Les meilleurs films de 1941 selon Faulkner

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« Qu’elle était verte ma vallée est une des plus belles choses qui soit au monde. »
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Que dire de plus sur un film aussi universellement et unanimement célébré ? Simplement souligner la beauté de la restauration numérique qui permet de revoir ou de découvrir le film dans les meilleures conditions.

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Alors que Walsh s'applique à rendre un délicat hommage au passé, l'interprétation de Cagney fait merveille et laisse pleinement éclater la facette sensible du talent de l'acteur.

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Preston Sturges délaisse la parabole politique de Gouverneur malgré lui pour réaliser une comédie pétillante de fantaisie, où le cinéaste semble s'amuser autant que ses interprètes.

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Tout en déclinant certains de ses thèmes favoris (crime et culpabilité), Fritz Lang réalise un passionnant film d'espionnage qui restera le meilleur de sa trilogie anti-nazie et marque sa rencontre avec Joan Bennett.

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La caméra de Josef Von Sternberg saisit la sensualité exacerbée de Gene Tierney, qu'il place dans un décor débordant d'un exotisme artificiel, comme pour mieux souligner la dépendance de ses personnages au jeu des apparences.

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Le solide scénario de John Huston permet à Walsh de réaliser un film aussi efficace que sensible, précurseur du film noir et décliné plus tard sous forme de western (La Fille du Désert).

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L'une des paraboles politiques les plus efficaces de Frank Capra, qui dénonce non sans acuité le populisme et l'appropriation des pouvoirs par un magnat du pétrole. On se plaît à détester Edward Arnold autant qu'à s'attacher à Gary Cooper, éblouissant de simplicité.

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Le premier film de John Huston est autant une adaptation qu'un commentaire du roman de Dashiell Hammett, dont les personnages sont soumis à des artifices chimériques : en témoigne l'ajout de la réplique « The stuff that dreams are made of ».

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L'art poétique de Grémillon s'exprime brillamment dans l'amour fou de Gabin et Morgan, comme dans l'hommage appuyé aux marins des remorqueurs.

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Épreuve originale pour le spectateur qui ne peut s'identifier (et encore moins s'attacher) à aucun personnage en suivant le périple d'une poignée de nazis débarqués au Canada, qui apparaît avant tout comme un véritable démembrement de l'idéologie nazie.

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Le mélodrame britannique est un genre à lui tout seul et Alexander Korda en fournit une des plus belles illustrations en exaltant la passion charnelle et adultère de Vivien Leigh et Laurence Olivier, mêlant sensibilité et émotion à un ancrage historique qui véhicule un message patriotique.

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Quelques mois après Citizen Kane, Gregg Toland poursuit son travail sur la profondeur de champ, permettant à Wyler de mieux diviser ses personnages dans le cadre et de mettre en valeur l'inhumanité glaçante de Bette Davis.

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Relecture moderne de Blanche-Neige et les sept nains, Ball of Fire est marqué par le sceau de la légèreté et de la fantaisie débridée, dénué de la réflexion et de la profondeur des précédentes comédies de Hawks.

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Sans échapper à quelques conventions du genre, ce film méconnu renferme un superbe portrait de femme (Greer Garson, mémorable) et une véritable dynamique dans sa mise en scène.

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Parsemé de touches de mise en scène propres au génie hitchcockien, le film apparaît cependant peu convaincant au vu de son matériau d'origine, où Francis Iles faisait de son héroïne un personnage bien plus complexe.

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Anthony Asquith adopte les conventions du film anti-nazi mais réalise néanmoins un palpitant récit d'espionnage, auquel les compositions de Leslie Banks et d'Alastair Sim apportent une touche pittoresque toute britannique.

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Encore un admirable film de propagande d'Asquith, qui plonge cette fois au cœur du système nazi et frappe par sa crudité en examinant le cas de conscience d'un couple de bourgeois allemands confrontés au durcissement du régime.

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Soumis à des contingences biographiques et historiques, Hawks réalise une oeuvre impersonnelle, rachetée en partie par sa maîtrise technique et l'interprétation de Gary Cooper, qui parvient à conserver son inébranlable naturel tout au long du film.

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Raoul Walsh retrouve son thème favori, la communauté, et rend ainsi un hommage appuyé aux réparateurs de ligne à haute tension, véritables aventuriers urbains, qui éclipsent un scénario et surtout une Marlene Dietrich peu convaincants.

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Fritz Lang réalise un western bien peu américain, où les grands espaces ne sont plus synonymes d'espoir de richesse ou de liberté, mais permettent de saisir le regard d'un meurtrier.

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Le statut indéfini du film dans la carrière d'Hitchcock a tendance à faire oublier l'agréable réussite qu'il constitue, et qui montre une surprenante habileté du cinéaste à adopter les codes de la comédie de remariage.

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Attachante mais néanmoins décevante parenthèse entre deux longs-métrages plus ambitieux des studios Disney (Fantasia et Bambi).

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Décevante seconde rencontre entre Garbo et Cukor, qui peine à reproduire les fulgurances comiques de Ninotchka. Le rôle titre permet cependant à la Divine d'explorer une dualité intéressante, dans le film qui signa par ailleurs ses adieux à l'écran.

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Après Mademoiselle et son bébé, Garson Kanin signe un nouveau véhicule pour Ginger Rogers, mais l'actrice elle-même semble regarder avec condescendance un scénario débordant de stéréotypes.