Les meilleurs morceaux de 2010 selon benton

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Home communique tant de bonheur et d'énergie, c'est la formule magique de LCD Soundsystem portée à son summum. L'atmosphère sonore est à la fois ludique et mélodique, pleine d'arrangements cosmiques qui propulsent l'auditeur dans un voyage intersidéral merveilleux, et puis la mélodie du chant est sublime. Ce mélange entre ambiance électronique entêtante et beauté du chant est l'aspect qui me fascine le plus chez LCD Soundsystem et Home a peu d'équivalent dans ce registre.

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Dance Yrself Clean est sans doute le morceau le plus abouti de LCD Soundsystem. Chaque détail est pensé au rasoir et la progression est démentielle. La longue introduction ne trouve son utilité que dans l'explosion de tronche qu'elle provoque quand le break survient et que le groove insidieux et agressif éclate et donne envie de sauter dans tous les sens avec un sourire béat sur le visage. Avec Dance Yrself Clean on approche la quintessence de l'electro rock.

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Je ne vais pas me répéter sur chaque chanson de LCD Soundsystem mais la formule est presque toujours la même. Le morceau ne paye pas de mine, il prend limite à rebrousse poil mais il y a le truc, le feeling, le génie qui transcende tout et qui propulse la musique dans le cosmos. Et I Can Change c'est magique car les paroles sont magnifiques, toujours aussi fabuleuses et humaines, et ça donne justement envie de changer, par amour, et pour pouvoir chanter cette fantastique chanson.

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La magie Arcade Fire c'est quelque chose quand même ! L'intensité déchirante disparaît et laisse la place à une nostalgie d'une beauté poignante et terrassante, si calme et apaisée qu'elle n'en est que plus émouvante et touchante. The Suburbs c'est le genre de morceau qui te file une nostalgie indéfinissable, sans savoir pourquoi, sans pouvoir y rattacher une raison, un moment, une époque, c'est le petit tout et le grand rien, et c'est essentiel.

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Tout le monde a fait remarquer le fait que Sprawl II ressemble à Heart Of Glass, mais le morceau n'en est que plus génial ! En plus on n'entend pas vraiment Blondie quand on écoute Sprawl II, on entend du Arcade Fire, on entend la fabuleuse voix de Régine Chassagne qui est finalement si rare sur les albums du groupe qu'elle n'en est que plus précieuse, on entend un morceau lyrique et émouvant : une réinvention formidable de l'identité Arcade Fire, ce qui n'est pas toujours le cas sur The Suburbs

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One Touch c'est toute la magie bizarroïde de LCD Soundsystem condensée en une chanson. En tout cas elle symbolise l'effet étrange que me donne la musique de ce groupe. C'est un morceau limite désagréable, très robotique et répétitif mais qui finit par créer une sorte de vortex sonore qui aspire tout, et hypnotise, avec ses sonorités envoutantes et surtout son refrain marteau piqueur qui exprime tant d'humanité avec tant de rigidité et de détachement que la chanson en devient troublante.