Les jeux vidéo qui ont changé votre vie selon Kafou

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Acheté en version collector le jour de sa sortie française, suite à un article dans un magazine que je n'ai jamais réussi à retrouver. Sur le papier, il était tout ce que j'attendais d'un jeu vidéo à l'époque, et les graphismes me faisaient rêver.

Peu de temps après, souffrant des innombrables bugs de ce jeu et en particulier sa VF, je m'intéresse aux correctifs de la communauté : ainsi je découvre "wiwiland" et fais des rapports de bugs réguliers aux bonnes âmes qui maîtrisaient l'éditeur TESCS.

Quelques mois plus tard je m'inscris sur les forums, je m'investis dans la communauté, je traduis des mods, je teste ceux des autres, je m'essaie sans grand succès à quelques créations originales, je file un coup de main pour la mise à jour des sites web. Mais surtout, je rencontre plein de gens merveilleux, dont j'ai vu une bonne partie lors de sorties IRL, certains devenant de véritables amis...

Indirectement, Morrowind a permis la mise en place des années de ma vie passées en doctorat à Rennes (devenue ma ville de coeur). Et donc par extension, de ma spécialité professionnelle.

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Je me souviens encore du jour où je l'ai acheté d'occasion en magasin, avec sa belle cartouche dorée...

Armé d'un guide obtenu dans un magazine avec notamment une carte complète du monde ouvert, et surtout grâce à la toute nouvelle possibilité de sauvegarder ma partie, je suis allé jusqu'au bout de cette aventure épique. C'est mon premier "RPG", jeu de grande ampleur où on avance à son rythme. Il m'a ouvert à tellement de choses...

Quelques années plus tard, confirmation avec Ocarina of Time, ma première aventure épique en 3D. Et bien d'autres années plus tard, Twilight Princess sur Wii m'a redonné goût au jeu vidéo après un break causé par une overdose de Guild Wars (cf. plus bas).

Indirectement, Zelda a aussi présagé de mon futur métier. Je me souviens avoir été très curieux de comprendre comment les graphismes fonctionnaient, je me disais "c'est pas possible qu'il y ait TOUTES les images que je vois dans la cartouche, il doit y avoir autre chose qui se trame derrière". Une dizaine d'années plus tard je choisissais d'orienter mes études vers la branche "informatique graphique".

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Mon premier vrai jeu vidéo bien à moi. Sur ma NES achetée à un cousin, qui la remplaçait par une SNES. Je devais avoir à peu près 10 ans.

Il m'avait filé d'autres jeux avec la console, mais évidemment aucun ne m'a autant marqué que Mario. Déjà à l'époque je voulais modder : je me souviens que je dessinais des niveaux et inventais des ennemis ! Malheureusement, impossible d'y jouer.

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J'avais déjà joué aux deux premiers Quake sans qu'ils m'aient plus marqué que ça. Mais Quake 3 était le premier jeu vidéo installé sur mon PC flambant neuf monté pendant l'été 2000 par mon cousin, avec ma première carte 3D dedans ! (une GeForce 1)

Deux choses à retenir. Premièrement : les LAN parties avec les potes et donc l'aspect compétitif du jeu vidéo, que j'avais à peine effleuré jusqu'alors. C'est le seul jeu, avec Mirror's Edge, où j'ai pu à un moment me considérer "bon" (sans pour autant avoir le niveau pour des tournois !).

Deuxièmement : les magnifiques graphismes qui m'ont poussé à essayer de comprendre le moteur graphique en jouant avec les paramètres cachés et en utilisant le benchmark intégré au jeu. Autrement dit, un pas de plus vers mon métier (après Zelda 1, cf. plus haut).

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L'un des tous premiers jeux joués sur mon premier PC (Noël 1997), et mon premier FPS. Introduction à ce genre qui est resté mon favori pendant très longtemps.

Mais aussi introduction au mapping. Ceci dit, la grande majorité de mes autres "premiers jeux PC" venaient avec un éditeur, notamment : Heroes of Might and Magic et Dungeon Keeper (dont la construction de niveau fait partie du gameplay).

On va dire que ce spot de la liste est commun à ces trois-là, à qui je dois vraiment beaucoup !

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Probablement le jeu que j'ai fini le plus de fois, car quand je le commence, je n'arrête pas avant d'avoir fini. Un FPS avec un semblant de narration, une progression incroyablement bien rythmée, dans un complexe souterrain ininterrompu et labyrinthique, il avait vraiment tout pour me plaire.

