Les jeux vidéo qui ont changé votre vie selon Addryu

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Certainement le premier jeu vidéo auquel j'ai joué. Jouable sur la Super Cassette Vision de Yeno, une console obscure que ma mère avait acheté un peu par hasard en 1986 pour mes grands frères et ma grande sœur. Mix entre Pac-Man et Bomberman (mais en vue 2D de côté), Pop'n Chips permettait la coop à deux joueurs pour venir à bout de niveaux variés, dans lesquels on devait se débarrasser au mieux des ennemis, et libérer des bulles prisonnières dans des caisses. Précurseur dans l'art de concevoir soi-même son propre stage, Pop & Chips était certainement en avance que son temps, d'un point de vue des mécaniques du jeu, et de sa réalisation impeccable. Même la musique était sympa. Un très grand jeu qui a bercé mon enfance. Inoubliable tout simplement.

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Mon premier shooter sur la même console. Une sorte de version de Space Invaders, en plus varié (deux phases de jeu) et mieux réalisé. Un must qui a bercé mon enfance aussi.

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Mon premier jeu de bagnoles. Bien réalisé, dynamique et amusant, il restera gravé très longtemps dans ma mémoire.

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Comme pour beaucoup de monde né dans les années 80, SMB a été mon premier vrai jeu de plates formes. Quoi de mieux que de commencer par la ? Même aujourd'hui, pas grand chose à vrai dire.

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Cette version Nes de Batman fut la claque ultime. Les musiques cultes évidemment, mais aussi la réalisation et la jouabiltié très précise feront que ce jeu restera toujours l'un des mes préférés du genre. Un hit incommensurable.

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Le premier jeu de plates formes ou je me suis dis que si l'on tombait d'un précipice, c'était pas foutu comme dans Mario ! J'en ai eu de la chance de posséder cette Megadrive en début de vie à l'aube des années 90. Un jeu incontournable pour une console incontournable.

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Bien évidemment l'un de mes jeux préférés de toute ma vie, et l'une des plus grandes réussites du siècle dernier. Zelda III n'était pas seulement un grand jeu d'aventure, c'était aussi un orgasme permanent, un jeu féerique dans lequel tu te sens encore mieux que dans la vraie vie. Pour de bon :p

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Premier contact avec le monde de la baston, dans lequel j'ai toujours eu les pieds dedans depuis. Un jeu d'une richesse renversante pour l'époque, et des personnages qui ont fait la légende. Que dire de plus ? Réalisation, musique, ambiance, bruitages, coups spéciaux, tout était si parfait !

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Jeu d'aventure avant-gardiste s’il en est, Flashback représente à mes yeux la quintessence du genre, empruntant aux meilleurs films d'action de l'époque (Aliens, , Robocop,Total Recall...) une ambiance futuriste époustouflante. Les commandes étaient assez complexes, mais l'immersion et l'animation faisaient que l'on se sentait comme un véritable héro de film de SF. Le lien entre cinéma de SF et jeu vidéo le plus puissant que je connaisse.

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Mon premier beat them all, et certainement encore à ce jour le meilleur que je connaisse. Découvert presque en même temps que le premier épisode, ce numéro 2 m'impressionnait énormément à l'époque, par ses graphismes sublimes, son fun immédiat et ses musiques géniales. Plus tard, je me suis aperçu que SoR 2 était en fait le sommet du genre à l'époque, un poil devant Final Fight. Un titre incontournable évidemment.

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On reste sur Megadrive avec probablement ce qui reste le plus grand A-RPG de la console. Bénéficiant d'une réalisation à tomber par terre à l'époque (une 3D isométrique d'une précision remarquable), Landstalker proposait une aventure solide, des personnages attachants, une tonne de donjons et de lieux magnifiques à découvrir. Sa difficulté titanesque m'a fait plusieurs fois rager devant ma petite télé cathodique (notamment les passages de plates formes très délicats ou la notion des distances est quasiment impossible à appréhender, ou bien encore des énigmes tirées par les cheveux), mais Landstalker reste à mes yeux l'un des plus grands jeux 16 bits jamais réalisés, et dans sa catégorie avec Zelda III, le sommet du genre.

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Toujours sur MD, cette version bien connue des aventures du Prince d'Agrabah fut un grand pas en avant dans le monde des jeux de plates formes en 2D. Ses graphismes et ses animations extrêmement fidèles au dessin animé de Disney étaient à des années lumières de toute autre production. Seule sa durée de vie et sa difficulté très faibles pouvaient éventuellement entacher le tableau. Aladdin sur Megadrive est en tout cas pour moi, et dans ma vision du genre, l'une des plus remarquables avancées techniques et ludiques, notamment grâce à une maniabilité et un feeling quasiment parfaits.
Une pensée pour Earthworm Jim (sorti l'année suivante), du même réalisateur David Perry, qui règle le défaut de la difficulté, et reste dans le très haut de gamme de la plates forme 2D avec une animation cartoonesque encore à ce jour inégalée.

