Les films les plus tristes selon Candide L'Ingénue

Annotation :

Le Pianiste est un film que j'ai vu jeune, trop jeune. J'avais été évidemment choquée par l'extrême violence de certaines scènes, dont celle où des nazis entrent dans le salon d'une famille et jettent un grand-père en fauteuil roulant par-dessus la rambarde, son corps s'écrasant péniblement sur la chaussée, quelques mètres plus bas.

C'était la première fois que je réalisais la folie exterminatrice et eugéniste de cette immonde guerre, et c'est ainsi que le film restera gravé dans ma mémoire à jamais.

Annotation :

Blue Jasmine est un film chiant, qui nous plonge dans un tourbillon de néant. Et c'est pour cela que je l'ai aimé : il dépeint avec justesse la dépression, cette impression de ne plus exister, de ne plus être acteur de sa propre vie, d'être déjà un peu mort.

Kate Blanchett y est pourtant lumineuse.

Annotation :

Cette trilogie des Elkabetz est tout simplement l'une de mes plus belles (et surtout l'une des premières) découvertes cinématographiques.

Je suis tombée sur la suite de Prendre Femme (= Le Procès de Vivian Amsalem) sur Arte, par hasard. Cette suite est un huis-clos racontant la lutte interminable et épuisante de Viviane pour obtenir son divorce, alors que son mari le lui refuse, depuis 3 ans.

Lorsque j'ai vu Prendre Femme, j'ai réalisé que Viviane avait toujours été enfermée : bien avant le tribunal, son mariage était sa prison. Viviane est une épouse épuisée, à bout, broyée par la pression familiale, par la tradition, par la religion.

Annotation :

Last Days est, finalement, encore plus chiant que Blue Jasmine. Il vous mettra un cafard incroyable. A regarder si vous avez peur de passer une trop bonne journée, ça vous calmera.

PS : J'avais rien d'intelligent à dire, je brode et patauge (avec une bouée de sauvetage).

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A la lumières des derniers potins de la presse People, il ne s'agissait pas vraiment d'un rôle de composition pour Ezra.

We need to talk about EZRA.

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Edward²

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BONUS

Dès que Rocky parle du passé et surtout, de l'amour de sa vie, Adrienne, je me mets à chialer. Oui, je pleure pas, je chiale, et vous avez pas envie de voir ça.

Si bien des suites de films-cultes ont pu être décevantes, celui-ci fait figure d'exception. J'y ai retrouvé le Rocky que j'aime, un peu abîmé, un peu triste ; loin du faste, de la gloire et des paillettes.

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BONUS

"Tu étais l'élu, c'était toi ! Tu devais rétablir la paix dans la force, pas la condamner à la nuit ! Tu étais comme mon frère. Je t'aimais Anakin."

Depuis la sortie du film en 2005, je ne m'en suis pas remise. Obi & Ani forever (mes GOATs).