Les albums qui ont changé votre vie selon temet-nosce
Classés par ordre d'apparition dans ma vie (plus ou moins)
10 albums
créée il y a 2 mois · modifiée il y a 2 moisAppetite for Destruction (1987)
Sortie : 21 juillet 1987. Hard Rock
Album de Guns N’ Roses
Annotation :
Le premier album que j'ai retourné dans tous les sens. Contre mon gré dans un premier temps, mon père étant très monomaniaque dans ce qu'il écoute m'en a fait bouffer pendant très longtemps mon enfance durant, puis avec mon consentement lorsque toujours mon père m'offrit le CD, qui fut le premier d'une longue collection. J'étais tellement content que je l'ai passé en boucle pendant un bout de temps. Les souvenirs d'enfance et d'initiation à la musique, les balbutiements d'une passion à venir, le point de départ d'une aventure que je ne soupçonnais pas être aussi grande.
C'est d'ailleurs une musique de cet album qui m'aura donné envie d'avoir une guitare entre les mains : l'intro en arpèges de Paradise City. Même si bon, ça fait plus de 6 ans que j'ai débuté et même si j'en ai très largement le niveau je n'ai jamais pris le temps d'apprendre ce morceau, car à l'époque je n'avais pas les compétences pour et aujourd'hui car je suis totalement passé à autre chose. Mais en point de départ, Appetite for Destruction se met là.
Reaching Into Infinity (2017)
Sortie : 17 mai 2017 (France).
Album de DragonForce
Annotation :
Bien, les Guns sont passés par là, je passe par l'inévitable quoique brève période Nu Metal, je me fais les doigts sur ma guitare, il faut un déclic. C'est lors de vacances en Corse que je tombe sur le clip de Through the Fire and Flames par le plus grand des hasards. Vous imaginez bien que le tout venant dans le monde du Metal et de la guitare, quand il tombe sur un truc aussi fou, il ne peut que péter un câble.
DragonForce, on se moque pas mal d'eux depuis plus ou moins toujours et à plus ou moins juste titre, mais dans mes débuts dans le Metal ça a été une putain d'addiction, en partie due au fait que ça joue à 1000 à l'heure et que regarder Herman Li et Sam Totman tartiner des tonnes de notes par seconde dans des vidéos playthrough ça a quelque chose de prophétique sur un débutant à la gratte un peu impressionnable comme moi. Oui c'est complètement over the top, hyper trafiqué en studio, mais l'effet marchait à 100% sur moi.
En ce qui est du choix de l'album, Reaching into Infinity est haut la main celui que j'ai le plus poncé, car il est plus varié que les autres, plus ambitieux, plus profond. Je connais chaque titre par cœur et j'ai beau avoir pris BEAUCOUP de recul sur le groupe aujourd'hui, parfois j'y reviens, et presque avec le même plaisir qu'à l'époque. Nostalgie ? Probablement. Kiff ? Oui, sans hésitation.
Metropolis, Pt. 2: Scenes From a Memory (1999)
Sortie : 25 octobre 1999 (France). Heavy Metal, Prog Rock, Symphonic Rock
Album de Dream Theater
temet-nosce a mis 10/10.
Annotation :
J'ai donc pris ma claque en terme de virtuosité extrême, maintenant la prochaine étape logique serait la claque de complexité, et elle est vite arrivée quand je suis tombé sur un bundle de 10 CD pour 30 balles d'un groupe que je ne connaissais alors que de nom : Dream Theater. J'ai naturellement poncé toute la discographie, ponctuée de très hauts et de très bas, mais j'ai surtout été comme beaucoup fasciné par Metropolis pt2.
Je n'y connaissais rien en Prog, mais j'ai très vite compris de quoi il s'agissait quand je suis tombé sur The Dance of Eternity qui comporte pas moins de CENT HUIT changements de signature rythmique en à peine plus de 6 minutes.
Pour moi Metropolis pt2 c'est LE concept album ultime, encore aujourd'hui. Ce n'est pas tout d'avoir une très chouette histoire, de jolies paroles et de jolies chansons. On a certes de ça, mais il y a tout un degré d'aboutissement complètement fou qui, c'est vrai, nécessite une tonne d'écoutes pour en percevoir toutes les subtilités. Chaque personnage a son thème, chaque thème évolue au fil de l'album avec les personnages, certains thèmes parfois se rejoignent entre eux lors de la confrontation/unification des personnages en question, le tout culminant sur les deux derniers titres qui apportent toute la résolution de l'intrigue à coup de musiques belles et tragiques à en chialer.
Se plonger dedans, c'est un peu mener l'enquête. C'est parfaitement appréciable sans s'y attarder pendant des jours, mais comme mon ADN a intégré cet album en lui, quand j'y reviens l'expérience est décuplée, m'accompagnant maintenant depuis des années sans que je m'en lasse. Une claque technique, musicale, émotionnelle, et un disque majeur dans ma vie.
A Real Diamond in the Rough (2009)
Sortie : 1 mai 2009 (France).
Album de Buckethead
temet-nosce a mis 10/10.
Annotation :
Chaque musicien a son héros. C'est une constante à laquelle personne n'échappe à la seconde où on tient un instrument entre nos mains pour la première fois. On forge son style à partir d'influences multiples mais il y a toujours cette figure qui nous inspire plus que les autres. Pour moi, il n'y a aucun doute : Buckethead est mon héros, depuis presque toujours.
Buckethead c'est une étrangeté que l'on approche non sans appréhensions, c'est un mystère qui interroge sur lui comme sur l'artiste en général, c'est une énigme dont il est bon de ne pas trop se pencher pour en apprécier la philosophie. Rien n'est plus normal que de ne pas tout aimer de ce qu'il a fait, il a des centaines d'albums sur le CV et plusieurs facettes tantôt douces et mélodiques, tantôt expérimentales et bruitistes.
On va se concentrer sur sa facette douce et mélodique, car c'est la plus connue et c'est celle que je préfère. Son morceau le plus connu, Soothsayer, est un solo improvisé de près de 9 minutes, et il en est de même pour d'autres titres que je vénère de lui, Hold Me Forever et Coaster Coat en tête. Mais pour A Real Diamond in the Rough, aucune démonstration, aucune étrangeté, une pure balade dans les méandres de nos souvenirs lointains. Je n'ai jamais écouté un autre album avec une sensibilité aussi émouvante que celui-ci. Cet album c'est la fin et surtout le début de la vie, c'est la tristesse mais surtout le bonheur, c'est la noirceur mais surtout la lumière jaillissante du fond de la forêt.
Écrire ce que cet album m'évoque est stupide car cela serait beaucoup trop long. Encore aujourd'hui c'est un de mes albums de chevet et ce n'est pas prêt de changer.
The Galilean Satellites (2005)
Sortie : 18 octobre 2005 (France). Ambient, Post Rock, Post-Metal
Album de Rosetta
temet-nosce a mis 10/10.
Random Access Memories (2013)
Sortie : 17 mai 2013 (France). Nu-Disco, Disco
Album de Daft Punk
temet-nosce a mis 9/10.
obZen (2008)
Sortie : 7 mars 2008 (France). Death Metal, Experimental, Thrash
Album de Meshuggah
temet-nosce a mis 10/10.
F♯ A♯ ∞ (1997)
Sortie : 14 août 1997 (France). Rock, Post Rock
Album de Godspeed You! Black Emperor
temet-nosce a mis 9/10.