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On bascule sur Snes, mais on reste dans la plates formes 2D, avec Rare qui nous pondait en 1994 le premier épisode de DKC, une claque monumentale à l'époque. Fini les sprites 2D, DKC nous a fait rentrer dans l'ère des graphismes en synthèse pour un rendu stupéfiant. Sans révolutionner totalement le genre, ce premier opus de la trilogie DCK sur Snes était très solide, bénéficiant de très nombreux niveaux, d'une tonne de passages secrets, et d'une difficulté croissante bien maitrisée.

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Ce jeu m'a toujours bluffé par sa beauté et son fun. Essayé sur Arcade à plusieurs reprises dans ma jeunesse, j'ai aussi pu m'y adonner récemment sur émulateur Model 2. La version Saturn quand à elle est l'une des adaptations les plus réussies de l'histoire. Sega Rally n'est pas seulement une grande avancée technique, c'est aussi un pur jeu de course arcade prenant, technique et superbe graphiquement. Culte et incontournable.

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Tekken 2 représente à mes yeux l'une des plus belles prouesses du monde de la baston. Son gameplay technique, son punch, sa galerie de personnages incroyables, ses musiques mythiques, ses décors fabuleux, feront de lui le jeu de baston 3D le plus incontournable de son époque avec Virtua Fighter 2. Namco a su comment améliorer considérablement le premier opus et ainsi donner à sa licence phare de la baston un certain éclat.
Tekken 2 fut un tel ouragan, que tout le monde voulait y jouer à l'époque, y compris les PCistes les plus inflexibles. Son aura reste pour moi plus magnétisante que le troisième opus, même si j'admets sans problème que c'est bien ce dernier qui dictera plus tard, le nature plus agressive et électrisante de la série.

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Au même moment, du côté de la baston 2D, Capcom sortait tranquillement le deuxième opus de Street Alpha. Lui aussi améliorait considérablement ce qui avait été fait dans le premier opus, tout en peaufinant un gameplay et un background pour atteindre des sommets dans le genre. Les graphismes plus épurés et les animations plus souples, les personnages de Final Fight (Guy, Sodom, Rolento...) s'invitant à la fête plus quelques nouvelles têtes (Sakura, Dan...), les coups spéciaux impressionnants avec des super combos rarement vus à l'époque ont fait de lui une grande avancée dans le genre, et la preuve que la baston 2D était loin d'être arriérée (sans compter évidemment ce qui se faisait chez SNK avec KOF pour ne citer que cette série).

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Tous les jeux d'action/aventure paraissaient fades à côté de ce jeu en 96, le renouveau du Survival Horror, celui qui popularisera le genre, celui qui réinventera une tonne de mécaniques de jeu, celui sans qui le jeu vidéo n'aurait vraiment pas la même gueule aujourd'hui. Il est aussi celui qui donnera le rythme et le ton d'un bon scénario dans un jv, la technicité d'un gameplay simple et efficace, l'appréhension d'un environnement cohérent, la stratégie (économie des soins et des munitions), et même la connerie de tout un pan de l'histoire du jeu vidéo d'action, de la pure exploration mêlée à l'horreur moderne.

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Si Wipeout premier du nom avait posé des bases solides de gameplay et de design, l'épisode 2097 prend une place très particulière car c'est réellement celui qui défini le mieux la saga sur PS1. De l'ambiance, aux musiques licenciées (Prodigy, Chemical, CoLD SToRAGE...), en passant par les logos, ce Wipeout est une réussite incontestable dans son background, un bon cran au dessus son ainé. Mais plus encore, c'est à son gameplay impeccable qu'il doit sa renommée, plus précis que le premier opus, plus élaboré, plus rapide, mieux maitrisé. Visuellement, c'est la claque, et le rendu des armes et autres effets spéciaux sont définitivement les plus convaincants de toute la saga. Un pur chef-d’œuvre de course futuriste, sur lequel je suis revenu un nombre impressionnant de fois.

