Les films avec les meilleurs dialogues selon Mogadishow

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Tout le monde connaît l’histoire : une page de scénario, c’est en moyenne 1 minute à l’écran et pourtant, les 162 pages grattées par Sorkin tiennent en 1h59.
La musicalité et la précision diaboliques des dialogues épousent à la perfection la mise en scène de Fincher, les deux réunis dessinant le pacte faustien qui a mené cette petite bande d’enfoirés à l’une des pires inventions de notre temps.

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Avec ses incessants passages d’une langue et d’un accent à un autre, Inglourious Basterds est autant un film de guerre qu’un film sur la maîtrise du langage et de ses subtilités qui peuvent se refermer sur vous comme autant de pièges mortels.

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Le dialogue comme un fil ténu qui maintient en vie et qu’il ne faut jamais rompre tout en le nouant pour conquérir les cœurs et retourner les esprits.

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Dans un genre qui a beaucoup misé sur l’économie de mots, des dialogues aussi truculents ne pouvaient que marquer les esprits longtemps. Ils sont pour beaucoup dans le statut archi-culte du film.

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Des répliques cultes à citer pour briller en soirée, des accents légendaires, des intonations mythiques, des ping-pong verbaux qui installent des rapports de force entre personnages… Un modèle du genre.

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Tout pareil que Dikkenek avec en plus cette fois la capacité des dialogues à appuyer le caractère dépassé et vieillot d’un héros systématiquement en décalage au regard du monde qui l’entoure.

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Un modèle d’orfèvrerie scénaristique qui, par la seule force de ses dialogues absurdes et hilarants et d’un montage de fou, parvient à donner naissance à un film archi-culte à partir d’un catalogue de films de la Warner. Le voir pour le croire.

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Il fallait au moins un film anglais dans ce top des meilleurs dialogues et quoi de mieux que Snatch et son orgie d’accents cockney ?
Évidemment, Brad Pitt et son imbitable parler gitan à faire passer les Lopez pour Jean d’Ormesson emporte la mise.
Ritchie n’a jamais fait mieux.

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Le théâtre au cinéma comme on l’aime, une spécialité bien française qui repose entièrement sur les dialogues.
Ou quand des répliques ciselées permettent à un casting en état de grâce de s’en donner à cœur joie dans un huis-clos explosif.

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Intéressons-nous ici à l’âge d’or du doublage à travers le cas emblématique de Rocky 3.
Entre la VF et la VO du scénar’, aucune différence évidemment. Par contre, entre l’originale et la traduction des dialogues, le flippant Clubber Lang devient un titi des faubourgs haut en couleurs, ramenant un peu des Tontons Flingueurs dans la relation très gay-friendly de Rocky Balboa et Apollo Creed.

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Pour la 1e fois on retrouvait au cinéma le phrasé de la banlieue et du rap dans toute sa musicalité imagée. Quelque chose que le cinéma français n’a pas toujours réussi.