Les meilleures bandes originales de 2016 selon TheFreeMind

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Ce thème principal ("Wayward Sisters") est assurément l'un des plus beaux de ces dernières années. D'une magnificence et d'une richesse rare. La partition complète renferme également d'autres jolis développements emplis d'une élégance sans pareille.

Morceau préféré : Wayward Sisters

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Le travail de Justin Hurwitz est vraiment prodigieux. Ses compositions sont entraînantes, modernes et en même temps un hommage sincère au style jazzy des comédies musicales de l'âge d'or d'Hollywood.

Morceau préféré : Epilogue

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Fantastic Beasts est un véritable melting pot de beaucoup d'influences. Tellement d'influences différentes si dures à concilier en une seule bande originale, cela donne forcément un résultat mal équilibré. C'est cette impression de manque d'unité qui ressort après l'écoute, même si le travail de Newton Howard est indéniable.

Bien-sûr, Newton Howard cite parfois le thème d'Harry Potter composé par John Williams pour bien rappeler que l'univers des deux sagas est commun. Pour rechercher la puissance fantastique, il s’appuie sur des cœurs proches du style de Danny Elfman, jusqu'à reprendre presque le thème "Ice Dance" d'Edward Scissorhands sur "A Close Friend". Le thème principal est dans un style parfois proche de celui de Zimmer, sans doute que Newton Howard est encore influencé par leur collaboration fructueuse sur les deux premiers opus de la trilogie Batman.

Newton Howard a en tout cas été prolifique puisque les thèmes sont nombreux. Les thèmes pour les personnages principaux que sont Newt et Jacob s'ajoutent au thème principal et à celui consacré à la magie. Le problème vient plutôt du développement assez faible de la plupart, mais peut-être que la suite de la saga permettra de remédier à ce manque.

7,5

Morceau préféré : Inside the Case

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La grande délicatesse de Max Richter s'exprime ici entièrement. Avec son piano méditatif, il accompagne à merveille l'épisode Nosedive de Black Mirror. Le format court de l'album en fait un objet percutant, d'une grande justesse. Définitivement la meilleure composition de la série.

Morceau préféré : The Journey, Not the Destination

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Mica Levi pose son univers musical pour le biopic original de Pablo Larrain. A travers un travail très poussé de déconstruction du classicisme des motifs musicaux conventionnels, la jeune compositrice dévoile un vertige musical qui imprègne chaque plan du film. Obsédant et organique avec cette impression d'être au plus près de Jackie, de ressentir ses doutes. C'est une bande originale qui parvient à rendre profondément humain son personnage principal sans oublier de rappeler le poids vacillant des institutions. "Vanity" notamment, est un modèle dans l'expression de la solitude d'une femme qui a tout perdu mais parvient à conserver sa sérénité protocolaire.

Morceau préféré : Vanity

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A Monster Calls brille par l'efficacité de son thème principal ("Conor Wakes Up/Main Title") qui accompagne l'épreuve que doit subir le héros du film. Il procure aussi quelques autres belles pièces musicales où l'émotion est palpable ("Home Alone / Dad Arrives", "Montage" et surtout les bouleversants "I Wish I Had a Hundred Years", "The Truth" et "End Credits").

Mais le travail de Velázquez ne s'arrête pas là. Il illustre musicalement les peurs de l'enfant. "The Monster Wakes Up" et "Break Things" convoquent les peurs enfantines à grand renfort de dissonances et de cœurs, tandis que le pesant "The School" évoque frontalement le harcèlement scolaire. Dans le registre de la tension, on citera aussi "Grandma’s Clock / The Second Tale" avec son orgue gothique.

Velázquez impose aussi un lyrisme d'un registre fantastique qui évoque les rêves à travers "The First Tale" qui participe avec majesté au côté merveilleux du film.

C'est cette diversité d'émotions que Velázquez parvient à entremêler qui donne toute la réussite à la partition.

"Tear Up This Town" du groupe Keane est également une grande réussite.

Morceau préféré : End Credits

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Beaucoup critiquent cette BO. Elle n'est pas du niveau de celles de la trilogie originale ou de la prélogie mais moi je la trouve vraiment bonne, peut-être même meilleure que celle de Williams pour Star Wars VII (et puis Giacchino a eu que 4 semaines pour la faire, et rien qu'en cela, c'est une vraie réussite).

