Les films les plus subversifs selon CineseMaietto

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Subversif dans son propos : une satire très osée en ce coeur de Guerre Froide, époque de censure, "chasse aux sorcières", Guerre du Vietnam, tensions socio-politiques, psychose nucléaire collective...

D'ailleurs, l'Etat impose aux génériques de début et fin des messages de propagande qui expliquent avec une certaine niaiserie l'invraisemblance des évènements du film.

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Wake in Fright met en scène la descente aux enfers d'un type ordinaire, perdu au fin fond de la sous-culture redneck australienne, dans un désert caniculaire où les actes des hommes dépassent l'entendement... un vrai film coup-de-poing dans la même lignée que Deliverance de John Boorman, où la déchéance et la folie pure côtoient un climat palpable de violence absurde et malsaine. Les personnages des péquenauds sont dégénérés, crades, fous furieux. Tantôt contemplative, tantôt brutale, toujours crue et viscérale, l'esthétique hallucinatoire de Wake in Fright sert un propos existentiel et métaphysique, suggéré mais dérangeant.
Avec sa structure cyclique, répétitive, il prend une tournure de fable décadente dans une atmosphère d'anti-western fiévreux, entre Blood Meridian et No Country for Old Men de Cormac MCCarthy, avec des relents des futurs Cannibal Holocaust et Mad Max... une expérience vraiment perturbante.

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Subversif dans son propos. Dérangeant, obscène, pervers, Salo achève la mauvaise réputation de son auteur qui, tout en critiquant explicitement le fascisme et au second degré le pouvoir des riches sur les classes populaires, transmet, notamment grâce à un plan coup de poing aux deux tiers du film, ses tendances communistes en guise de bras d'honneur au système.

Le pauvre en aura payé de sa peau...

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Subversif dans sa forme. Prises de vue et mouvements de camera nauséeux, esthétique stylisée et brutalité viscérale, Noé parvient avec Irreversible au comble de la violence cinématographique, osant un plan-séquence de viol d'environ cinq minutes et autres réjouissances sanglantes qui nous retournent le ventre... merci Gaspar !

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Subversif dans sa forme, crue et surréaliste.

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Subversif dans son propos, mené à bien par une forme aux frontières de l'anti-naturalisme : outre la critique de l'armée états-unienne et du conflit au Vietnam, Full Metal Jacket dresse le portrait d'un héros, Joker, aussi ambigüe que provocateur, qui interroge le spectateur sur les thèmes de la prise de parti, la nature humaine, la perversité du système, la voie de la jeunesse ou encore la folie.

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Subversif dans sa forme : la non-linéarité du scenario, l'absurde, les changements de tons et de registres dans la narration. Quant à son propos, difficile d'en parler ici...

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Subversif dans son propos, en corrélation avec les mouvements sociaux et contestataires de l'époque.

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Subversif dans sa forme décousue, sa rupture du 4ème mur et ses différents degrés de mise en abîme. Subversif aussi dans son propos, sa critique ouverte de Hollywood et, par extension, de la société occidentale, du consumérisme, du matérialisme et du capitalisme.

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Subversif dans sa forme légère et désinvolte, subversif dans son propos à travers la satire acerbe d'une province conservatrice, stupide et réactionnaire.

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Subversif dans son propos : une dénonciation tranchante de la démence ordinaire, des scories d'une société qui couve ses détraqués, qui nourrit leurs frustrations.

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Subversif dans sa forme très crue, ses images gores. Subversif aussi dans son propos, sa fin ouverte notamment, que je vais éviter d'expliciter ici pour ne pas spoiler mes lecteurs.