Les films avec les plus belles scènes de batailles selon Szalinowski

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L'assaut du château en milieu de film. Véritable cauchemar de lumière crépusculaire, de sable noir et de couleurs châtoyantes, dénué de tout son autre que la musique lancinante de Toru Takemitsu, c'est à la fois la plus belle et la plus effroyable représentation des horreurs de la guerre jamais filmée.

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L'assaut de la plage d'Omaha Beach. Séquence ultra-réaliste et incroyablement immersive, elle a révolutionné le film de guerre, bien qu'aucun depuis n'a jamais réussi à l'égaler - y compris la propre scène de combat urbain à la fin du film.

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La bataille de Stirling. On peut reprocher ce qu'on veut à ce film "historique" et à Mel Gibson lui-même, mais il filme la guerre comme personne d'autre. Un montage alternant le ralenti et l'accéléré, des gros plans et des plans d'ensemble qui se juxtaposent parfaitement, de la bidoche, des chevaux, des acteurs engageants, la bande-son de James Horner... difficile de faire plus électrique.

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L'affrontement final entre le HMS Surprise et l'Achéron. Je tire mon tricorne à Peter Weir et à son équipe pour la façon avec laquelle les combats navals sont filmés dans ce chef-d'oeuvre - avec laquelle TOUT est filmé. Mais la bataille finale est particulièrement somptueuse, entre la tension qui monte, puis la manoeuvre de la Surprise et enfin le corps-à-corps sans merci sur le pont et dans les entrailles de l'Achéron, on se regale !

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La bataille du Gouffre de Helm. L'abondance d'effets spéciaux n'ayant pas toujours très bien vieilli est la seule raison pour laquelle ce deuxième film de la saga de Peter Jackson n'est pas plus haut, car pour le reste, il s'agit de la meilleure transition livre-script-storyboards-tournage-montage-résultat final que j'ai vue, et indubitablement la bataille la plus épique de cette liste.

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L'assaut des tranchées. Presqu'un siècle plus tard, la séquence n'a pas pris une ride. Impossible de ne pas s'émerveiller devant les techniques de traveling mais aussi de ne pas s'émouvoir du sacrifice futile de tant de jeunes vies...

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La bataille pour le village. Je n'arrive même pas à m'imaginer quelle a pu être la réaction des spectateurs à l'époque de sa sortie. Contrairement à Ran, aucune musique, juste le bourdonnement incessant des sabots et de la pluie, pour un affrontement sans pitié dans lequel nous nous retrouvons totalement investis grâce aux trois heures précédentes passées en compagnie des personnages. Akira Kurosawa n'a pas usurpé son titre de Senseï.

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Toutes les séquence de combats aériens. L'ayant revu récemment, j'ai été surpris à quel point ce film a bien vieilli. Harry Saltzman a vraiment mis le paquet niveau moyens : le nombre d'appareils utilisés donne le tourni, et on voit qu'ils ont fait appel à des experts et à des vétérans, car l'ensemble reste extrêmement prenant et viscéral.

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la bataille de Mogadiscio. Probablement la meilleure représentation de combats de rue de cette liste, ce film vous prend aux tripes et vous donne lui aussi l'impression d'y être, grâce à l'expertise de la caméra de Ridley Scott et à un casting de folie. Oh, et bizarrement, la bande-son contient du Denez Prijean, ce qui est assez génial pour le Breton que je suis.

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L'attaque de la colonne turque.Ceux qui pensent encore que la guerre dans le désert fut "propre" voient leurs illusions s'envoler à la vitesse des chevaux et dromadaires des Bédouins lancés à l'assaut des fantassins ottomans. Ce massacre sans nom est un véritable tournant décisif pour le personnage de Lawrence, alors au sommet de sa gloire. Il se laisse dévorer par la cruauté inhérente au désert plutôt que de la dompter.

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L'affrontement du 18 juin 1815. Grand connaisseur des guerres napoléoniennes. je ne peux qu'apprécier le souci du detail de cette gigantesque production soviétique, qui malheureusement ne rencontra pas le succès en salles. C'est grand dommage, car au-delà de la bataille elle-même, très impressionnante, la distribution est aux petits oignons.

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L'affrontement final entre l'Octobre Rouge, le Konovalov et l'USS Dallas. Spécialiste incontesté du film d'action, McTiernan alterne avec expertise les plans extérieurs sur les sous-marins et les scènes à l'intérieur de ceux-ci, où les pointures que sont Sean Connery, Alec Baldwin, Scott Glenn ou encore Stellan Skarsgard nous permettent de ressentir toute la tension de la situation. "Way to go, Mc-T !!!"

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Toutes les scènes de bataille. Il est dommage que les personnages soient aussi nombreux et insipides, de sorte qu'il est difficile de vraiment se sentir concerné par l'histoire, mais Woo filme ses centaines de figurants en armures et costumes chamarrés avec autant d'habileté que les ruelles obscures de Hong-Kong. Un régal pour les yeux à défaut d'autre chose!

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Le siège de Minas Tirith et la bataille des Champs du Pelennor. Un peu plus (trop) longue et chargée en CGI que celle de l'opus précédent, cette sequence occupe tout le milieu du film déborde de moments tous plus incroyables les uns que les autres, depuis la camera suivant les projectiles gondoriens jusqu'à l'affrontement entre Eowyn et le Roi-Sorcier, en passant bien sûr par les oliphants et la charge des Rohirrim, sans doute la scène la plus célèbre de la trilogie de Peter Jackson. FORTH EORLINGAS !!

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L'escarmouche entre Français et Britanniques. Je ne pense pas que les volets de mousquets du XVIIIe siècle faisaient autant de dégâts, mais il faut admettre que la scène y gagne en horreur et en intensité ! Le tout avec la beauté plastique que l'on connait au chef-d'oeuvre de Kubrick et le son lancinant des tambours et du "British Grenadiers". La guerre de sept ans n'a jamais été mieux filmée.