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L'association entre le maître Zimmer et son disciple Junkie XL débouche sur une bande originale dans la droite lignée de Man of Steel. Si Zimmer repompe un peu les meilleurs thèmes de sa précédente composition super-héroïque pour accompagner Superman, l'album révèle de nouveaux thèmes intéressants pour les trois autres personnages principaux du film. Et les deux principales surprises viennent d'ailleurs des thèmes composés pour les deux autres personnages majeurs du film en dehors de Batman et Superman. Wonder Woman a carrément droit à un hymne au violoncelle électrique sur "Is She With You?", un air qui reste immédiatement en tête. Mais le thème de Lex Luthor que le duo nous propose sur "The Red Capes are Coming" est sans doute le plus recherché du film. Un thème illustrant toute l'ambivalence du personnage grâce à l'alternance entre la noirceur du clavecin et la folie douce des cordes stridentes (on le retrouvera aussi dans "Men Are Still Good"). Reste le thème de Batman un peu plus en retrait, très sombre mais moins marquant (présent sur "Black and Blue" et au début de "Do You Bleed?"). On ne peut en tout cas reprocher à Zimmer d'avoir repris par facilité les thèmes de la trilogie Dark Knight de Nolan, ni même le thème iconique de Superman signé John Williams. Une bonne bande originale donc, qui aurait pu être grandiose en enlevant quelques morceaux au sound-design beaucoup trop marqué et dont l'apport est nul selon moi.

Morceau préféré : The Red Capes are Coming

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Pour tout dire j'ai trouvé la partition de Newman un peu décevante lors de ma vision du film. Je crois que son potentiel n'est pas pleinement exploité, elle ne semble être qu'un élément du décor de ce huis-clos spatial. Il est vrai que Newman n'est pas du genre à se mettre en avant avec des thèmes explosifs, il est toujours en recherche du juste équilibre dans ses successions d'accords. Et si au vu du thème spacial du film, Newman pouvait sembler hors de sa zone de confort, il n'en est rien puisque le compositeur suit le choix scénaristique du film de se concentrer sur l'histoire d'amour naissante entre les deux héros plutôt que sur la conquête spatiale en elle-même. Et au final après réécoute, Passengers est non seulement dans le pur style de Newman mais bel et bien une nouvelle réussite du compositeur. On regrettera surtout la longueur un peu excessive de la partition.

Le film s'ouvre par une belle séquence présentant le vaisseau naviguant vers sa destination dans l'espace sur le thème principal "The Starphip Avalon". Un thème plus intéressant qu'il n'y paraît au premier abord. Mais ce sont surtout des morceaux pleins de beauté comme "The Sleeping Girl" et "Spacewalk" qui attirent l'attention. "Zero‐Gravity", "Red Giant" et "You Brought Me Back" sont eux aussi sympathiques.

Morceau préféré : The Sleeping Girl

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San Junipero bénéficie d'un travail musical de qualité. Empreinte de mélancolie et de nostalgie, la partition de Clint Mansell parvient à transcender les instants émotionnels de l'épisode tout en s'associant et s'opposant tour à tour avec pertinence à la musique pop rythmée des années 80. La douceur du synthé et les cordes graciles développent une ambiance unique aux confins du rêve et de la réalité. L'espoir et le bonheur ne sont pas loin quand on écoute "San Junipero (80s-90s-00s-??s)" ou "Waves Crashing on Distant Shores of Time".

Morceau préféré : Waves Crashing on Distant Shores of Time

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Snowden est une bande originale qui a le mérite de marier avec ambition des styles qui ont tendance à s'opposer. Armstrong et Peters proposent à la fois des compositions d'électro futuriste comme sur "Secret Downloading" et des pièces instrumentales au piano. Un grand écart qui fonctionne puisqu'on retrouve à la fois l'illustration d'une technologie informatique absconse et les éléments musicaux idéaux d'une romance hollywoodienne.Le sound design informatique s'avère efficace en fond sonore tandis que l'émotion s'avère réelle sur les morceaux qui viennent illustrer des parts intimes de la vie de Snowden. "Happiness Montage" et le final "Snowden Moscow Variation" notamment sont des grands moments.

Morceau préféré : Snowden Moscow Variation

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Pour la suite de Snow White and the Huntsman, Newton Howard est de retour à la baguette. Sa partition surprend par son caractère plus en retenu que ce à quoi on pouvait s'attendre : le compositeur a décidé de ne pas déployer pleinement son orchestre cette fois-ci, peut-être pour mieux se concentrer sur une expression lyrique plus travaillée.

