Les lectures forcées et finalement adorées selon gaatsby

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Livre étudié en 1ère littéraire dans le cadre du roman et ses personnages. Un véritable coup de poing, une révélation ! Merci aux professeurs qui osent nous proposer de tels livres, parfois à leurs risques et périls il est vrai...

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Livre étudié en 3ème. Je me souviens d'une première lecture très difficile à l'époque, laborieuse même. Très peu d'élèves l'avaient véritablement lu jusqu'à la fin. Ce n'est qu'après l'étude du livre avec le professeur que je l'ai vraiment lu et adoré.

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Livre aussi étudié en 3ème. Toute la classe avait adoré, ce qui est assez rare pour être noté ! Tous les élèves étaient révoltés par le sort accordé à Boule de Suif !

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Livre étudié en seconde. Je m'en souviens particulièrement car j'avais du jouer une scène devant toute la classe :

Eh bien ! régnez, cruel, contentez votre gloire :
Je ne dispute plus. J’attendais, pour vous croire,
Que cette même bouche, après mille serments
D’un amour qui devait unir tous nos moments,
Cette bouche, à mes yeux s’avouant infidèle,
M’ordonnât elle-même une absence éternelle.
Moi-même j’ai voulu vous entendre en ce lieu.
Je n’écoute plus rien, et pour jamais : adieu...
Pour jamais ! Ah, Seigneur ! songez-vous en vous-même
Combien ce mot cruel est affreux quand on aime ?
Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous,
Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?
Que le jour recommence et que le jour finisse,
Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice,
Sans que de tout le jour je puisse voir Titus ?
Mais quelle est mon erreur, et que de soins perdus !
L’ingrat, de mon départ consolé par avance,
Daignera-t-il compter les jours de mon absence ?
Ces jours si longs pour moi lui sembleront trop courts.

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Livre au programme du bac en terminale littéraire. Quand on est ados, il est vrai qu'on accroche bien souvent à tout ce qui touche de près ou de loin à la notion de l'absurde.

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Livre étudié en L2 de lettres modernes. J'en ai aimé la poésie qui se dégage de cette belle pièce.

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Livre étudié en classe de L2 de lettres modernes dans une U.E intitulée 'Littérature et musique'. C'est véritablement romanesque et j'adore ça !

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Pièce étudiée en première année de prépa littéraire. J'avais particulièrement été épaté par l'analyse littéraire qu'avait fait le professeur de la scène finale.

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Recueil étudié en L3 de lettres modernes dans un cours sur la poésie francophone. J'ai adoré lire le combat du poète pour conserver une culture québécoise sur l'omniprésence du monde américain.

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Pièce étudiée en cours d'anglais de prépa littéraire. Nous avions même vu la pièce pour notre plus grand bonheur !

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Pièce étudiée en 3ème. Qu'est-ce qu'on avait rigolé quand on avait du jouer la fameuse tirade du nez :

Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme.
En variant le ton,-par exemple, tenez:
Agressif: Moi, Monsieur, si j'avais un tel nez,
Il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse !
Amical: Mais il doit tremper dans votre tasse !
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap!
Descriptif: C'est un roc ! . .. c'est un pic ! . . . c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ?. .. C'est une péninsule !
Curieux: De quoi sert cette oblongue capsule ?
D'écritoire, Monsieur, ou de boite à ciseaux ?
Gracieux: Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ?
Truculent: Ça, Monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée ?
Prévenant: Gardez-vous, votre tête entrainée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol !
Tendre: Faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane !
Pédant: L'animal seul, Monsieur, qu'Aristophane
Appelle Hippocampelephantocamelos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d'os !
Cavalier: Quoi, I'ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau, c'est vraiment très commode!
Emphatique: Aucun vent ne peut, nez magistral,
T'enrhumer tout entier, excepté le mistral !
Dramatique : C'est la Mer Rouge quand il saigne !
Admiratif: Pour un parfumeur, quelle enseigne !
Lyrique: Est-ce une conque, êtes-vous un triton ?
Naïf: Ce monument, quand le visite-t-on ?
Respectueux: Souffrez, Monsieur, qu'on vous salue,
C'est là ce qui s'appelle avoir pignon sur rue!
Campagnard: He, ardé ! C'est-y un nez ? Nanain !
C'est queuqu'navet géant ou ben queuqu'melon nain !
Militaire: Pointez contre cavalerie !
Pratique: Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, Monsieur, ce sera le gros lot !
Enfin, parodiant Pyrame en un sanglot :
Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l'harmonie! Il en rougit, le traître !
- Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit :
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot: sot !
...

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Livre lu en 6ème. J'en garde un très grand souvenir alors il mérite sa place dans ce sondage.

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Livre lu en CM2 et soigneusement élu par mes soins lors d'une des trop rares visites du bibliobus dans ma petite école de village. On pouvait en choisir que très peu il me semble, peut-être trois pour les plus grands. Je me souviens avoir du demander l'autorisation de la maîtresse pour Otto qui traite d'un sujet difficile quand on est enfant. J'étais obligé, je me souviens, de ranger ce livre sur la plus haute étagère de la classe, pour que les plus petits, les CE2 et CM1 ne puissent pas l'atteindre. Tout ce rituel me fait me souvenir avec grand bonheur de ce livre.