Les meilleures BD de 2022 selon Felix Marret

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Une œuvre très personnelle, très spontané, sans chichis et sans détours, d'un grand auteur bien installé qui ose se mettre en danger en parlant à la première personne de son propre rapport à l'intolérance, à l'antisémitisme, à la virilité, aux rapports sociaux, à l'humanité... C'est riche, généreux, jouissif, drôle... Une grande œuvre sans prétention!

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Le nouveau chef-d'œuvre de Bastien Vives.
Les rapports humains sont encore une fois mise en scène avec une justesse et une véracité qui n'a rien à envier au cinéma naturaliste.
Il y a une fluidité dans le récit et le découpage qui donne un certain réalisme à l'ensemble, permettant ainsi de s'impliquer émotionnellement dans l'histoire, au point d'oublier les carcans moraux de notre société le temps de la lecture. En effet, l'oeuvre aborde frontalement la thématique de l'adultère sans essayer de soumettre un propos moral, mais tout simplement en présentant des situations qui tente de capturer la complexité des rapports humains. L'émotion est totale...

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Un magnifique album autobiographique qui raconte la perte du petit frère de l'auteur lors d'un stupide accident, alors qu'ils étaient en vacances dans les années 70. La sincérité du témoignage mêlé à la gravité de l'événement donne un ouvrage extrêmement touchant. De plus, les dessins sont soignés tout en ne prenant pas le pas sur le récit.

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C'est con, mais c'est fait avec tellement de talent que l'ensemble rappelle que l'humour n'est pas un registre aussi facilement maîtrisable qu'on pourrait le penser. Par l'absurdité de ses blagues, on pense évidemment à Fab Caro mais aussi à Gotlib, pas étonnant pour une BD éditée par Fluide glacial.
Bravo à l'auteur de cette merveille, dont le débit de blagues impressionne.

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On aurait pu craindre une énième complainte d'un auteur qui ne raconte finalement pas grand chose. C'est sans compter sur le talent de l'auteur pour arriver à sublimer le réel, avec notamment son talent pour le dessin (qui consiste pourtant en un "simple" travail de reproduction de photo) et les couleurs abstraite, mais également son talent d'écriture qui arrive ici et là à nous surprendre par sa maîtrise de la poésie. En résulte une œuvre très touchante, proche du journal intime sublimé.

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Les dessins sont d'une virtuosité remarquable... Dommage qu'ils ne correspondent pas mieux au scénario. En effet, le héros est censé évolué dans un univers morose où il pleut tout le temps, or la beauté des décors et des lumières donne envie au contraire de pénétrer dans l'album, emprunt d'une somptueuse mélancolie !

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La jeune autrice de cette immense BD propose une oeuvre d'une grande maturité, que ça soit par le ton (qui arrive à aborder des questions philosophiques et sociétales tout en touchant à l'intime) dont elle aborde sa correspondance avec un condamné à mort, mais également dans les dessins, très épurés, élégant et jamais dans la surenchère.

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Un premier album virtuose, pas aussi manichéen qu'on pourrait le penser au départ. La science-fiction qu'il convoque lorgne du coté de la métaphysique d'un 2001 tout en proposant en proposant une traque digne de Blade runner.

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C'est un magnifique premier album que nous propose Lucie Bryon. Tout en légèreté malgré les thèmes abordés, et avec un talent pour le dessin indéniable.

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Les dessins sont de toute beauté, on pense évidemment à Hugo Pratt, par le style, l'encrage, mais en poussant le curseur un peu plus loin en terme de technique. L'univers d'anticipation proposée est séduisant.

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Les forces de cette BD sont aussi ses faiblesses. A vouloir faire une biographie exhaustive sur la vie de Hendrix (cette première partie va jusqu'au début de la gloire du guitariste), l'ensemble devient un petit lourd à recevoir. Même reproche pour les dessins, qui sont très fouillis, détaillés. C'est extrêmement virtuose et a la fois ça coupe un peu la fluidité du récit. Mais c'est quand même très impressionnant. Nécessite peut-être une 2eme lecture?

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Un batman qui tient la route dans sa forme comme dans le fond. On est tenu en haleine tout du long par l'intrigue, à la recherche de l'identité de l'imposteur qui tente de ternir l'image du héros. Tandis que le dessinateur prend toutes les libertés qu'il souhaite pour mettre en page cette histoire.

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Trondheim ne s'est pas embêté à chercher si l'album était légal dans la mesure où il s'agit d'une parodie. C'est hyper jubilatoire, à mi chemin entre l'hommage à Goscinny et l'univers cynique de Lapinot. Leurs univers se conjuguent bizarrement, notamment quand la potion magique permet de tuer les romains avec violence. L'ensemble est extrêmement réjouissant!

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Rochette revient avec ce qui semblerait être la dernière oeuvre de BD de sa carrière. Les thèmes abordés se conjugue avec beaucoup de poésie, à savoir l'ignonimie de l'homme dans ce qu'il propose de pire (la première guerre mondiale et ses gueules cassées) en opposition à un retour de l'homme à la nature qu'il semblait déjà ne plus comprendre au début du 20ème siècle. Très touchant!

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Un espèce de battre royal dans l'espace. L'intérêt de l'œuvre tient surtout dans les dessins, assez atypique pour du manga. Certains portrait de nos héros sont extrêmement soignés !

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Avec cet album, les auteurs font une "réhabilitation" de l'image qu'on se fait des pirates, c'est à dire qu'ils ne sont plus présentés comme des brigands mais comme des justiciers en quête d'un monde plus équitable. L'ensemble est de très bonne facture.

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Ca fait peur!