Le thème principal ("The Huntsman") que l'on retrouve notamment dans "The Children Arrive" et "You Shouldn't Walk in Shadows" où il revêt des airs plus sombres, est magnifique. Avec ce seul thème Newton Howard démontre qu'il est toujours aussi brillant dans le genre de la fantasy. Et ce n'est pas le seul développement marquant, en témoigne la générosité musicale de "Tavern Brawl", "The Goblin Fight" et "Stand or Fall Together" ou les jolis motifs de "Ravenna Returns". Il est à noter aussi une belle maîtrise du compositeur dans son expression des sentiments tourmentés qui se révèle puissante malgré l'ambiance générale discrètement sombre qui émane de la plupart des pistes. Il n'y a qu'à entendre les cœurs de "Lacrimosa" et "Ravenna's Embrace" pour s'en convaincre.

On peut regretter un certain coup de mou en milieu d'album mais en définitive, cette bande originale m'apparaît plus aboutie et convaincante que celle du premier opus.

Morceau préféré : The Children Arrive

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Comancheria est une bande originale qui évoque l'Ouest américain, avec des compositions et des utilisations de morceaux country qui résonnent parfaitement au sein de la pellicule de Mackenzie. On ressent l'abandon d'une certaine classe de la population américaine avec des motifs dénués de chaleur qui évoquent une vie rurale morne et périclitante.

Morceau préféré : Dollar Bill Blues de Townes Van Zandt & Texas Midlands pour les compositions de Cave & Ellis

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Matthew Margeson lorgne du côté du Vangelis des Chariots de feu et de la new wave de New Order. Le résultat donne un côté léger au film, bien sympathique.

Morceau préféré : Eddie Jumps the 90M

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Il y a dans ce Moonlight une véritable délicatesse à laquelle la musique de Nicholas Britell n'est pas étrangère. Par des compositions douces amères au piano et violoncelle principalement, le musicien tente de mettre en musique l'indicible. La tâche est ardue mais à l'écoute de "The Middle of the World" on est en droit de se dire qu'il touche juste. Les deux derniers morceaux sont également très joliment composés; c'est un peu dommage que le reste de la partition soit trop conventionnel.

Morceau préféré : The Middle of the World

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Philippe Rombi compose pour Frantz de biens belles compositions intimes. Il trouve le ton juste entre romantisme et expression du mystère. Le ton bien qu'austère, à l'image du noir et blanc du film, devient petit à petit sentimental avec la révélation des secrets et l'expression des sentiments amoureux. On notera la beauté pure du poème de Verlaine récité par Paula Beer et l'apport émotionnel du "Nocturne N°20 en do dièse mineur" de Chopin.

Morceau préféré : Le secret

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La bande originale de Rupert Gregson-Williams n'est pas très bien utilisée dans le film de Mel Gibson. On la remarque très peu (en dehors du thème héroïque que l'on retrouve sur "I Can't Hear You") ce qui donne une fausse idée de sa qualité intrinsèque. Gregson-Williams a composé sa partition en peu de temps du fait du remplacement de dernière minute de John Debney mais elle n'en reste pas moins digne d'intérêt avec un certain nombre de séquences lyriques qui valent l'écoute.

"Okinawa Battlefield" recèle un beau développement dans son final qui évoque le sentiment d'innocence et de pureté. C'est le premier exemple des quelques éléments musicaux orientaux glissés dans la partition. Mais en dehors du morceau d'ouverture, la richesse de l'album se trouve dans la seconde partie. C'est en fait les morceaux qui illustrent la bataille elle-même qui ressortent par l'expression lyrique que nous propose le compositeur.

La bataille commence sur "Hacksaw Ridge" et le ton jusque là plutôt tranquille et naïf change de fait radicalement. Le morceau en lui-même est assez peu intéressant, proposant une tension importante mais rien de mélodique. "Japanese Retake the Ridge" sonne lui la charge et s'il reste avant tout un morceau d'ambiance, il possède un rythme effréné. C'est un morceau qui prend aux tripes, qui ne montre que l'expression d'une peur primale. Son final plus héroïque débouche sur un thème magnifique au début de "I Can't Hear You" évoquant sacrifice et héroïsme, thème que l'on retrouve sur "Rescue Continues" et "Praying". Les morceaux suivants sont plus ou moins du même acabit. "Praying" donc est une synthèse de l'essentiel de l'album puisqu'il reprend aussi l'autre thème principal du film qui doit être le thème associé au religieux. "One man at a Time" est aussi un très beau développement et on peut également souligner la réussite de la conclusion qu'est "Historical Footage".

Morceau préféré : Praying

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Henry Jackman livre une bande originale d'action intéressante. La partition est assez classique mais quelques passages rythmés et quelques moments d'émotion sont particulièrement réussis. On retiendra avant tout le magnifique thème final sur "Making the Connection"

Morceau préféré : Making the Connection