Les livres qui ont changé votre vie selon Erwann Perchoc

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Quand je l'ai lu gamin (mais vers quel âge déjà ?), l'hommage à Asimov m'est passé au-dessus de la tête, mais l'histoire était cool et les dessins de Caza m'ont fait rêvé. Un court roman jeunesse qui comptent parmi les tout premiers qui m'ont fait aimé le genre. (S'il fallait chercher un premier, ce serait probablement "La Planète rose" d'Évelyne Reberg, dans le numéro 84 de J'aime lire.)

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Lu enfant. Un roman d'apprentissage narré du point de vue d'une créature extraterrestre, sur un monde étranger. Au-delà des différences, il reste des invariants, et c'est ce décalage qui a rendu ce court roman fascinant à mes yeux d'enfant. Plus de chouettes illustrations intérieures.

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Lu enfant. Une histoire pleine de mystère, élégamment résolus à la fin, peuplée d'une bande de gamins attachants qui aiment bien s'inventer des histoires. C'était cool. Jeune ado, j'ai adoré les romans policiers pour la jeunesse, puis ça m'est passé. Ce roman est le seul que je garde.

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Lu enfant. Ce n'est pas le premier LDVELH que j'ai lu (ce serait l'un des titres de la collection Le Challenge des étoiles chez Folio Cadet) mais c'est celui qui m'a le plus marqué.

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Lu vers 11 ans. À l'origine, ça devait être un cadeau pour un ami, sauf que je me suis empressé de le lire. L'histoire m'a emporté comme rarement, rehaussée par la couverture et les illustrations de Bilal dans l'édition Folio Cadet.

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Lu à 11 ans. Se passe de commentaires.

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Lu vers 11 ans. À vrai dire, ce n'est spécifiquement ce premier tome qui m'a plu, mais l'ensemble de la série — bon, disons les 130 premiers volumes, lus au fil des années. C'était marrant, sans autre ambition que le divertissement et l'aventure.

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Lu une première fois vers 12 ans. Ça m'a fait rêver, sauf que j'ai beaucoup oublié. Lu une deuxième fois, quelques années plus tard. J'ai à nouveau été soufflé. Quand je l'ai lu une troisième fois, je me souvenais des révélations finales, mais le voyage en valait toujours la peine. Et les illustrations d'Adamov pour l'édition Le Livre de Poche jeunesse sont top.

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Lu vers 12 ans. Ce petit guide ne compte que 64 pages, et je l'ai sûrement moins lu et annoté que le Guide Totem de la SF de Lorris Murrail, mais il m'a permis de découvrir qu'il y avait tout un monde au-delà des livres de SFFF que je lisais.

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Lu vers 13 ans. Carl Sagan était un excellent vulgarisateur scientifique, avec ce qu'il faut d'emphase, et les 13 chapitres de Cosmos, faisant écho aux épisodes de la série télé, comportent leur lot de sense of wonder.

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Lu vers 14 ans. De la porte qui te réclame de la thune pour s'ouvrir jusqu'à « Je suis vivant et vous êtes morts… », ça m'a retourné le cerveau.

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Lu vers 14 ans. La couverture de Manchu compte pour beaucoup, mais le roman est riche de concepts (la société d'abondance, une autre société basée sur un jeu, les drones, le changement de genre à volonté).

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Lu vers 14 ans. De la SF remixant 70 ans de SF : dans ma tête de lecteur, c'était du Cinérama dolby surround 15.1. Enfin, genre.

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Lu vers 15 ans. L'édition Librio avait une chouette couverture de Michael Whelan. Le récit n'est pas sans défauts mais il m'a emporté, et la traduction d'Arnaud Mousnier-Lompré est excellente.

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Lu vers 18 ans. Après une lecture déçue du tome 1, il m'a fallu relire la trilogie à la faveur de la parution du tome 3 pour comprendre à quel point c'était une œuvre exceptionnelle.

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Lu vers 18 ans. Une nouvelle = une idée vertigineuse. J'essayais à l'époque de lire un peu de plus de littérature dite générale, et ce recueil m'a prouvé qu'il y avait des textes faisant mine d'être de la littgen qui relevait de l'imaginaire de la plus belle eau.

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Lu vers 20 ans. L'un des romans qui m'a redonné goût à l'imaginaire à un moment où je m'en détournais pour des lectures plus "sérieuses" et qui m'a rappelé qu'un livre pouvait être juste autre chose que du texte au kilomètre.

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Lu vers 21 ans. Sur le coup, j'ai adoré, au point de le relire dans la foulée. Ça doit être l'un des romans qui m'a redonné goût à l'imaginaire à un moment où je m'en détournais pour des lectures plus "sérieuses". Depuis, l'envie m'a passé de le relire, et je préfère demeurer sur mes excellents souvenirs de lecture.

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Lu vers 26 ans. Je croyais tout connaître à la SF. Ce roman m'a retourné le cerveau, et m'a appris à ne plus faire trop confiance à ce dernier.

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Lu vers 35 ans. La lecture du roman sur épreuves m'a décontenancé : c'était ça, le chef d'œuvre vanté par plein de gens au goût certain ? Les volumes suivants m'ont rassuré : c'était dense, puissant, ambitieux, enthousiasmant.