Les meilleures bandes originales de 2021 selon TheFreeMind

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Morceau préféré : The Baroque Ball

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Morceau préféré : Lionheart

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La comédie musicale des Sparks peut difficilement laisser indifférent. L'introduction "So May We Start" sonne comme une renaissance et reste une mise en abîme parfaite comme ouverture du film. Les genres musicaux sont divers, et tout ne me parle pas complètement, mais il y a de quoi trouver son bonheur. "Sympathy for the Abyss" est notamment une conclusion très touchante.

Morceau préféré : So May We Start

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Une sorte d'OVNI dans le paysage actuel de la musique de film. Bien-sûr, on y trouve un style qui évoque le Moyen-Âge mais Daniel Hart ne s'en contente pas. Que ce soit par la rythmique, l'apport des voix, il se dégage un sentiment très particulier, digne et religieux, parfois presque austère, à l'écoute de la partition. Les quelques chansons qui parsèment la bande originale s'inscrivent très bien dans la dynamique atmosphérique générale.

Morceau préféré : O Nyghtegale

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Morceau préféré : Call Center

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Pour sa première bande originale au sein du MCU Lorne Balfe ne déçoit pas. Du moins avec une écoute attentive, on se rend bien compte que le compositeur maîtrise le rythme de sa partition.

Dès l'introduction, Balfe fait sa campagne de Russie. Il remonte aux origines de l'héroïne pour puiser dans le folklore musical russe. Cela s'entend évidemment par ce chant sur "Natasha's Lullaby", chant que l'on retrouve aussi en conclusion dans "A Calling". Balfe y développe le thème qu'il associe à Black Widow. Le personnage n'a jamais eu de thème propre au sein de l'univers Marvel et celui-ci est une pièce mélancolique brillante, dans le sens où Balfe la réarrange suivant l'émotion qu'il veut transmettre, que ce soit comme soutien à l'action, leitmotiv héroïque ou simple complainte tragique.

L'apparition de l'action est rapide, même si tout d'abord peu subtile ("Latrodectus"). "The Pursuit" est extrêmement efficace, puisant sa grandeur dans les chœurs russes. Tout au long de la partition, le compositeur produira d'autres morceaux de bravoure ("The First Bite is the Deepest", "From the Shadows", "Whirlwind") mais l'utilisation des chœurs russes est spécifiquement associée au thème de la Red Room ("Dreykov", "A sister says goodbye", "Natasha Soars"), qui représente les antagonistes du film.

Pourtant Black Widow ne se caractérise pas uniquement par son registre héroïque - et ce n'est sans doute pas ce que l'on retiendra - puisque la bande originale de Balfe essaie avant tout de capter l'émotion contenue dans la relation qui unie les deux sœurs. Tout d'abord, l'évocation de l'innocence de l'enfance de Natasha et Yelena sur "Fireflies" est brutalement interrompue par un rappel du devoir à la mère patrie. Ce tiraillement entre émotion et héroïsme se retrouve sur "Yelena Belova" mais surtout avec le diptyque "A Sister Says Goodbye" et "Blood Ties" dans lequel Balfe réutilise avec justesse la berceuse développée dans "Last Glimmer" pour explorer intimement le caractère des deux sœurs.

Morceau préféré : A Sister Says Goodbye

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The Last Duel débute par "Duel Preparations" qui est une première montée en puissance héroïque. Cependant le souffle épique retombe vite puisqu'avant le duel, l'histoire revient sur les causes de celui-ci.

Gregson-Williams développe ses compositions dans le style de l'époque, principalement autour de voix qui entonnent des chants que l'on peut assimiler à des chants religieux. Les instruments folkoriques d'époque sont aussi de la partie, avant tout des cordes mais on entend aussi un orgue dans "Confontation".

La bande originale se concentre principalement sur l'intime et semble plutôt adopter le point de vue de Marguerite de Carouges. "Marguerite de Carouges" est de fait un morceau caractéristique de cette dynamique où Gregson-Williams utilise un chant élégiaque et délicat.