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Comme pour le premier Resident Evil, ce premier Tomb Raider restera toujours mon épisode favoris. Une Lara badass, des niveaux fabuleux au level design culte (je connais la plupart des niveaux par cœur), TR1 fut une petite révolution à l'époque car le parc des jeux d'action/aventure en 3D à la troisième personne n'était pas encore installé, et ce fut l'un des tous premiers à proposer une telle aventure de plates formes en 3D texturé. Son ambiance primitive, ses passages cultes (le T-Rex dans la Grande Vallée, la main de Midas...), son rythme calme, réaliste et envoûtant, tout était incroyable à l'époque. Beaucoup lui reprocheront une maniabilité délicate, mais une fois que l'on a compris les mécanismes, Lara se laisse contrôler de la plus précise des façons (vaut d'ailleurs pour tous les "old TR" de la PS1).

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Un jeu que j'ai mis un certain temps à apprécier, pour finalement en faire l'un de mes jeux cultes des années 90. Blood Omen proposait une aventure vaste, prenante, à l'ambiance incroyable. Incarner Kain et se sentir à la fois maléfique et tout puissant, on avait le sentiment de jouer avec Lestat le Vampire. Le scénario, la noirceur, beaucoup de choses on fait de ce titre un A-RPG occidental très important pour moi. Probablement le plus marquant.

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Une vitesse démentielle, des carambolages spectaculaires, une technique renversante pour l'époque, des dénivelés de fous, des courses hyper intéressantes dans leur tracés, une ambiance de dingue, une difficulté parfaite, des modes de jeux variés (finir premier, collecter des points en faisant faire des 360° aux concurrents, le mode arène...), Destruction Derby 2 m'a totalement bluffé et je ne m'en suis jamais vraiment remis.

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Le premier jeu de plates formes entièrement en 3D, totalement fou à l'époque avec son système de tableaux, ses niveaux gigantesques, son level design incroyable, sa profondeur jamais vue auparavant. J'adore Sunshine que je trouve quelque part plus abouti encore que cet épisode, mais celui ci m'a laissé une marque indélébile. L'un des plus grands jeux de tous les temps, assurément.

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Premier contact avec les STR, Age of Empire a su m'envoûter comme peu de jeux du même type. Même s'il n'a rien inventé de spécial dans le genre, il reste d'une grande maitrise technique, et s'occuper du bien-être de ses petits villageois, créer des troupes de fantassins, d'archers et autres cavaliers ne m'a jamais parut aussi grisant que dans ce jeu. Malgré des défauts et des bugs évidents (les unités qui se bloquent entre les arbres ou les bâtisses, l'IA capricieuse voir fainéante...), AoE est un excellent STR à l'ambiance incomparable.

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Mon premier Final Fantasy, le choc comme beaucoup de gens. Des personnages inoubliables, des décors somptueux, un système de combat prenant, un scénario étonnant, la chasse aux materias, aux chocobos... Bref, c'est un J-RPG certainement imparfait (traduction française ratée, déséquilibre des équipes, persos qui ne servent pas à grand chose...), mais qui reste une première expérience inoubliable.

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Plus encore que le premier opus, ce Carmageddon 2 détonne avec ses nombreux niveaux au level design fou, son fun imparable, ses différentes façons de finir une course (exploser tous les concurrents, passer par les checkpoints ou écraser tous les piétons), son ambiance Mad Maxienne... Bref, une œuvre culte pour moi.

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Il n'y a pas de mots pour décrire le choc que j'ai eu lorsque j'ai pu poser mes doigts sur la démo de RE2 présente sur la version Director's Cut de RE1 fin 97. C'était incroyable. La ville apocalyptique, les musiques, les zombis de partout, c'était bien timbré pour l'époque. Puis le jeu est sorti un peu plus tard en 98, et comment dire qu'il m'a marqué tout autant que RE1. Même s'il se contente un peu trop de répéter les mécaniques du 1, il arrive à s'affranchir de son ainé avec brio notamment grâce à son ambiance et ses décors urbains renversants, qui s'éloignent largement des petits environnements boisés du Manoir Spencer. La richesse du jeu et son scénario bien ficelé en ont fait un cador du genre, surpassé uniquement par son fabuleux remake de 2019.
Une pensée pour RE1.5, abandonné par Kamiya mais qui aurait très bien pu être une suite encore plus marquante que l'originale.

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Le jeu de bagnoles le plus marquant de sa génération. D'une richesse folle pour l'époque, avec ses détails de folie, son historique des véhicules et ses précisions mécaniques déjà très avancées pour 97, GT est l'un des jeux de course sur lequel je reviens avec plaisir, même s'il a bien vieilli graphiquement. C'est aussi et surtout la caractère et la technicité de ses circuits (inventés pour le jeu et devenus cultes), son impression d'évoluer et de progresser à travers un mode carrière monstrueux, qui en ont fait un jeu culte. GT2 a poursuivit le succès avec brio, mais n'est finalement qu'un très gros DLC qui ajoute des voitures américaines ou européeenes et quelques circuits fidèlement reproduits du monde réel.