récit autour de trois vieillards, ironiquement appelés les « Bienveillants », qui règnent sur un village morbide. Cette histoire en forme de tournoi anticipe un album comme « Les Archers », mais démontre le savoir faire scénaristique de Jean Van Hamme, en présentant des personnages intéressants, qu'ils soient bons ou mauvais. Le ton est un peu manichéen, pour autant Van Hamme fait preuve d'un humanisme appréciable. Rosinski quant à lui franchit une étape dans sa maîtrise picturale, avec des images audacieuses et presque oniriques d'une grande beauté. En bref, un excellent album, le premier de la série à être véritablement accompli. Et qui plus est, un tome particulièrement inspiré, qui va abreuver l'imaginaire de la série durant de nombreux albums.

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Album onirique, presque philosophique par moments, suite de « La Galère Noire ». On y retrouve Thorgal et Shaniah, toujours dans ce fameux cycle des « maîtres de Brek Zarith ». Van Hamme réussit à signer un album autonome et non de pure transition. L'histoire à un réel intérêt, et a un début et une fin, même si elle nous amène à celle du cycle. Notons l'audace toujours plus affirmée de Rosinski, avec des passages visuellement superbes et particulièrement inventifs. Un excellent opus.

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Un album très sombre, mais d'excellente facture. Le ton devient plus sérieux, plus réaliste aussi. Thorgal est aux prises avec différents personnages très typés : le généreux chef d'un village prospère, sa jeune fille jalouse, un prince aussi gras que cruel, un mystérieux prisonnier qui s'est évadé, un comte vaillant mais trouble. La galère noire, outre ce bateau puissant, c'est aussi celle dans laquelle Thorgal semble irrémédiablement plongé dans cet album et dans bien d'autres...

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Encore un album magistral, par un duo au sommet de son art ! Un album une fois de plus haletant, dont le récit est mu par un suspense a priori banal : une femme enceinte sur le point d'accoucher. Mais cet accouchement va devenir épique, au vu des difficultés que vont rencontrer Thorgal, Aaricia et Jolan. A noter un méchant particulièrement malfaisant, qui s'avère être un personnage emblématique de plus dans la longue liste des hommes et des femmes auxquels Van Hamme et Rosinski ont donné vie. Un opus parfaitement accompli, aussi bien du point de vue du scénario comme du dessin. Incroyable comme Van Hamme maîtrise le format des 48 (en réalité 46) pages ! Et comme Rosinski a un sens prodigieux du découpage ! On ne peut plus efficace tout en étant élégant, magnifié par un coup de crayon et des couleurs d'une grande beauté.

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Encore un très bel album, cette fois sur les origines de la femme de Thorgal, même si bien sûr ce dernier y tient également une place de choix tant leurs destins sont entremêlés. A l'inverse de « L'Enfant des Étoiles », ici deux récits faisant la part belle aux mythes scandinaves encadrent deux récits réalistes sur l'enfance de Thorgal et d'Aaricia. La première et la dernière histoire sont très belles, avec toujours cette allure de conte moral qui ne dit pas son nom. Incroyable comme Van Hamme et Rosinski savent raconter une histoire accomplie en si peu de pages : 9 pour les 3 premières et 15 pour la dernière. Quel talent ! Une fois de plus, je ne comprends pas le dédain éprouvé à l'encontre de cet album...

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Un excellent album pour lancer cette série assez mythique et qui commence in medias res, pour mieux nous plonger dans cet univers singulier. Si le dessin est encore perfectible et les couleurs criardes, Rosinski fait preuve dès cet album d'un découpage trépidant et cinématographique. Quant à Van Hamme, il crée un personnage iconique et fait renaître tout un monde, en nous plongeant dans les mythes scandinaves et la tête dans les étoiles.

A noter la nouvelle dessinée à la fin, intitulée « Presque le Paradis », qui en 15 pages raconte une belle et triste histoire.

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L'album qui introduit véritablement le cycle éponyme, en posant les bases et le contexte de ce récit fleuve et particulièrement haletant. Thorgal et ses compagnons s'aventurent dans une pays semble-t-il sud-américain, regorgeant de surprises pour nos protagonistes, à l'aube d'une aventure qui les marquera à jamais. Sur la couverture, l'une de ces singularités : des bateaux volants, réservant des scènes d'actions très réussies.