Et surtout, il m'a introduit aux mods, comme pour beaucoup d'autres gens j'imagine. J'ai dû passer autant, si ce n'est plus, de temps sur les mods que sur le jeu et ses extensions officielles.

J'avais une préférence pour les mods solo, mais ce jeu était quand même un grand classique de mes LAN parties. Même sans mods, son multijoueur était incroyablement fun, ça changeait du pur compétitif de Quake 3.

Quand Half-Life 2 était annoncé, j'utilisais la connexion internet de la fac pour télécharger les trailers et je cherchais toutes les sources d'info possibles. Mais en pratique, Half-Life était tellement sacré pour moi que j'ai été bien déçu par Half-Life 2 la première fois que j'y ai joué ! Donc à ce stade, pourvu qu'il n'y ait pas d'Half-Life 3.

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Mon premier "immersive sim" et une claque monumentale, surtout que je n'attendais rien en particulier quand j'ai essayé le jeu la première fois, j'étais juste curieux.

Il s'est avéré que le concept de base m'a permis de réaliser un fantasme (de s'introduire dans diverses installations sans se faire remarquer), et sa matérialisation dans le jeu était parfaite, je me souviens encore avoir eu des sueurs froides. De plus l'univers m'a complètement séduit.

Par la suite j'ai pu apprécier Deus Ex et dans une moindre mesure les autres opus deux séries, mais je n'ai pas réussi à aller beaucoup plus loin dans les immersive sims car ça me demande un investissement tel que c'en est épuisant. Néanmoins, je garde un souvenir incroyable des moments que ces jeux m'ont offert.

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Comme Morrowind et Thief, je suis tombé amoureux de ce jeu. C'est le plus récent de cette liste et de loin (j'y ai joué début 2010), alors qu'on parle bien ici d'oeuvres fondatrices pour mes goûts et qui ont eu un fort impact sur ma vie... ce qui montre à quel point Mirror's Edge est exceptionnel pour moi.

Je suis amoureux du style graphique : j'ai plusieurs lithographies haut de gamme, encadrées et accrochées fièrement aux murs de mon appartement. Je suis amoureux de la musique : j'écoute régulièrement la BO, notamment quand je cours. Je suis amoureux du gameplay : comme Thief, ce jeu m'a permis de réaliser virtuellement un fantasme : ici celui de courir sur les toits, libre comme l'air.

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Tout a commencé lors de la bêta ouverte fin 2004, on se donnait rendez-vous avec des potes de wiwiland (cf. Morrowind) et on partait en excursion le temps d'un week-end. L'attente entre ces week-ends rendaient ces moments d'autant plus agréables.

Et puis le jeu est sorti, beaucoup d'entre nous l'ont acheté, on a formé une guilde, et je n'ai pas décroché pendant plus d'un an. Il y a eu beaucoup de plaisir de découverte, de grands échecs et de grandes réussites, une bonne courbe de progression... et puis la routine, le drama, l'ennui qui pousse à poursuivre les achievements ou le stuff sans autre intérêt que de pouvoir se la péter...

Plusieurs milliers d'heures de jeu, des hauts, des bas, et un arrêt brutal quand je me suis rendu compte que le jeu ne m'apportait plus rien de bon. C'était en septembre 2006, je commençais à travailler. A ce moment là, j'ai mis les jeux vidéo de côté pendant un petit bout de temps. Je me suis remis au jeu de cartes Magic que je n'avais pas touché depuis mes 13 ans, et au final il m'a pris encore plus de temps que Guild Wars ! Mais de façon bien mieux contrôlée.

Indirectement, Guild Wars m'a permis d'avoir un bon prétexte pour aller passer des vacances sur l'île de la Réunion.

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Après Zelda et avant Morrowind, un autre jeu dont le monde grandiose m'a émerveillé. Probablement mon premier jeu véritablement narratif.

A cette époque, depuis quelques années déjà je baignais dans la fantasy : Tolkien, Magic, les jeux de plateau Hero Quest et Talisman... et j'étais abonné à Dragon Magazine, non pas pour les aides de jeux de rôles mais simplement par passion pour les univers proposés.

J'ai découvert Baldur's Gate en avant-première à un salon/expo de jeux, le "Monde du jeu" en 1998 à Paris, quand je dis que j'étais à fond ! (j'avais même pas 15 ans). Puis je l'ai acheté à sa sortie et il a rempli la tâche ardue de me faire goûter à l'aventure épique d'un véritable jeu de rôles, là où Diablo 1 avait échoué.

Quelques années plus tard je m'essayais aux vrais jeux de rôles "papier", mais j'ai jamais été franchement convaincu !