Les thèmes des deux autres protagonistes masculins sont plus rustiques mais le compositeur ne délaisse pas pour autant la certaine mélancolie qui accompagne sa partition.

"The Duel" reprend le crescendo épique initial mais avec un vrai sens mélodique et puis s'interrompt brutalement dans sa seconde moitié : un chant funèbre prend le relais avant une conclusion pleine de suspens. "The Aftermath" est une conclusion plus enjouée et enfin l'album se termine en beauté par "Celui que je désire" de Grace Davidson.

Morceau préféré : The Aftermath

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Morceau préféré : Maybe We Are Only Two People

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Nicholas Britell dévoile une bande originale un peu désordonnée au sein de laquelle il manque une unité générale. Cela s'explique par le choix du compositeur d'axer sa partition sur des thèmes assez distincts plutôt que sur une construction plus générale. En ressort finalement quelques morceaux qui ont leur identité propre ("Don't Look Up - Main Title Theme", "Memento Mori" ou "Discovery") et qui fonctionnent bien dans chaque scène où ils sont utilisés au sein de la satire d'Adam McKay.

Morceau préféré : Don't Look Up - Main Title Theme

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Une bonne partie de la réussite de l'ambiance générale du film provient des chansons de Robert Levon Been. Derrière le style lancinant se trouve une mélancolie sous-jacente, finalement très puissante.

Morceau préféré : Rapture

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Dans ce travail musical pour Spencer, on ressent le trouble quotidien de Diana. Le style habituellement classique qui accompagne les films sur la royauté est rangé au placard. Greenwood privilégie un détonnant mélange de style baroque et de jazz tourmenté. On en vient même à perdre nos repères quand la partition penche vers un déséquilibre mélodique et fiévreux. Cela appuie le côté rebelle de l'héroïne qui cherche à se défaire des institutions, mais devient également une déclaration de son mal-être. Une exploration déroutante de l'indicible qui accompagne parfaitement le film de Pablo Larraín.

Morceau préféré : Crucifix

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Le Sommet des dieux surprend par ses quelques moments de grâce pure, transcriptions musicales des grands espaces enneigés.

Morceau préféré : Mallory's Legacy

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Sans aller jusqu’à crier au chef d'oeuvre, la partition de Stillwater est délicate et soignée. La mélancolie doucereuse se manifeste dès le thème principal "Bill Baker", personnage qui cache ses émotions derrière sa carapace. On notera le joli thème enfantin pour le personnage de Maya.

Morceau préféré : Bill Baker

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Il faut poser un RTT pour écouter l'album en entier mais la partition s'avère plutôt de bonne facture. C'est une sorte de relecture musicale de la trilogie d'origine de Don Davis. L'ensemble ne réinvente rien mais n'est pas déshonorant. Et pour une fois, les remixes électroniques ne sont pas (tous) complètement dénués d'intérêt.

Morceau préféré : Bullet Time

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Ellis et Cave accompagnent la quête documentaire avec une partition contemplative. Quelques passages de légères tensions s'intercalent mais c'est surtout le chant de Cave sur "We are not alone" et "Les ours" qui marquent.

Morceau préféré : L’apparition/We Are Not Alone

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Dickon Hinchliffe propose bien joli thème principal ("Leda"), sans doute un peu trop réutilisé ("Leda Swims", "Let Me Tell You All About It") pour le propre bien de la partition. Pourtant, je trouve que l'ensemble a du charme, un joli reflet de vacances amères en bord de mer.

Morceau préféré : Leda

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On retiendra avant tout les chansons des années 60 qui sont utilisées dans le film que la bande originale plus discrète de Steven Price. Pourtant, une ambiance se dégage, peu hospitalière. On est quasiment face à une composition d'épouvante. Peu marquant mais efficace sur l'instant.

Morceau préféré : You Have To Let Me Go

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Morceau préféré : The Squad Turn Back