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A partir de ce tome, Van Hamme commence à sérieusement recycler son univers. Pour autant, « La Gardienne des clés » est un très bon album pour une raison simple : il fait revivre des personnages particulièrement attachants de la série, et c'est un grand plaisir de les revoir se débattre face à des méchants que l'on a également déjà vus. Mais tout se tient, manifestement Van Hamme avait encore des choses à dire, et ce tome qui dans mon souvenir me paraissait honteux et facile, est en fait très plaisant et réussi. Néanmoins la fin amorce un long cycle qui m'a laissé un souvenir amer tant Van Hamme a détricoté peu à peu sa série et tout ce qui faisait son intérêt...

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Curieusement, c'est dans l'adversité que la famille de Thorgal se révèle d'autant plus forte... et que Van Hamme trouve l'inspiration. Un album assez prenant, où l'on voit Aaricia et ses deux enfants malmenés par leur clan. S'ensuivent quelques péripéties qui tiennent en haleine. Heureusement, tout au long de leur périple, nos héros recevront des marques d'affection et d'amitié : dans un moment particulièrement sombre et dur pour eux, il restera quand même un peu de lumière. Ce qui en fait un album touchant. Autre fait notable : Thorgal y est quasiment absent, c'est l'un des rares tomes où il ne soit pas présent. Comme si Van Hamme ne savait vraiment plus qu'en faire... Et après tout, ici ça lui réussit plutôt bien.

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Au-delà de l'exercice de style scénaristique presque vain sur les paradoxes temporels, Van Hamme esquisse en filigrane une belle réflexion sur le bonheur, dont l'un des personnages ne sait se satisfaire. Le dessin de Rosinski est prodigieux, le tout forme donc un bel album qui se suffit à lui-même... tout en faisant un peu mal au crâne avec son récit à tiroirs !

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Avec « Entre terre et lumière » s'achève officiellement le cycle du Pays Qâ. Dans les faits, il s'agit plutôt d'un long épilogue, l'action se faisant plus rare et plus modeste que dans les tumultueux albums précédents. En même temps, il fallait bien ce tome pour « redescendre sur terre » après un cycle très fort en péripéties, en révélations et en retournements de situations, le tout dans une atmosphère hallucinée et sombre, qui n'est pas sans ressembler à une sorte d'« Au Cœur des Ténèbres » moyenâgeux... Néanmoins, il s'agit là d'un bon album, avec sa propre histoire tout en servant de transition et de clôture.

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Point d'orgue du cycle centré sur Jolan, « Le Bouclier de Thor » propose un récit haletant, avec son lot de péripéties dangereuses, tout en donnant l'occasion à notre jeune héros de faire preuve d'une grandeur d'âme bienvenue, lors d'une séquence assez mémorable. En parallèle, Sente fait le choix d'un récit alterné où l'on voit Thorgal à la recherche des ravisseurs de son autre fils. Sente arrive à garder un rythme malgré cela et à bien déployer ses deux histoires, pour autant j'aurais préféré qu'il développe surtout l'histoire de Jolan, et que ce cycle des mages rouges n'ait pas vu le jour tant il n'a rien donné de bon... Savourons donc ce deuxième tome... qui a vraiment un goût de fin, avant le grand n'importe quoi à partir du tome 33 - « Le Bateau-Sabre ».

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Nouveau départ pour la série, avec Yves Sente désormais au scénario et un recentrage sur le personnage de Jolan. A la sortie de l'album, à grands renforts de marketing bien huilé, on nous annonçait que désormais le héros serait Jolan... Et l'on a bien déchanté, car trois albums plus tard, on retrouve Thorgal au cœur du récit pour un cycle bien décevant. Mais ne boudons pas notre plaisir à la lecture de « Moi, Jolan ». Ce cycle de trois albums apporte de l'air à la saga et s'avère tout à fait rafraichissant, avec ce qu'il faut d'aventures, de personnages plus ou moins bien intentionnés et de mythologie scandinave.

