Les livres les plus souvent relus selon Eleonore Cassagne

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Je me souviens quand j'ai découvert ce livre (qui, bien plus tard, avec un scénario en grande partie remanié, allait devenir le film "Dragons") : rarement j'avais lu un livre aussi drôle. Et Dieu sait que déjà à l'époque j'en avais lu, des livres !
Ce n'est certes pas de la grande littérature, mais il y a quelque chose de jouissif dans ce héros boiteux et ce dragonnet qui pète plus haut que son cul : ce quelque chose, c'est ce que recherche dans les bouquins chaque gamin de 10 ans. Alors certes, on ne peut pas comparer ça à Hugo ou Maupassant, mais dans ce petit livre-là il y a une recette qui assure qu'on va le lire et le relire et le rerelire, encore et encore.

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J'ai lu et relu ce livre, ce tout premier de la série la plus connue de Pierre Bottero, alors même que tous les autres étaient derrière moi. Ce n'est peut-être pas le meilleur de la saga, mais il représente quelque chose. Bottero, le premier auteur qui a fait de moi une lectrice en série, une adoratrice de son oeuvre tout entière. Après sa mort, après m'être procuré tous ses autres ouvrages (même "Isayama", son album pour enfants), comme un aimant, je suis revenue à "D'un monde à l'autre". C'est la première pierre de mon Château Bottero. Un livre qui a pour moi une importance particulière.

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Un livre magique, en quelque sorte, qui a éveillé ma conscience écologique et politique. Avant d'attaquer les deux (gros) tomes de "Vango" du même auteur, et pour motiver les enfants qui n'aiment pas spécialement lire, je conseillerai "Céleste ma planète", qui ne doit pas faire beaucoup plus de 60 pages et qui reste magnifique malgré les années qui passent.

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Tout comme les séries de Bottero, les deux tomes de "Vango" de Timothée de Fombelle sont l'un des souvenirs de lecture les plus grisants de mon enfance et pré-adolescence. Si vous avez lu et aimé l'un, l'autre fera votre bonheur, assurément.

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Le meilleur de la série des Rougon-Macquart ! Tous les classiques devrait ressembler à ce livre (n'est-ce pas Balzac *tousse tousse*).

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Je ne me souviens pas de l'histoire de ce livre, à vrai dire (ou dans les grandes lignes, avec un brouillard un peu poétique). Mais il a imprimé au fer des sentiments quelque chose dans ma chair. Je me souviens d'un grand bouleversement et de mon adoration pour M. Lanza, professeur qui m'avait fait découvrir "L'oeil du loup".