Les meilleures bandes originales de films d'animation selon TheFreeMind

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Giacchino parvient à saisir l'ambiance musicale française (je dirais même parisienne) tel qu'on pouvait la trouver dans les guinguettes des années folles par exemple. On a eu quelques autres exemples d'appropriation de cette culture française par des compositeurs étrangers ces dernières années (notamment "Hugo" d'Howard Shore) mais à mes yeux c'est la composition la plus réussie.

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Tintin représente objectivement l'une des dernières (très) grandes réussites de Williams. C'est un film d'aventures, mais Williams ne s'inspire qu'assez peu de ses partitions pour Indiana Jones. Pour autant, le résultat est très entraînant et parfaitement maîtrisé. Entre les magnifiques morceaux utilisés pour mettre en lumière l'Histoire des Haddock au temps des pirates ("Sir Francis and the Unicorn", "Red Rackham’s Curse and the Treasure"), il y a de très bons morceaux d'aventure pure ("The Pursuit of the Falcon" & "The Adventure Continues" notamment). Les thèmes de Milou et de Dupond et Dupont dénotent un peu, Williams allant chercher des inspirations burlesques. Je ne suis pas un immense fan du premier morceau que l'on entend lors du générique de début, un peu trop jazzy pour moi, mais il faut avouer qu'il reste très original et efficace. Il serait si bon de retrouver Williams à l'ouvrage sur la suite du film, mais le temps joue contre nous.

Morceau préféré : Red Rackham’s Curse and the Treasure

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Morceau préféré : Married Life

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Sen to Chihiro no Kamikakushi est une œuvre d'une grande poésie. Il fallait donc compter sur le travail délicat de Joe Hisaishi pour magnifier le film.

"One Summer's Day" est le thème de Chihiro, celui qui exprime toute la candeur initial du personnage qui gagne à mesure en maturité mais qui doit pour cela dire adieu à une certaine innocence. C'est cet esprit doux-amer qui est parfaitement capturé dans ce morceau à travers l'utilisation du piano notamment.

Joe Hisaishi développe tout un univers musical qui convoque le fantastique et le mystère. L'utilisation de la batterie et des cymbales donne une ampleur bienvenue à certains développements. En particulier, le dérèglement d'une institution est parfaitement exprimé dans "Kaonashi (No Face)" tout comme la panique sur "Yubaba's Panic", des morceaux dans lesquels Hisaishi use de dissonances. L'amour et l'émotion ne sont pas en reste. En plus de son histoire d'amour avec Chihiro ("Reprise"), Haku a droit à son thème japonisant "The Dragon Boy".

Le retour du thème principal dans "Day of the River" et "The Return" est soutenu par les autres thèmes développés par Hisaishi dans sa partition. Chihiro n'est plus l'enfant seule de l'introduction, elle a grandi auprès de ceux qu'elle a rencontré dans son voyage. Et le souvenir, quoique mélancolique, est vif et pur comme quelques notes de piano.

Morceau préféré : One Summer's Day

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Le vent se lève est une énième collaboration entre Joe Hisaishi et Hayao Miyazaki. Cette fois-ci, l'histoire est plus "adulte" qu'à l'accoutumée, ce qui n'empêche pas Hisaishi de trouver un ton musical juste pour couvrir celle-ci.

La partition s'ouvre avec "A Journey" qui est plein de délicatesse. Ce thème embrasse la vie du protagoniste et souligne son aspiration à travailler dans la conception aéronautique. Le héros est accompagné dans son existence par deux influences majeures, dont les thèmes respectifs reviennent régulièrement dans la partition : Caproni et Nahoko. Les deux sont très différents. Le thème de Nahoko lorgne logiquement du côté romantique - la plus belle variation étant "Nahoko - I Miss You" - et s'oppose à la noblesse de celui de Caproni. Mais derrière la grandeur et le militarisme de celui-ci, on saisit le rêve qui se réalise comme dans "Caproni (An aeronautical Designer's Dream)". Hisaishi appuie en outre l'émotion avec la pureté de "The Refuge" qui participe à l'exploration intime des personnages.

Il est aussi de bon ton de souligner la grande maîtrise instrumentale d'Hisaishi qui tout au long de sa partition met tour à tour en avant des instruments très différents. Quand l'orchestre d'Hisaishi se lève, la musique s'élève.

Morceau préféré : Nahoko - I Miss You

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Le retour de Giacchino pour l’univers musical qui l’a propulsé sur le devant de la scène hollywoodienne est réussi. On était en droit d’attendre beaucoup, et à l’image du film, je préfère même cet opus au précédent. L'ambiance jazzy fait toujours mouche lors des scènes d'action.

Morceau préféré : Incredits 2

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The Incredibles est sans aucun doute la bande originale qui a révélée Michael Giacchino aux oreilles du grand public. Objectivement, Giacchino signe ici une de ses meilleures compositions. La partition est une réappropriation du style caractéristique que John Barry a développé pour accompagner les James Bond sur lesquels il a travaillé (autant dire que c'est lui qui a forgé l'ADN musicale de la saga). On retrouve passages d'actions et de tensions choisis avec le style jazzy qui colle plutôt bien à l'ambiance du film.

Morceau préféré : The Incredits

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Une belle appropriation de l'univers d'Astérix par Philippe Rombi. La bande originale est composée de courts morceaux illustrant le burlesque des situations du film et elle fonctionne très bien. Le générique du début est sans doute la piste qui attire le plus l'oreille, mais "Retour d'Obélix et bataille finale" marque aussi pour ses enchaînements efficaces.

Morceau préféré : Retour d'Obélix et bataille finale

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Si on oublie les chansons en début d'album, l'album de Christophe Beck est une bande originale bien sympathique. L'originalité n'est sans doute pas la qualité première de la partition dans le sens où elle aurait pu accompagner bon nombre d'autres productions animées mais l'ensemble a du cœur, s'avère mignon ("Charlie Brown in Love") et parvient même à surprendre avec quelques pistes portées sur l'action ("Wingwalking", "Curse You Red Baron", "Never Give Up"). Le piano produit également son effet ("The Library", "Linus and Lucy").

Morceau préféré : Curse You Red Baron

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C'est plutôt plaisant, le main theme est cool. Pourtant, j'arrive pas à mettre plus, il manque quelque chose et puis elle est (vraiment) trop longue aussi.

6,5.

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Une bande originale sympathique, mais qui manque de liant. Le main theme est sans plus. On a déjà vu mieux pour Giacchino.

6,5