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Un album qui finit en beauté le cycle autour de Jolan. Certes, il comporte un grand nombre de facilités scénaristiques, mais après tout Van Hamme en a lui aussi fait un usage immodéré. J'aime particulièrement dans ce cycle les personnages mythologiques qui nous sont présentés, ainsi que le mystérieux Manthor et son Armée Qui Vit, formée d'amusantes poupées de chiffons parlantes. Trois tomes qui ne convaincront sans doute pas tout le monde, mais qui pour ma part m'ont ravi. On baigne une dernière fois dans l'atmosphère si particulière de la série, ce mélange d'aventure, de fantastique scandinave , d'amitiés et de trahisons. Après ça, Yves Sente n'aura plus guère d'inspiration pour la série centrale de Thorgal, et va progressivement passer la main... Il était temps, mais un arrêt définitif de la série aurait été préférable...

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Tome final et de transition à la fois. Dernier tome avec Van Hamme au scénario, avant la reprise de la série par Yves Sente. C'est également le premier tome où Rosinski s'essaie à la couleur directe, en peignant véritablement chaque case. Tout n'est pas encore maîtrisé, mais son style s'épanouit enfin, et c'est peu dire que cet album est visuellement magnifique. L'histoire quant à elle tient la route et est pleine de promesses pour la suite. Enfin un peu d'air ! Certes, les tomes suivants ne seront pas tous réussis, mais pendant encore quelques albums la série va conserver cette délicate alchimie entre ce héros au grand cœur, la mythologie scandinave et des aventures périlleuses.

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Regain d'intérêt pour la série, alors que Van Hamme nous refait pour la troisième fois le coup du tournoi, après « Les Trois Vieillards du Pays d'Aran » et « Les Archers », forcément en moins bien, heureusement sans que ce soit raté. Il faut dire que le contexte historique dans lequel il place ses personnages, à savoir l'Antiquité romaine tardive, est tout à fait bienvenu, ouvrant de nouvelles perspective à l'univers de la série. Restent quelques facilités scénaristiques et autres fautes de goût. Pour autant « Le Barbare » est plutôt un bon album, assez prenant. Comme si Van Hamme sentait son départ de la série imminent, lui redonnant un coup de fouet et un semblant d'imagination.

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Album qui clôt le cycle de Brek Zarith et qui peine à aller au-delà de cette fonction. Le récit n'est pas aussi dense, intéressant et original que les deux albums précédents. Idem, pas de réelle inventivité visuelle même si le dessin de Rosinski est toujours aussi magistral. Pour autant, dans cette peinture d'une royauté dégénérée, avide de pouvoir et de richesse, tout comme les vikings venus défaire la forteresse de Brek Zarith, Van Hamme et Rosinski excellent. Le premier médite avec acuité sur la vanité des hommes, le second illustre comme personne la décadence de cette cour corrompue. Un bon album, mais nos deux auteurs ont fait mieux.

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Un album de transition. C'est là que la science fiction fait véritablement irruption dans la série, créant un mélange a priori douteux, mais qui fonctionne. Toutefois, le récit est rapidement éventé, on se doute plus ou moins de qui se cache derrière le masque du Seigneur aux trois aigles. Pour autant, c'est un album solide.

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L'un des albums de Thorgal les moins « aimables », et pour cause : « Alinoë » est une sorte de BD horrifique, avec cet enfant maléfique aux cheveux verts... Mais il faut bien le dire, c'est également une réussite, car Van Hamme et Rosinski arrivent à nous faire éprouver une belle frayeur, qui va s'accroître au fur et à mesure qu'Alinoë va devenir de plus en plus omniprésent... et puissant. Un stand alone de bonne facture, auquel on sera en droit de préférer d'autres albums plus « chaleureux » de cette série attachante.

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Je n'y croyais plus... Enfin un bon Thorgal, 13 ans après le dernier album de la série digne de ce nom, à mon sens, soit La Bataille d'Asgard (2010).

Robin Recht livre un essai impeccable, très respectueux de la série d'origine (c'est-à-dire sous l'ère Van Hamme-Rosinski), magnifiquement dessiné, tout en étant audacieux. Même la couverture est superbe.

Acheté un peu sur un coup de tête, voilà un très bel album qui me ravit, et qui montre combien cette série culte est inspirante. Heureux qu'un auteur aussi talentueux que Robin Recht ait pu livrer sa vision de la série. A la fois scénariste et dessinateur, il brille à ces deux postes, ce qui est d'autant plus remarquable. Merci Robin !

