Les meilleures Palmes d'or selon Arthur Debussy
Classement de films vus à des époques très différentes de ma cinéphilie, dont un paquet que je dois revoir... Donc ce qu'il faut retenir c'est que tous les films qui figurent dans ce classement sont des chefs-d’œuvre grandement dignes d'intérêt, peu importe leur position.
12 films
créée il y a plus de 10 ans · modifiée il y a 24 joursAdieu ma concubine (1993)
Bàwáng bié jī
2 h 51 min. Sortie : 27 octobre 1993 (France). Drame, Romance
Film de Chén Kǎi-Gē
Arthur Debussy a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Kagemusha - L'Ombre du guerrier (1980)
Kagemusha
3 h. Sortie : 1 octobre 1980 (France). Drame, Historique, Guerre
Film de Akira Kurosawa
Arthur Debussy a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Rome, ville ouverte (1945)
Roma città aperta
1 h 43 min. Sortie : 13 novembre 1946 (France). Drame, Guerre
Film de Roberto Rossellini
Arthur Debussy a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Quand passent les cigognes (1957)
Letyat zhuravli
1 h 35 min. Sortie : 11 juin 1958 (France). Drame, Romance, Guerre
Film de Mikhail Kalatozov
Arthur Debussy a mis 8/10.
La dolce vita (1960)
2 h 54 min. Sortie : 11 mai 1960 (France). Comédie dramatique
Film de Federico Fellini
Arthur Debussy a mis 8/10.
Le Salaire de la peur (1953)
2 h 28 min. Sortie : 22 avril 1953 (France). Aventure, Drame, Thriller
Film de Henri-Georges Clouzot
Arthur Debussy a mis 8/10.
Paris, Texas (1984)
2 h 25 min. Sortie : 19 septembre 1984 (France). Drame, Road movie
Film de Wim Wenders
Arthur Debussy a mis 8/10.
Le Troisième Homme (1949)
The Third Man
1 h 44 min. Sortie : 12 octobre 1949 (France). Thriller, Drame, Film noir
Film de Carol Reed
Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Apocalypse Now (1979)
2 h 27 min. Sortie : 26 septembre 1979 (France). Drame, Guerre
Film de Francis Ford Coppola
Arthur Debussy a mis 7/10.
Le Goût de la cerise (1997)
Ta'm e guilass
1 h 35 min. Sortie : 26 novembre 1997 (France). Drame, Road movie
Film de Abbas Kiarostami
Arthur Debussy a mis 7/10.
Anatomie d'une chute (2023)
2 h 30 min. Sortie : 23 août 2023. Drame, Policier, Thriller
Film de Justine Triet
Arthur Debussy a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Un film brillant, qui mérite sa belle renommée et sa moisson de récompenses. Du cinéma français comme celui-ci, j'en redemande. Anatomie d'une chute bénéficie avant tout d'un scénario remarquable, machiavélique dans sa construction et passionnant sur le fond. Il interroge la place de l'homme et de la femme dans le couple aujourd'hui de façon intelligente.
Il repose aussi beaucoup sur les épaules de Sandra Hüller, l'une des actrices les plus talentueuses de notre époque. Son interprétation est bluffante : elle sait être tantôt glaçante tantôt émouvante... Chapeau également au jeune Milo Machado-Graner, véritable révélation de ce film. Et bravo à Swann Arlaud, que je vois pour la première fois à l'écran et qui est très convaincant.
La mise en scène de Justine Triet n'est pas exceptionnelle, mais elle est solide et sert complètement le propos, sans jamais le trahir. Voilà de la belle ouvrage. Ce n'est pas mon film préféré de 2023, mais c'est tout de même un coup de cœur. Une belle réussite. Et croisons les doigts pour les Oscars !
Anora (2024)
2 h 19 min. Sortie : 30 octobre 2024 (France). Comédie dramatique
Film de Sean Baker
Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un film sympathique... mais lui attribuer la Palme d'Or, c'est clairement excessif. Qu'il l'ait emporté face à Megalopolis de Francis Ford Coppola, ok. J'ai trouvé Megalopolis meilleur, mais Coppola a déjà gagné deux Palmes d'Or et sa carrière est derrière lui, mieux vaut encourager les cinéastes plus jeunes.
Mais qu'Anora ait gagné la Palme d'Or face aux Graines du Figuier Sauvage me laisse perplexe, tant le film de Mohammad Rasoulof est bien mieux réalisé sur la forme... et sur le fond est ô combien plus fort (sans parler des conditions de tournage et de participation du réalisateur iranien au Festival de Cannes)... Encore une fois, le jury du Festival de Cannes n'est pas à la hauteur de la réputation (surfaite) de ce festival majeur...
Mais bon, je ne cherche pas pour autant à opposer ces deux films. Anora a pour lui d'être une chronique sociale relativement engagée, qui s'intéresse aux travailleuses du sexe (filmées avec une complaisance certaine...). L'histoire est bien écrite, portant à l'écran ce conte de fées trash qui vire à la bagarre générale, reflet défraichi du rêve américain en pleine déliquescence... Malgré tout, j'ai trouvé que ce film comportait un certain nombre de longueurs, une demie heure de moins n'aurait rien changé à la donne...
Heureusement que les interprètes assurent et jouent toutes et tous parfaitement bien, Mikey Madison en tête, qui est clairement la figure majeure du long métrage. Anora est donc un bon "petit" film, plutôt bien ficelé. Mais de là à lui décerner la Palme d'Or... Même Sean Baker semblait presque s'excuser en la recevant... Et on le comprend.