Les meilleures histoires des Avengers selon Titanium3819

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Le magnum opus de Marvel à mes yeux, le Gant de l'Infini est une saga qui rassemble tous les ingrédients qui font les meilleurs crossover/events en comics. C'est le summum du récit cosmique dans un héritage que n'aurait pas renié Jack Kirby et ses New Gods. Thanos n'est peut-être pas mon méchant préféré de l'univers Marvel mais c'est lui qui a eu les rôles les plus ambitieux en tant qu'antagoniste phare. Théoriquement il fait partie d'une longue saga de l'Infini toujours scénarisée par Jim Starlin, mais aucun des opus suivants n'arrivera à réitérer l'exploit de celui-ci. J'invite tout de même à lire Thanos Quest qui pose le contexte avant (et toute la saga de Thanos contre Captain Marvel puis Warlock au passage, c'est même presque encore mieux que ce tome).

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Je l'ai déjà cité dans de nombreuses listes centrées sur les personnages/teams de comics mais ne pas le remettre ici serait une erreur puisqu'il s'agit probablement de la pierre angulaire du monde Marvel moderne. Après lui, les Avengers ne seront plus les même pendant de longues années.

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Je fais exprès de citer l'Omnibus VO qui regroupe ensemble les séries Avengers et New Avengers de Jonathan Hickman dans un seul et même tome, car lire l'une sans l'autre est une absurdité tant elles forment un tout cohérent. Hickman a la réputation de penser ses histoires dans le temps, avec de nombreuses pistes qui ne se développent que bien après avoir été démarrées et ces deux séries sont totalement dans cet esprit. La route est d'abord pavée pour accueillir Infinity, mais en réalité l'ensemble ne se terminera que bien plus tard avec Secret Wars, dans un effort qui n'est pas sans rappeler Crisis on Infinite Earths de DC paru 30 ans plus tôt. Un run ambitieux qui aura fait beaucoup d'ombre à ses successeurs.

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Je le mets en tant que tel dans la liste mais en réalité il faut le considérer comme un Arc narratif à intégrer à part entière dans le run de Hickman précédemment cité. Après pas mal de temps d'absence, Thanos est de retour pour menacer la Terre dans un conflit qui se déroule sur de très nombreux fronts et qui - pour une fois - aura des conséquences notables sur l'univers Marvel. En tant que stand alone, ça ne sert à rien de le lire par contre.

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Petit bond vers le passé pour cette saga très réputée qui met en scène un assaut sur le manoir des Vengeurs, orchestré par un groupe de vilains bien décidés à faire taire une fois pour toute les plus grands héros de la Terre. La Guêpe est aux commandes de l'équipe à cette époque ; elle va devoir faire face à ses adversaires dans un climat publique tendu suite à l'intégration de Namor dans l'équipe, mais aussi aux critiques de ses coequipiers qui ne la jugent pas digne de mener le groupe. Sous couvert d'une menace extérieure, c'est donc la stabilité même des Vengeurs qui est l'objet de ce très bon récit.

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On revient encore plus loin avec ce qui constitue l'un des premiers récits d'ampleur démesurée de l'univers Marvel. La Terre est choisie par deux races extraterrestres belliqueuses comme terrain de guerre et les Vengeurs tentent de s'interposer. On peut y voir une métaphore de conflits réels mais c'est surtout l'une des premières briques de l'univers cosmique que développera largement la maison d'édition un peu plus tard. Neal Adams, que l'on connait surtout pour ses épisodes de Batman ou des X-men, officie aux crayons et livre des planches étonnantes de modernité comme d'habitude.

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Crossover entre les Vengeurs et la première équipe des Gardiens de la Galaxie - rien à voir avec celle du film - Korvac étant un antagoniste intimement lié à ces personnages (dans des épisodes par Steve Gerber que je recommande). Il s'agit d'une saga cosmique assez souvent oubliée depuis l'avènement de Thanos et des gemmes de l'infini, pourtant elle offre des enjeux et des rebondissements qui peuvent rivaliser avec.

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On lit souvent que c'est le premier vrai Crossover historique de Marvel même si Contest of Champions (dont les Guerres Secrètes sont un remake à demi-mot) existait avant lui. Ce dernier était surtout un prétexte à voir s'affronter des héros entre eux, donc c'est bien Secret Wars - rien à voir avec celui scénarisé par Hickman au passage - qui fut le premier à avoir une intrigue un peu ambitieuse. On n'évite pas les longueurs et les problèmes de rythmes dus à l'époque, mais cette série avait le mérite de déjà proposer de vraies conséquences sur l'univers Marvel, au premier rang desquelles ont retrouve notamment l'apparition du fameux costume noir de Spider-man.

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Bien qu'il soit aujourd'hui probablement le plus grand architecte de l'univers DC moderne, Geoff Johns avait fait ses armes chez Marvel et en particulier sur les Avengers. Son run ne se résume pas à cet arc-ci mais c'est à mon avis le meilleur du lot, de loin. L'intrigue se focalise sur une menace chimique d'origine terroriste et sur la gestion de celle-ci par les Vengeurs, avec un fort accent mis sur la gestion de la crise au niveau humain. On sent que le traumatisme du 11 Septembre planait encore sur les USA et même s'il ne s'agit pas de l'hommage le plus poignant qui existe en comics, cet arc assez inattendu (de mon côté en tout cas) est un bon moyen de voir les Vengeurs à l'oeuvre sur une menace qui ne vient pas du fin fond de la galaxie contrairement à d'habitude.

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Petit ovni de la liste, Uncanny Avengers par Rick Remender est la rencontre au sein d'une même équipe de deux univers: les Vengeurs et les X-Men. Principale conséquence du très moyen crossover AVX, cette série est en réalité autant une suite à Uncanny X-Force du même auteur qu'un récit à part entière (comprendre que lire X-Force est appréciable mais pas obligatoire). Si les débuts sont franchement laborieux, et la fin à la limite du ridicule avec le très mauvais crossover Axis, tout le reste est franchement d'excellente facture. A l'époque entre cette série et celles de Hickman, il faisait décidément bon de lire les Avengers.

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Bonus: Je triche un peu avec ce titre qui est un coup de coeur absolu de mon côté, car c'est un récit évidemment totalement déconnecté de l'univers classique des Vengeurs. DC et Marvel ont publié pas mal de crossovers éditoriaux depuis la première rencontre entre Superman et Spider-man dans les années 70, mais très souvent il s'agit de récits courts ou peu ambitieux qui ne font que montrer les deux entreprises se taper dessus puis s'unir par le biais d'un échantillon de leurs personnages respectifs. Celui-ci par contre est d'un tout autre calibre puisqu'il bénéficie du travail de Kurt Busiek au scénario et Georges Pérez aux dessins, une dream team difficile à surpasser. Si le schéma de progression est globalement le même que dans les autres crossovers, l'utilisation intelligente du background des deux éditeurs donne une saveur bien plus ambitieuse à la trame. C'est un peu un rêve de tout gosse que de voir les Vengeurs et la Ligue de Justice dans un même bouquin, et même s'il est fort peu probable qu'on le revoit édité en VF un jour, c'est une lecture 100% fan-service que je ne saurais que trop vous conseiller.