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Dans un ultime effort, Van Hamme poursuit dans la lancée du « Barbare » et nous propose là encore un album de bonne facture, où le personnage de Kriss de Valnor, antagoniste maléfique de Thorgal, tient un rôle central. Il s'agit plutôt d'un album de transition, avec ce récit de fuite, mais qui continue d'explorer avec intérêt ce monde romain assez nouveau pour la série.

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A partir de ce tome, Van Hamme tourne en rond et la série commence sa longue agonie scénaristique... A la fin du tome précédent, Thorgal a quitté les siens, afin de chercher à en finir une fois pour toutes avec les dieux si cruels à son égard. En clair, Van Hamme avait besoin que Thorgal redevienne errant, pour mieux le lancer dans de nouvelles aventures. Que fait-il de la nouvelle liberté de son personnage ? Hélas pas grand chose. On se retrouve en terrain connu, et la bonne idée de base de cet album n'est malheureusement pas assez exploitée. Je me souvenais d'un album assez inconsistant, mais j'avais été marqué par cette fameuse épée soleil. En le relisant, j'ai même été déçu... En fait tout va trop vite, et Van Hamme, pour la première fois, perd le fil de son récit. Il lance plein d'idées inabouties ou mal traitées. En somme, un tome qui laisse sur sa faim et qui n'augure pas grand chose de bon pour la suite de la série...

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Van Hamme s'essaie à un nouveau type de narration. On sent la tentative de la dernière chance, mais après tout ça fonctionne plutôt bien. Je me souvenais d'un intrigue simpliste, or si elle n'est pas des plus fournies, elle réserve des moments intéressants, notamment avec cette nouvelle contrée que Thorgal et sa famille découvrent, et bien sûr cette maladie cruelle. Le dessin de Rosinski regagne en finesse, le récit est plutôt bien maîtrisé même s'il n'est clairement pas à la hauteur des meilleurs albums de la série, le tout permet donc de passer un bon moment, ce qui n'est déjà pas si mal.

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D'évidentes facilités scénaristiques, mais pourtant j'ai plutôt bien aimé cet album. Certes, les révélations sont un peu tirées par les cheveux, mais elles donnent aussi une cohérence à l'univers développé dans la série. Les méchants de l'album ne sont pas franchement terribles, mais le décor et les images de l'album nous font voyager dans de nouveaux lieux, ce qui est tout à fait bienvenu. Clairement pas un Thorgal des grands jours, mais pas non plus, à mon sens, le ratage total tant décrié.

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Aïe... Trop de paradoxes temporels tuent les paradoxes temporels... Van Hamme nous refait encore une fois le coup des voyages dans le temps. Habile, mais qu'il ne nous prenne pas pour des buses. Là ses tours de passe passe servent quasi exclusivement à le sortir du sac de nœuds dans lequel il s'est pris les pieds. Quitte à faire intervenir des personnages d'un très lointain futur. Alors vu le contexte de science fiction de la série, ça passe... Et Jolan apparaît sous un jour nouveau et intéressant. Plutôt bien vu. Mais c'est tout de même un peu gros ! Clairement, Van Hamme n'a plus grand chose à raconter, du coup il s'adonne à l'exercice de style, en en choisissant un dont il est particulièrement friand. Mais c'est peu dire qu'on n'adhère plus à ce genre de facilités et qu'on attend beaucoup plus de sa part ! Hélas, nos espoirs vont vite se voir douchés par les prochains albums...

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Bon, cette fois-ci Van Hamme nous fait le coup des géants. Encore une belle pirouette scénaristique qui nous réserve des moments bien disgracieux et bien neuneus avec nos gros géants bien rustres comme il faut. Après, dès qu'il y a un aspect mythologie scandinave j'ai du mal à résister, mais même là Van Hamme sombre dans la facilité crasse (vive les oies !). Heureusement, on retrouve avec plaisir un personnage clé des débuts des aventures de Thorgal, c'est déjà ça de pris. Mais clairement, Van Hamme ne sais plus quoi faire de son héros... et nous de sa série...